A propos Julien Maudoux

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François Mottais, Éloges de Matthias Corvin, roi de Hongrie, en guerrier (Laudes bellicae d’Alessandro Cortesi, suivies de deux épigrammes de Girolamo Balbi). Introduction, édition et traduction, éd. Chemins de tr@verse, coll. Chartae neolatinae, 2024

François Mottais, Éloges de Matthias Corvin, roi de Hongrie, en guerrier (Laudes bellicae d’Alessandro Cortesi, suivies de deux épigrammes de Girolamo Balbi). Introduction, édition et traduction, éd. Chemins de tr@verse, coll. Chartae neolatinae, 2024, 152 p.

Cet ouvrage propose une édition et une introduction d’un groupe de poèmes néo-latins composés pour célébrer la gloire militaire de Matthias Corvin, roi de Hongrie (1458-1490). Le premier, composé par un humaniste italien proche de la papauté, Alessandro Cortesi, s’étend sur près de 1200 hexamètres d’une facture très classique et retrace les principaux faits d’armes de Matthias Corvin : lutte contre les Hussites, contre les Turcs et contre le Saint-Empire. Les deux autres poèmes, bien plus brefs, sont le fait de Girolamo Balbi, humaniste itinérant qui a parcouru presque toute l’Europe au cours de sa longue carrière. La première épigramme, dédiée à Matthias Corvin, s’apparente à une récriture miniaturisée de l’œuvre de Cortesi. Ce procédé est tout aussi net dans la seconde épigramme, Balbi ayant pratiqué l’auto-plagiat pour composer un nouveau poème à la gloire d’un destinataire différent, Maximilien de Habsbourg. Le rapprochement de ces trois œuvres éclaire les pratiques d’écriture des humanistes de la fin du XVe siècle, fondée sur une imitation libre d’une multitude d’auteurs classiques, mais aussi sur la reprise d’œuvres poétiques contemporaines.

 Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°22 (2024) de la SEMEN-L (p. 48).

Albert le Grand, Les animaux, livre XXIV, Les poissons : texte annoté, traduit et commenté par B. Gauvin

Albert le Grand, Les animaux, livre XXIV, Les poissons : texte annoté, traduit et commenté par B. Gauvin (https://ichtya.unicaen.fr/lab/bibliotheque/sommaire/AM_lat.html                                                                                                                                    et https://ichtya.unicaen.fr/lab/bibliotheque/sommaire/AM_fr.html )

La bibliothèque numérique Ichtya donne à lire les grands textes latins d’ichtyologie, parfois accompagnés d’une traduction originale. Après avoir accueilli en 2023 les livres VI et VII du Liber de naturis rerum de Thomas de Cantimpré, annotés, commentés et traduits par B. Gauvin, C. Jacquemard et M-A. Lucas- Avenel, elle a accueilli cette année une autre publication médiévale majeure, le livre XXIV du De animalibus d’Albert le Grand. En 139 chapitres, Albert le Grand revisite la matière fournie par Thomas de Cantimpré en lui ajoutant nombre de considérations touchant spécifiquement l’Allemagne. Il est intéressant de voir aussi comment Albert le Grand introduit la primauté de l’observation personnelle, notamment dans son célèbre chapitre sur les baleines. Comme tous les textes publiés dans la bibliothèque numérique Ichtya, le texte latin du De aquaticis comporte l’identification des sources textuelles et celle des espèces citées avec renvoi au thesaurus ; il est accompagné d’une traduction française commentée.

 Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°22 (2024) de la SEMEN-L (p. 48).

Jean-Yves Tilliette, Littérature latine du Moyen Âge. Les jeux d’une langue poétique, Paris, éditions Honoré Champion, coll. Essais sur le Moyen Âge (n° 79), 2024

Jean-Yves Tilliette, Littérature latine du Moyen Âge. Les jeux d’une langue poétique, Paris, éditions Honoré Champion, coll. Essais sur le Moyen Âge (n° 79), 2024, 358 p.

Les seize études recueillies dans ce volume entreprennent d’explorer certaines des contrées qui composent un continent aujourd’hui oublié de notre ancienne littérature : la poésie latine du Moyen Âge. Elles entendent le faire en adoptant le point de vue de la critique littéraire tout autant que celui de l’analyse philologique et historique. Car la langue savante ne s’est pas alors cantonnée aux usages de la pratique documentaire et de la philosophie scolastique. Elle est aussi créatrice généreuse de formes et de récits. Elle a même d’autant plus vocation à s’incarner sous les espèces de la littérature qu’elle n’est plus langue naturelle. Dès lors, elle peut cultiver en toute liberté les effets du « second degré » et entretenir un dialogue fécond et souvent plein d’esprit, tantôt drôle tantôt sérieux, avec l’œuvre des grands anciens, Virgile ou Ovide, et les témoins les plus brillants des jeunes littératures vernaculaires, poèmes des troubadours ou Roman de Renart. Voilà les jeux de paroles et de sens que l’on s’efforce d’illustrer ici d’exemples variés.

 Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°22 (2024) de la SEMEN-L (p. 48).

La Bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, Tome II, manuscrits conservés, 4ème partie, sous la direction de Caroline Heid et Jean-Pierre Rotschild, Paris, CNRS Editions, 2024

La Bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, Tome II, manuscrits conservés, 4ème partie, sous la direction de Caroline Heid et Jean-Pierre Rotschild, Paris, CNRS Editions, 2024, 424 p.

La bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux fut un centre de première importance de la vie spirituelle et intellectuelle en France et en Europe au Moyen Âge. André Vernet en a édité les anciens catalogues en 1979 dans la collection « DER » (La bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, t. I) et ses collaborateurs de la section de codicologie de l’IRHT, Jean-Paul Bouhot et Jean-François Genest, y ont publié en 1997 les notices descriptives de plus de la moitié des mille et quelques manuscrits subsistants du catalogue de 1472 : t. II, 1re partie, Manuscrits bibliques, patristiques et théologiques. La section latine de l’IRHT a continué ce programme à partir de 2007, ayant à décrire de nombreux recueils de pièces multiples : florilèges, sermonnaires, collections hagiographiques, livres liturgiques. En 2021 est paru sous la direction des présents éditeurs le tome II, 3e partie, Sermons et instruments pour la prédication (prix Duchalais de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 2023), premier publié de quatre volumes qui couvriront en outre, selon l’ordre des cotes du catalogue de 1472, d’autres manuscrits de sermons (t. II/2) ; diverses disciplines (t. II/4, ce volume) ; la liturgie (t. II/5).

147 manuscrits sont ici décrits, de droit (66), médecine (8), grammaire (12), logique (5), rhétorique (9), poésie (15), philosophie (25), usages monastiques (7). Le détail des notices est de nature à éclairer l’histoire de l’enseignement du droit à Paris et à Orléans, les traditions de gloses des textes classiques et philosophiques, la prosopographie de Clairvaux et enfin l’histoire de sa bibliothèque, en partie le produit de son scriptorium, mais aussi ensemble organisé et vivant du XIIe au XVIIIe siècle.

 Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°22 (2024) de la SEMEN-L (p. 47-48).

Sylvie Lefèvre, La Magie du codex. Corps, folio, page, pli, cœur, Paris, Les Belles Lettres, 2023 (Claire Absil)

Sylvie Lefèvre, La Magie du codex. Corps, folio, page, pli, cœur, Paris, Les Belles Lettres, 2023, 291p. (recension originellement publiée sur le site d’Antiquité-Avenir, août 2024)

 Cette recension de Claire Absil a été publiée dans le Bulletin de liaison n°22 (2024) de la SEMEN-L (p. 46-47).

En ouvrant La Magie du codex, on s’attend à une nouvelle histoire du livre venant compléter les nombreuses études qui existent sur le sujet, telles que L’apparition du livre de Lucien Febvre (1958), l’Histoire du livre de Bruno Blasselle (1997), ou encore La main de l’auteur et l’esprit de l’imprimeur de Roger Chartier (2015). L’autrice, Sylvie Lefèvre, est d’ailleurs familière du sujet : chercheuse associée de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, elle a elle-même édité dans de prestigieuses maisons d’éditions françaises différents textes du Moyen Age, par exemple, Le Roman de Renart et textes épigones en 1998, aux éditions Gallimard, dans la Pléiade ; ou encore L’Heptaméron de Marguerite de Navarre, édité avec Nicole Cazauran, en 2013, aux éditions Champion. Or, un simple coup d’œil sur le sommaire nous révèle le véritable enjeu de l’ouvrage, centré sur la matérialité même de l’objet livre depuis son « ouverture » (p.17-61) jusqu’à son « envol » (p.247-253) après la lecture.

La Magie du codex se compose de chapitres thématiques, qui portent sur les caractéristiques de l’objet livre. L’autrice présente ainsi diverses trouvailles des copistes d’autrefois, et des imprimeurs d’aujourd’hui pour jouer avec les contraintes matérielles du livre : pages, plis, trous dans la page, reliure… Pour illustrer ses exemples, elle puise dans divers registres et diverses époques. À première vue, le tout pourrait sembler hétéroclite ; mais en réalité, à travers cet ouvrage ludique, Sylvie Lefèvre invite le lecteur à se plonger dans ceux qu’elle cite, et à se montrer attentif aux moindres détails. L’ouvrage se divise en six chapitres, « Ouvertures », « Seuils », « Plans et affichages », « Entre les pages », « La magie du pli », et « L’envol. De l’architecture à l’anatomie ». Les deux premiers chapitres, « Ouvertures » (p. 15-63) et « Seuils » (p. 65- 97), nous font progressivement entrer dans le livre. « Ouvertures », le plus technique de tous, explique quelles ont été les conséquences de l’apparition du codex, apparu progressivement au cours des Ier et IIe siècles, lors d’une « lente révolution ». Ensuite, Sylvie Lefèvre explique précisément les caractéristiques matérielles du codex ; pour éclairer son propos, elle n’hésite pas à recourir à des schémas ou à des photographies. On comprend ainsi la spécificité du codex inventé en Occident : il se distingue non seulement du volumen, mais aussi des inventions ayant eu lieu en Chine, à savoir le « livre accordéon », apparu sous la dynastie Tang (618-907), ou le « livre papillon », variante du livre codex, présentant des feuilles assemblées différemment, et apparu à la fin de la même époque et au début de la dynastie Song (907-1279). Enfin, l’autrice rend compte d’éléments qui, loin d’être anecdotiques, sont le résultat de réflexions du copiste, puis de l’éditeur actuel. En effet, dès ce premier chapitre, notre attention est attirée sur des éléments qui pourraient paraître secondaires : la pagination ; la première page d’un chapitre, toujours à droite ; la page de titre, assortie de nombreuses informations… Sylvie Lefèvre change notre regard sur ces éléments qui, d’ordinaire, n’accrochent pas le regard : ainsi, il n’y a pas toujours eu de pagination ; de même, la page de titre, qui nous paraît aujourd’hui être un passage obligé, n’existe pas dans les manuscrits occidentaux, qui commencent par l’incipit, ou par un intitulé plus ou moins long, comme « Ci commence le Roman de la Rose ». Autrefois, les informations principales apparaissaient plutôt à la fin du volume, dans le colophon, qui donnait le nom de l’auteur, le titre, l’identité du copiste et celle de son commanditaire, la date et le lieu de copie. Dans le deuxième chapitre, « Seuils », Sylvie Lefèvre évoque divers éléments signalant l’entrée dans le livre ou dans un nouveau chapitre : une gravure, une enluminure, une illustration… ou encore un texte à l’adresse du lecteur, comme dans La Fée aux miettes (1832) de Charles Nodier. Dans tous ces éléments, elle met en lumière l’emploi régulier et continu de la métaphore architecturale depuis la célèbre formule horatienne : Exegi monumentum aere perennius / Regalique situ pyramidum altius (Odes, III, 30 « J’ai achevé un monument plus durable que le bronze / plus haut que les pyramides des rois »). Le livre est alors représenté comme un monument dans lequel on entre ; la dimension architecturale peut être signalée dès le titre de l’œuvre – par exemple, La Cité des Dames de Christine de Pizan (1404-1405), ou Le Temple de Boccace de Georges Chatelain (1463-1464) – mais peut aussi apparaître de manière plus subtile, plus fine. Ainsi, dans le texte de La Fée aux miettes, pour déprécier ironiquement son ouvrage, le narrateur propose l’analogie entre son livre et un labyrinthe : il fait alors allusion à ce motif qui figurait à l’entrée ou à la sortie des livres les plus anciens, comme pour protéger les seuils du volume. Enfin, certaines enluminures désignent clairement la séparation entre le monde extérieur et le monde du livre : par exemple, dans le Livre d’heures de Marie de Bourgogne, deux enluminures font figurer, au premier plan, l’espace de la lecture, de la prière, et au second plan, l’espace représenté par le livre de prière (Vienne, ÖNB 1857, f. 14v, Livre d’heures dit de Marie de Bourgogne, Maître de Marie de Bourgogne, fin des années 1470) ; de même, un frontispice d’une édition de Strabon du XVe siècle fait voir la remise du livre en mains propres à son destinataire (Albi, Bibliothèque municipale 77, ff. 3v-4, 1459. Strabon, De Situo orbis geographia, traduction en latin par Guarino de Vérone, peintures de Giovanni Bellini et copiste padouan). Les quatre derniers chapitres prennent plutôt la forme de florilèges thématiques, éclectiques, qu’on pourra lire de manière linéaire ou bien en suivant son instinct, guidé par telle ou telle image. Tous portent sur le jeu entre le texte et la matérialité du livre. Les troisième et cinquième chapitres sont particulièrement amusants à lire : on y voit comment le copiste, ou l’auteur, réussit à créer le livre à l’image de son support. « Plans et Affichages » (p.98-145) montre comment un auteur peut tirer parti de défauts du papier. Ainsi, au siècle dernier, James Joyce conserve volontairement dans son roman Ulysse une phrase inversée, apparue parce que l’encre avait traversé la page ; un autre exemple, plus ancien, est celui d’un manuscrit unique datant du XIIIe siècle, le conte intitulé Le Roman du roi Flore et de la belle Jehanne : il y est relaté le viol de Jeanne autour d’un trou de la page. De surcroît, un passage entier peut être construit autour d’un jeu entre le texte et la matérialité du livre, comme l’ouvrage pour enfants percé en son centre, Le livre qui avait un trou (2000) ; on peut citer nombre de livres d’enfants construits sur ce procédé, par exemple, ceux qui proposent de faire bouger des personnages en leur sein, grâce à des languettes de papier. Parfois, cependant, les particularités visuelles du livre, ajoutées ou non, servent surtout d’ornementation. Ainsi, dans le Livre d’heures de Marie de Bourgogne (1477), cité plus haut, de nombreux dessins en trompe l’œil donnent une impression de volume, grâce à des motifs ajoutés en marge du texte. Comme un interlude entre les troisième et cinquième chapitres, le quatrième se focalise sur ce qui est « Entre les pages » (p.145-199). Sont alors mentionnés les objets utilisés pour marquer l’endroit où on s’est arrêté : quand on ne garde pas la page avec la main, on utilise les objets dont on dispose, un signet (parfois fixé au livre grâce à la pipe en métal le long de la reliure), un ruban, une fleur, un papier ordinaire… à défaut, on fait une « corne » ou une « oreille » à la page. Apparaissent aussi les objets insérés dans le livre, souvent pour protéger les images, dans les livres religieux et autres : des « serpentes », papiers transparents, ou des voiles en tissu. L’avant-dernier chapitre, intitulé « La Magie du pli » (p.200-243) présente divers jeux sur la forme du livre. Ce peut être un jeu sur le pli qui divise une double page ; sur la ligne qui sépare les cases d’une bande dessinée ; sur la couture du livre ; ou sur la forme même de l’ouvrage. C’est dans ce chapitre qu’est évoquée l’image qui fait la couverture du livre : le Livre d’heures à l’usage d’Amiens (Paris, BnF lat. 10536, 16,5 x 9 cm), livre en forme de cœur. Enfin, l’autrice commente aussi une illustration qui aurait échappé à un lecteur peu vigilant, dans le Camp de la place royalle (1612), où sont présentés dans une double page les portraits de deux souverains destinés à s’unir : à gauche, Louis XIII, et à droite, Anne d’Autriche, infante d’Espagne. Ainsi, fermer le livre, c’est reproduire leur embrassade ! Le livre s’achète sur une note poétique, avec le thème de « L’envol. De l’architecture à l’anatomie » (p.244-253). Surgissent, tour à tour, des livres personnifiés, voire humanisés. On y découvre Ovide faisant ses adieux à son livre dans les Tristes (I,1), ou encore le livre du Champion des dames de Martin Le Franc (1442), se plaignant des blessures que lui ont causées des courtisans du duc de Bourgogne ; ou enfin Cent mille milliards de poèmes de Queneau (1961), dont les dizaines de languettes se dressent comme des cheveux à l’ouverture du livre ; ainsi émancipé, le livre peut alors prendre lui-même son envol, à l’instar de la colombe-livre qui fait l’affiche du 32e salon du Livre de 2012. À la suite de l’autrice, on peut s’exclamer : « Scripta volant, verba manent » !

Claire Absil

 Cette recension de Claire Absil a été publiée dans le Bulletin de liaison n°22 (2024) de la SEMEN-L (p. 46-47).

Thèses en cours – 2024-2025

Cette liste des thèses en cours en médio-latin et néo-latin est extraite du Bulletin de liaison n°22 paru en novembre 2024 ; elle est complétée, lorsque c’est possible, par le résumé de la thèse tel qu’indiqué sur theses.fr.

 

(Centre de Recherches Archéologiques et Historiques Anciennes et Médiévales)
Sous la direction de M.-A. Lucas-Avenel et B. Gauvin

Céline Robert, Les Épîtres de Raoul Tortaire (XIe-XIIe s.) : édition multimodale, traduction et commentaire.

(Centre de Recherches Historiques)
Sous la direction de Benoît Grévin

Sofia Santosuosso, Langages du pouvoir : forme et réception de la rhétorique papale dans la summa dictaminis de Thomas de Capoue (1213-1268) / Linguaggi del potere : forme e ricezione della retorica papale nella Summa dictaminis di Tommaso di Capua (1213-1268) ; en cotutelle EHESS-Ca’ Foscari ; 2023-

Sous la direction de François Ploton-Nicollet

Hildemar de Cointet, Longe a peccatoribus salus : Riccoldo da Monte Croce : lire le Coran et écrire sur l’erreur religieuse en Orient au début du XIVe s. (thèse d’Ecole des Chartes).

Marc Ertoran, Le codicillus du pseudo-Lulle (thèse d’Ecole des Chartes).

Paul Lescuyer, Les origines du pluriel de déférence en latin tardif (thèse d’Ecole des Chartes).

Nicolas Guignard, La pensée politique d’Hélinand de Froidmont au travers du Cronicon (co-dir. P. Arabeyre) (thèse de doctorat).

Le but de cette thèse est de montrer et d’analyser la portée politique, juridique et littéraire de l’œuvre du cistercien Hélinand de Froidmont (1160-1230 ca.). Ce travail inclura l’édition critique, traduite et commentée, du De bono regimine principis, traité en forme de miroir du prince qui constitue le long chapitre 38 du livre XI de la Chronique universelle. Ce traité nous est parvenu au travers d’un tout petit nombre de manuscrits et a été notamment compilé par le dominicain Vincent de Beauvais. Afin de réaliser l’édition scientifique De bono regimine principis, les différentes sources de ce texte devront faire l’objet d’un examen systématique. Les différents emprunts à la tradition biblique et à la littérature latine qui sont convoqués dans le traité d’Hélinand de Froidmont seront également analysés. Il sera montré en quoi ces outils rhétoriques participent à façonner un véritable portrait du roi et à donner du pouvoir royal un visage idéal. Enfin, les différentes formes du pouvoir princier seront approchées par le prisme du genre littéraire qu’est le miroir des princes.

François Mottais, L’héritage de Stace dans la poésie latine tardive : permanences et innovations (IVe-VIe siècles après J.-C.) (contrat doctoral de l’Univ. Paris-Ouest-Nanterre ; co-dir. É. Wolff) (thèse de doctorat).

Etude de la réception de l’ensemble de l’œuvre de Stace (Silves, Achilléide, Thébaïde) par les poètes de la latinité tardive, sur une période s’étendant du IVe au VIe siècle ap. Jésus-Christ.

Iulia Székely-Calma, Le succès médiéval d’un pseudo-Aristote. Édition et étude de la diffusion du Liber de causis (XIIIe-XVIe siècles), co-dir. avec D. Poirel (thèse de doctorat).

Le présent doctorat se propose de réaliser une nouvelle édition latine du Liber de causis et d’étudier sa diffusion durant la période médiévale à partir de tous les témoins manuscrits connus. En dépit des diverses attributions dont il a fait l’objet au Moyen Âge, l’origine du Liber remonte à l’école grecque néoplatonicienne en passant ensuite par le monde arabe islamique. Inspiré par l’Elementatio theologica de Proclus (412-485), un texte écrit sous forme de 211 propositions axiomatiques portant sur les premiers principes de l’univers, il fut abrégé et retravaillé à Bagdad, vers le milieu du IXe siècle, dans l’entourage du philosophe Al-Kindi. Le Liber de causis fut souvent attribué à Aristote et considéré comme le complément de sa Métaphysique ; de ce fait, les deux traités furent introduits dans le curriculum de la faculté des arts de Paris, afin d’être lus et enseignés ensemble, puis interdits à plusieurs reprises à l’occasion des censures successives visant l’enseignement de certains textes d’Aristote en 1210, 1215 et 1231. L’opuscule fut commenté tout au long du XIIIe siècle par des théologiens et maîtres ès arts de grande renommée comme Roger Bacon, Albert le Grand, Thomas d’Aquin, Gilles de Rome, Pierre d’Auvergne, Siger de Brabant etc., mais la tradition des commentaires continua de se déployer aussi dans les XIVe et XVe siècles. Cette réception tardive est moins connue et, bien qu’elle continuât d’exister en Occident, elle commença à se déplacer vers l’Europe centrale, au sein des nouvelles universités fondées dans le Saint-Empire romain germanique. Le nombre des manuscrits qui transmettent le texte latin du De causis dépasse actuellement 260 et l’on dénombre également 91 commentaires (38 commentaires continus, 37 ensembles de gloses, 16 questions quodlibétiques). Pour l’édition latine, nous nous proposons de consulter l’ensemble des manuscrits comprenant le texte et les commentaires où ont été transcrites des portions plus amples de l’opuscule. Par cet examen poussé des témoins, nous donnerons une édition plus complète (l’ancienne édition s’est appuyée sur la collation de dix manuscrits seulement, ici et là complétée par la consultation ponctuelle de 80 manuscrits : A. Pattin, ‘Le Liber de causis. Édition établie à l’aide de 90 manuscrits avec introduction et notes’, Tijdschrift Voor Filosofie 28 (1966), p. 90-203) et chercherons à retracer la diffusion de l’ensemble de ce corpus en Europe occidentale aussi bien que centrale et, en conséquence, à réévaluer l’impact de ce traité pseudo-aristotélicien au Moyen Âge.

Clément Zajac, Edition, traduction et commentaire de la Lyrica poesis praeceptionibus et exemplis illustrata de Jacob Masen (1654) (thèse de doctorat).

Il s’agira dans un premier temps d’établir une version numérique du texte sous la forme d’une édition critique, qui prendra en compte, en apparat, la collation des trois éditions parues du vivant de l’auteur ou juste après sa mort. Ce travail préliminaire permettra d’aboutir à un texte qui puisse faire référence, facile à lire comme à manipuler, y compris dans sa version numérique qui pourrait trouver une place légitime dans une base de données de textes néo-latins. Dans un second temps, et toujours en s’inscrivant dans cette perspective d’accessibilité du document, une grande partie du travail sera consacrée à la traduction de celui-ci en français. Il conviendra ensuite d’expliciter le texte en le munissant d’un appareil d’annotations comportant les nécessaires élucidations, les renvois internes au corpus, la confrontation des odes au propos théorique de leur auteur, enfin, un relevé systématique des allusions et loci similes replaçant l’œuvre dans son contexte culturel, recherche qui s’appuiera sur les bases de données textuelles disponibles. En dernier lieu, une introduction, sous forme dissertative, cherchera à cerner l’esthétique de Masen, en lien notamment avec les caractéristiques que prend le mouvement baroque dans les arts figurés, auxquels l’auteur fait de nombreuses allusions.

Sous la direction de Dominique Poirel

Gabriel de Labretoigne, Edition critique du traité de spiritualité de Richard de Saint-Victor, De exterminatione mali et promotione boni.

École Pratique des Hautes Études (EPHE)

Sous la co-direction d’Anne-Marie Turcan-Verkerk

Giorgia Puleio, Edizione critica del Directorium ad passagium faciendum (prima metà Trecento) (doctorat et CD de l’Università di Roma La Sapienza, sous la dir. de Paolo Chiesa) ; 2022-

Mon projet de recherche consiste en une édition critique, avec traduction en italien et commentaire, du Directorium ad passagium faciendum, traité de croisade adressé en 1332 par un prédicateur français anonyme à Philippe VI de Valois (1293-1350), roi de France, probablement sur les conseils du pape Jean XXII (1249-1334). Au cours de la première année de recherche, j’ai complété le repérage, la transcription et la collation des neuf manuscrits latins conservés de l’œuvre, en annotant les variantes dans un appareil critique et en réalisant une première tentative de recension. En parallèle, j’ai préparé une traduction de service et commencé l’étude sur l’auteur et les vulgarisations françaises. Cette année académique, j’ai terminé la recension, établissant un stemma codicum sûr, sur la base duquel le texte critique définitif a été élaboré. La traduction de service a été adaptée au texte latin final et améliorée stylistiquement. Enfin, j’ai commencé le commentaire détaillé de l’œuvre, en complétant environ la moitié, et approfondi davantage la question de la paternité et celle des relations philologiques et historique-littéraires entre le texte original et les traductions françaises. Activités parallèles à la recherche: Au cours de l’année académique 2023-2024, j’ai participé à plusieurs séminaires du Doctorat en « Sciences du Texte » à la Sapienza, Université de Rome, ainsi qu’aux cours du Diplôme de Perfectionnement en «Philologie et Littérature Latine Médiévale» de la SISMEL. J’ai contribué au «Laboratorio Ernesto Monaci», un projet dédié à la transcription des lettres du philologue, en m’occupant particulièrement de la correspondance avec Ambrogio Maria Amelli. Parallèlement, j’ai continué ma collaboration avec la rédaction de Medioevo Latino (MEL). Au second semestre, j’ai passé ma période de cotutelle à Paris, travaillant à l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (IRHT). Cette expérience m’a permis de consulter des microfilms et de participer à diverses rencontres, dont la Journée thématique « Manuscrits et frontières », qui s’est tenue le 12 juin 2024 et organisée par Jérémy Delmulle. J’ai également visité la Bibliothèque nationale de France pour examiner les manuscrits parisiens du Directorium et du vulgarisation de Miélot. En juin, j’ai assisté au congrès « Vite parallele dei Classici e dei Padri latini nel Medioevo » 2 », qui s’est tenu entre l’Université d’État et l’Université Catholique du 19 au 21 juin. Au cours de l’année, j’ai participé en tant que conférencière aux quelques conférences et écrit quelques articles: – «Que istarum viarum est pro rege eligenda? Il « Directorium » tra strade possibili, consigli di viaggio e pericoli del mare», in Viaggiare nel mondo medievale. Spazi, traiettorie, esperienze. VI Apprendistato dello Storico, 22-24 gennaio 2024, communication non publiée dans un colloque – «Noi e gli altri: guerra, pace, alterità nel Directorium ad passagium faciendum», in Student Conference « Il Conflitto », Università degli Studi di Messina, 7-8 maggio 2024, communication dans un colloque, en cours de publication dans la revue «Peloro» – «Lupi rapaces in ovium vestimentis: l’eresia come forma di alterità», in Contatti e conflitti: modi e forme di rappresentazione dell’altro da sé, 24-25 gennaio 2024 (Sapienza, Università di Roma), communication dans un colloque, en cours de publication par Sapienza Editrice – «Occidente, Oriente e Islam tra prossimità e distanza: Raimondo Lullo e il Directorium messi a confronto», in Prossimità e distanza. Atti del XIII Convegno dottorale. Università degli Studi di Roma « Tor Vergata » (2024), communication dans un colloque, en cours de publication par Edizioni Efeso – «Una versione inedita della Legenda sanctae Clarae virginis (BHL 1815) nel leggendario di Pietro Calò», «Hagiographica» XXXI (2024), article en cours de publication dans une revue – «Come tradurre l’ineffabile? Il caso della Visio Godeschalci». VIII Congrès de la traduction, Malaga (3-5 dicembre 2023), communication non publiée dans un colloque international – «Rec. a Daolmi, Davide, « Carmina Burana’, una doppia rivoluzione. L’invenzione medievale e la riscoperta novecentesca. Carocci editore, Roma 2024», «Scriptorium. Bulletin codicologique» (2025), recension en cours de publication dans un revue – Organisation avec le 38ème cycle doctoral du colloque doctoral Contatti e conflitti: modi e forme di rappresentazione dell’altro da sé, 24-25 gennaio 2024 (Sapienza, Università di Roma) et édition, avec autres collègues, des actes, prévues pour l’automne 2025.

Sous la direction de Virginie Leroux

Cassandre Azi, « Joyeux dans le ciel ». Les écrits consacrés à la mort d’Anne de Joyeuse. Édition et commentaire (co-dir. J. Goeury, Sorbonne Université) ; 2024-

Claire Absil, La représentation de la montagne chez les humanistes européens : Sources et renouveaux d’une symbolique au tournant du XVIe siècle (co-dir. D. Amherdt, Université de Fribourg ; contrat financé par l’ENS Lyon) ; 2023-

On a souvent coutume de considérer que c’est au XVIIIe siècle que naît une littérature montagnarde spécifique, qui n’aurait pas existé auparavant. A la suite de Burke puis de Kant , plusieurs écrivains se seraient soudainement intéressés au sentiment ambivalent que font naître les monts : une sorte de « terreur délicieuse », aussi appelée « sublime ». C’est seulement alors qu’on aurait commencé à se tourner vers les hauteurs. Pourtant, dans les faits, dès le XVIe siècle, se constitue une littérature se concentrant sur les montagnes, à plusieurs endroits en Europe, notamment en Suisse et en Italie, chez des auteurs qui écrivent principalement en latin. A travers leurs écrits, scientifiques, littéraires, historiques, s’élabore peu à peu une nouvelle conception de la montagne, vue comme nouveau terrain d’expérimentations et comme source de nouvelles inspirations. Dans un mouvement ascensionnel et conquérant, fondé à la fois sur l’expérience concrète de la montagne et sur les livres des Anciens, s’opère une véritable « révolution verticale » (Stéphane Gal). C’est à cette nouvelle représentation de la montagne que nous nous intéresserons, en accordant une importance particulière aux symboliques qui lui sont associées, et ce, dès l’Antiquité.

Fabrice Delplanque, Édition, traduction et commentaire du Livre V du De poeta d’Antonio Sebastiano Minturno (1559).

La traduction et l’édition du cinquième livre de la poétique néo-latine de l’humaniste Antonio Sebastiano Minturno, consacré à la poésie lyrique, permettra de comprendre la façon dont s’est constitutée à la Renaissance une théorie de la poésie lyrique reposant sur les concepts aristotéliciens qui fonderont notre modernité, et comment s’est établi un genre, reconnu et légitimé, qui jouera un rôle décisif dans l’essor des littératures nationales en Europe.

Stéphanie Dubarry, Les figures de l’inspiration dans le De Deis gentium… historia de Lilio Gregorio Giraldi (1548).

Lilio Gregorio Giraldi (1479-1552) est un humaniste ferrarais, réputé pour son érudition. L’étude de sa première œuvre, le Syntagma de Musis, a permis de mettre en évidence des spécificités de l’écriture de Giraldi à partir d’un sujet peu présent chez les autres mythographes. Nous entendons donc élargir le corpus afin de déterminer si, dans le cas de dieux qui ont été plus massivement traités, Giraldi apporte de nouveau une voix originale. Notre thèse portera donc sur les chapitres 7 (De Apolline, Aesculapio, Musis, Aurora) et 8 (De Baccho, Priapo, aliis) du De Deis gentium, publié en 1548, dont nous proposerons une traduction annotée et un commentaire. Il s’agira de confronter le texte déjà étudié, Syntagma de Musis, avec sa version du De Deis gentium, dans le chapitre 7 de comprendre son travail sur les sources. L’identification des sources utilisées par l’humaniste ferrarais sera, en effet, éclairante sur sa manière de travailler, mais aussi sur la circulation des œuvres à la Renaissance.

Théo Gibert (contrat financé ENS Lyon), Le théâtre de Pierre Corneille et la culture jésuite (co-dir. Olivier Leplâtre, U. Lyon III).

Sacha Orval, Édition, traduction et commentaire des deux premiers livres de l’Argénis de Jean Barclay ; 2023-

Jérémie Pinguet, Édition, traduction et commentaire des Nénies de Salmon Macrin (co-dir. Sylvie Laigneau- Fontaine U. Dijon)

Ma thèse consiste en l’édition, la traduction et le commentaire littéraire des « Nénies », parues en 1550 et composées par le poète et humaniste français néolatin Jean Salmon Macrin au sujet de la mort de sa femme, Guillonne Boursault, surnommée Gélonis.

Avignon Université

Sous la direction de Florence Bistagne

Giovanna Cascone, Penser le luxe et les arts entre Italie et Espagne au XVe siècle : le laboratoire napolitain. Anthologie de textes, édition critique et traduction (co-tutelle avec A. Iacono, Université de Naples Federico II).

Le projet LUXART renouvelle l’étude des pratiques et des théories concernant le luxe dans l’aire méditerranéenne sur laquelle la monarchie aragonaise de Naples (1442-1501) exerce son influence. La démarche se veut pluridisciplinaire, en associant études littéraires, linguistiques et artistiques tout en tirant profit de l’analyse socio-politique des pratiques de consommation ostentatoire, des rois à une population plus large en passant par les élites. L’objectif est de resituer des textes sources dans une chaine de réflexion qui court de 1440 à 1530 et de les lier intimement aux objets et œuvres plastiques qu’ils évoquent en reconstituant de nouvelles généalogies critiques. Ces textes, des XVe et XVIe siècles, composés dans le royaume de Naples et dans l’Aragon-Catalogne, sur l’usage de l’argent et sur l’esthétique du luxe, sont de nature diverse et hétérogène et leur édition critique numérique, avec de nouvelles traductions, sera réalisée en symbiose avec le repérage et l’étude des œuvres et objets qu’ils mentionnent. Le projet vise en effet à mettre en place l’exposition virtuelle pérenne d’un patrimoine artistique de nature multiple (manuscrits, médailles, peintures, sculptures, ornements domestiques) aujourd’hui dispersé dans des bibliothèques, musées et collections diverses. Seront mises en ligne, en regard de ce patrimoine, l’édition et la traduction du corpus textuel allant du latin au vulgaire napolitain, en passant par le castillan utilisé dans les actes de la chancellerie d’Alphonse V toujours en lien avec les artefacts qu’ils suggèrent ou commentent. Cette mise en relation interactive a pour but de montrer l’existence d’un discours dynamique sur le luxe, produit par la volonté d’affirmation culturelle de la monarchie aragonaise de Naples, qui unit dans les mentalités collectives l’ensemble de ces artefacts et des pratiques dans lesquelles ils sont mobilisés. Dans le cadre de ce projet est ouvert un contrat doctoral d’une durée de trois ans, rattaché au laboratoire ICTT, UPR 4277, « Identités culturelles, texte et théâtralité » et administrativement à Avignon Université, sous la direction de Florence Bistagne. La co-tutelle avec une des universités partenaires du projet est possible selon le profil de la personne doctorante retenue. La personne doctorante devra constituer une anthologie de textes centrés autour du luxe et des arts à partir de sources de nature diverse et en langues diverses, des XVe et XVIe siècle, manuscrits ou imprimés, à titre d’exemple et non exhaustif : – Actes de chancellerie, en vulgaire italique ou ibérique – Documents archivistiques (actes et inventaires notariés en particulier) en vulgaire italique ou ibérique – Récits d’ambassadeurs à Naples, en différents vulgaires – Textes littéraires prescriptifs sur l’usage de l’argent, sur le luxe, sur les manières de table, en latin ou en langue vulgaire – Textes littéraires de fiction (recueil de facetiae, etc. ) ou textes poétiques d’éloge, y compris les poèmes anonymes d’occasion, en latin le plus souvent – Dans le contexte de cette anthologie elle pourra aussi intégrer des textes déjà disponibles mais qui n’ont pas été lus à la lumière de ce que nous souhaitons pour Luxart (ex la Lepidina de Giovanni Pontano) Le doctorat comprendra, outre la collecte de ces textes en anthologie et l’édition proprement dite, une étude dont le sujet sera défini par le ou la doctorante, en accord avec la directrice de thèse et avec l’aval du comité scientifique du projet. Les domaines de recherche sont ici très ouverts, allant, sans exclusive, de l’histoire culturelle à la littérature, en passant par la rhétorique, l’histoire des textes, l’histoire de la langue.

Gianluca Del Noce, Une politique de la « grandeur » : théorisation, construction et réception de modèles culturels à Naples entre le XVe et le début du XVIe siècle (co-tutelle avec G. Cappelli, Université de Naples l’Orientale).

Université Bordeaux Montaigne

Sous la direction de Violaine Giacomotto-Charra

Hannelore Pierre : D’Ausone à Élie Vinet. La Commémoration des professeurs bordelais d’Ausone et sa réception dans les milieux humanistes bordelais de la Renaissance (codir. avec R. Robert, U. Bordeaux Montaigne)

Cette thèse s’attache à l’analyse littéraire d’un texte poétique d’Ausone [c. 310 – c. 395], poète bordelais de langue latine du IVe siècle p.C. mais également professeur et homme politique, puis à sa réception au XVIe siècle par l’humaniste polygraphe Élie Vinet [1509 – 1587], qui a été professeur et principal au Collège de Guyenne à Bordeaux, collège considéré par Montaigne comme le meilleur de France à son époque. Elle s’appuie en particulier sur la Commemoratio professorum Burdigalensis d’Ausone et sur son édition commentée par Élie Vinet en 1580. L’ouvrage poétique d’Ausone étudié est composé de vingt-quatre poèmes qui célèbrent des professeurs contemporains liés à Bordeaux. Au XVIe siècle, Vinet a été le premier à éditer ce versant de l’œuvre ausonienne grâce à la découverte d’un nouveau manuscrit. La thèse permet d’une part de mettre en exergue la spécificité et la richesse littéraires de l’œuvre d’Ausone en analysant la manière dont elle s’inscrit parmi les genres littéraires antiques, en particulier l’épitaphe, la galerie de portraits et la biographie. L’esquisse de la vie intellectuelle locale et plus largement gallo-romaine que propose le poète bordelais constitue également une partie de notre recherche. D’autre part, cette thèse nous permet de comprendre les enjeux de l’édition qu’en donne Vinet, à mesurer l’impact qu’eurent commentaires dans la vie intellectuelle locale et dans la construction d’une identité bordelaise, fondée alors sur la réinterprétation critique des modèles classiques. Il s’agit aussi de savoir s’il existait une spécificité de l’humanisme aquitain et comment il participait de la création de cette identité intellectuelle et culturelle locale. En outre, la vision de deux pédagogues peut mettre en avant la formation de la figure du professeur, du druide gaulois revendiqué par Ausone, en passant par les grammatici et rhetores latins, jusqu’aux professeurs humanistes.

Marie Gall : Âme, Imagination et nouveaux systèmes cosmobiologiques dans les fictions scientifiques du XVIIe siècle.

Un ensemble de textes sur la pluralité des mondes et les voyages cosmiques voit le jour au XVIIe. A la frontière de plusieurs discours, ils sont considérés aujourd’hui comme autant littéraires que scientifiques, puisqu’ils exposent de nouveaux systèmes cosmo-biologiques par le biais de la fiction. Cette thèse propose de les mettre en regard avec les textes théoriques sur l’âme et l’imagination, afin de saisir le rôle décisif de la fiction dans les transformations des théories cosmo-biologiques à la charnière du XVIe et du XVIIe siècle. De nombreux systèmes et théories pour expliquer le monde co-existent en effet à cette période : différentes hypothèses sont émises sur la nature de la matière des cieux, la conception de l’univers, son caractère fini ou infini, la possibilité qu’il soit vivant et l’existence d’une potentielle âme du monde. Ces hypothèses s’accompagnent par ailleurs d’un renouvellement des théories des sensations, de la vue, de l’intellect et de l’imagination, qui convoquent toutes l’âme humaine. Or l’imagination, faculté de l’âme essentielle aux processus intellectuels, permet de créer de nouvelles images et peut représenter le premier ressort de l’hypothèse scientifique, jouant un rôle crucial quand il s’agit d’imaginer le monde autrement. Les théories de l’âme semblent alors constituer le nœud théorique où se rejoignent ces transformations, au carrefour de la construction de nouvelles hypothèses sur le cosmos, la nature humaine, et les théories de la connaissance. Il s’agira de comprendre comment des remises en question du système cosmologique, physique, médical et physiologique créent un contexte favorable à la multiplication d’hypothèses scientifiques fondées sur l’imagination, en analysant la façon dont les auteurs de fictions scientifiques mobilisent l’imagination dans le discours de la connaissance et donnent à voir, par la fiction, de nouveaux systèmes cosmo-biologiques, au sein desquels les notions d’âme et d’esprit(s) jouent un rôle crucial.

Claire Varin d’Ainvelle : « Greffe, transplantation, acclimatation : transformations du végétal dans la littérature française de la Renaissance ».

Université de Bourgogne

Sous la direction de S. Laigneau-Fontaine

Elena Ghiringhelli : Le livre VII de la Continuation des Fastes d’Ovide du Dijonnais Barthélemy Morisot, édition, traduction, commentaire (codir. avec V. Wampfler, U. de Reims ; contrat doctoral)

Dans le cadre de l’essor important que connaît en France, depuis quelques dizaines d’années, l’étude des littératures latine et grecque de la Renaissance, même si un mouvement d’édition de poètes plus « mineurs » a vu le jour, certains restent encore dans l’ombre. Or, l’œuvre de ceux qui ne sont pas parvenus à un renom national, qui n’ont pas fréquenté la Cour et les Grands de leur époque, se révèle d’un grand intérêt, en particulier pour l’histoire des sociétés et des mentalités : elle permet de se faire une idée de ce que pouvait être, dans un milieu donné, les goûts, les lectures, les connaissances, la formation, la culture… de tous ces « intellectuels de province », parfois décriés, mais en raison, le plus souvent, de la méconnaissance que l’on a d’eux. Il se trouve que la Bourgogne « entendue au sens historique large » est un terrain particulièrement fertile pour des recherches de cet ordre. La ville de Dijon, pour ne parler que d’elle, connaît en effet une activité éditoriale en latin et grec très forte durant les XVIe et XVIIe siècles. Les causes en sont multiples : nombreuses institutions religieuses dans la ville, forte présence de parlementaires (ou d’aristocratie « tombée dans la robe »), goût des élites pour le passage d’une langue à l’autre, présence de nombreux vestiges et « lieux de mémoire » antiques sur le territoire… Dans le cadre d’une valorisation patrimoniale, il est donc utile de permettre au public de mieux connaître ces auteurs, leurs œuvres, leurs idées, bref, leur personne. Parmi ces auteurs, Claude-Barthélemy Morisot (1592-1661) est tout particulièrement intéressant. Argumentaire scientifique : problématique, enjeux, méthodologie Avocat au Parlement de Dijon, Morisot est aussi un érudit qui connut un grand succès au sein de la République des Lettres de son temps. La traduction et l’étude de plusieurs de ses œuvres (Morisot écrit en latin) ont été entreprises par Valérie Wampfler, la co-directrice de cette thèse : sont éditées ou en cours d’édition la Porticus Medicaea (1626), la Peruviana (1644) et sa Conclusio et interpretatio (1646), ainsi que plusieurs extraits de la correspondance de Morisot avec les érudits de son temps, réunie dans les Epistularum centuriae prima et secunda (1656) ; la traduction d’un ouvrage de jeunesse de Morisot, l’Alitophili veritatis lacrymae (1624), a été amorcée, et un projet de travail d’équipe consacré aux inédits de Morisot est en cours d’élaboration à l’Université de Reims Champagne Ardenne, associée au projet Burgundia Humanistica (voir infra). Font partie de ce projet les curieux P. O. Nasonis Fastorum libri XII, quorum sex posteriores a C.-B. Morisoto Divione substituti sunt (Dijon, P. Guyot, 1649) : il s’agit d’une continuation de l’œuvre inachevée d’Ovide. Morisot édite en effet les six chants des Fastes écrits par le poète de Sulmone, mais affirme avoir « l’audace » de continuer le calendrier des fêtes romaines en écrivant lui-même les six derniers chants. Une étude approfondie de cette œuvre qui mêle éléments d’histoire, de civilisation, de religion romaines jette une lumière considérable sur les connaissances et les centres d’intérêts d’un parlementaire bourguignon du XVIIe siècle. Le travail consistera à faire le point sur les connaissances actuelles à propos des Fastes d’Ovide, afin de juger de la réussite (en termes d’érudition et de style) de cette continuation, qu’il faudra réinscrire dans le cadre plus large de la réception des œuvres du poète de Sulmone aux XVIe et XVIIe siècles et dans celui du « genre » de la continuation. Enfin, il conviendra de choisir un des six chants écrits par Morisot et d’en présenter une traduction annotée.

Valérie Letercq : La traduction latine de l’Iphigénie à Aulis d’Érasme (codir. avec E. Oudot, U. de Bourgogne).

Erasme a choisi de traduire en latin la tragédie d’Euripide : Iphigénie à Aulis. Il s’agit d’en proposer une traduction française et conjointement d’étudier en quoi la version d’Erasme permet de saisir les enjeux majeurs du projet humaniste de ce philologue chrétien.

Jérémie Pinguet : Édition, traduction, commentaire des Nénies de Jean Salmon Macrin (co-dir. avec V. Leroux, EPHE ; contrat doctoral). [Voir plus haut.]

Université de Genève

Sous la direction de Cédric Giraud

Pierre-Olivier Beaulnes, Édition critique de la traduction latine de l’Oneirocriticon du pseudo-Achmet effectuée par Leo Tuscus. Étude de la traduction et de la réception d’un traité d’oniromancie byzantin du Xe s. ; 2024-

Blandine de Germay, Former l’intériorité au XIVe siècle : l’Orationarium du célestin Pierre Poquet. Édition critique et commentaire ; 2020-

Julien De Ridder, Humanisme et révolution poétique au onzième siècle : recherches sur les carmina varia de Marbode de Rennes (en co-tutelle avec B. Van Den Abeele, Université de Louvain-la-Neuve) ; 2021-

Nicolas Mazel, Fortune des Héroïdes d’Ovide au Moyen Âge (XIe-XVe siècles) : domaine français, latin et italien (en co-tutelle avec M. Possamaï, Université de Lyon 2) ; 2021-

Anne-Claude Mérieux, Penser l’éducation du roi dans les romans des XIIe et XIIIe siècles : Alexandre, Arthur et Josaphat (en co-tutelle avec V. Fasseur, Université de Montpellier) ; 2021-

Felix Schultze, Recherches sur les manuscrits médicaux de la bibliothèque cistercienne d’Altzelle (co-dir. avec C. Cardelle de Hartmann, Université de Zurich) ; 2021-

UNIVERSITÉ DE GRENOBLE-ALPES

Sous la direction de Malika Bastin

Louisa Laj, Penser la tragédie grecque au XVIe siècle.

La thèse a pour objet l’étude de la réception de la tragédie grecque en Europe au XVIe siècle. À travers la collecte, la traduction et l’analyse des paratextes concernant le théâtre grec, on tentera de retracer la circulation des idées savantes sur la tragédie grecque et d’en apprécier le rôle, alors que la théorie du tragique prend forme en Europe. Il s’agira d’analyser la manière dont les discours savants ont formé sinon une idée essentialisante, du moins une conception cohérente de la tragédie grecque mais également d’étudier la manière dont la réflexion sur le théâtre antique a pu nourrir la création en langue vernaculaire.

Université Jules Verne d'Amiens

Sous la direction de Laurence Boulègue.

Vincent Bruni : Le De Imitatione (1541) de Bartolomeio Ricci : édition, traduction, commentaire (pédagogie et humanisme au XVIe siècle italien).

Comme le laisse entendre le titre, nous souhaitons proposer la première édition scientifique complète du traité sur l’imitation de Bartolomeo Ricci, le . Cette édition proposera une courte introduction, une transcription du texte basée sur l’édition aldine de 1557, une traduction en français, annotée, suivie d’un commentaire. Bartolomeo Ricci, humaniste italien né à Lugo en 1490 et mort à Ferrare en 1569, a consacré sa vie à l’enseignement, tout d’abord dans des écoles publiques puis au service de la famille d’Este, à Ferrare. Il devient le précepteur des deux fils d’Ercole II d’Este, Alfonso et Luigi. C’est à Alfonso qu’il dédie ses trois livres sur l’imitation, qui se présente comme des lettres adressées à son élève. Ce traité revêt donc une double dimension: dimension théorique en ce qu’il participe au débat littéraire intense de l’époque autour de la notion d’imitation; dimension pédagogique, puisque ce texte met en jeu la relation entre le professeur et l’élève et apporte à ce dernier des conseils pour progresser. Ce traité, connu des spécialistes, n’a pour le moment, en France comme à l’étranger, jamais été édité de manière scientifique et complète. Cette thèse se propose de répondre à ce manque.

Davide Bruno : La question féminine au tournant des XVe et XVIe siècles : l’Apologia mulierum (1529) de Pompeo Colonna (cotutelle avec I. G. Mastrorosa, U. de Florence).

À cheval sur le XVème et le XVIème siècle, en Italie et en Europe a eu lieu la production et la diffusion de nombreux ouvrages dédiés à la question féminine, en latin et en langue vernaculaire. Cette thèse vise à analyser un de ces textes, aujourd’hui encore plutôt méconnu, à savoir l’Apologia mulierum écrit par Pompeo Colonna (1479-1532) entre le 1525 et le 1530. En effet, l’Apologia contient des argumentations radicales sur le rapport entre les deux sexes, surtout pour ce qui concerne la possibilité de la participation politique des femmes. Les dates de composition de l’Apologia sont encore très débattues parmi les historiens qui s’y sont intéressés, même si certains passages du texte nous permettent de définir un arc temporel allant de 1525 à 1530. Au cours de sa vie, Pompeo Colonna, né à Rome le 12 mai 1479 et mort à Naples le 28 juin 1532, s’est en effet principalement dédié à sa carrière politique et religieuse, étant devenu Cardinal le 1er juillet 1517 sous le Pape Léon X puis vice-roi de Naples à partir du 1530. Bien que n’ayant pas laissé une vaste production littéraire, on sait qu’il avait eu des relations avec plusieurs intellectuels de son époque, notamment Paul Jove, à qui l’on doit une biographie de Colonna, mais aussi Agostino Nifo, auquel Pompeo écrivit une lettre reprise dans l’introduction du De pulchro et de amore libri du philosophe de Sessa Aurunca, témoignage de l’intérêt du Cardinal pour les questions philosophiques traitées dans le texte de Nifo. L’Apologia s’inscrit dans le contexte de la « Querelle des femmes », née en France vers la fin du XIVème siècle, comme le montre en particulier la rédaction, datant de 1404-1405, de la Cité des dames par Christine de Pizan, querelle reprise ensuite pour des traités en défense de femmes apparus en Italie dans la seconde moitié du XVème siècle et la première partie du siècle suivant. L’Apologia mulierum s’ouvre avec la lettre de dédicace à Vittoria Colonna, cousine du Cardinal, qui avait inspiré la rédaction du texte. Le reste de l’ouvrage est composé de deux livres, le premier contenant une réfutation des arguments misogynes sur la base des raisons médicales, philosophiques et bibliques, tandis que le deuxième présente un catalogue de dames célèbres qui s’étaient distinguées dans différentes vertus, liées surtout au domaine publique et politique. Nombreux études modernes, dont il faudra tenir compte lors de la rédaction de cette thèse, ont été dédié à l’abondante production phylogine du XVème et XVIème siècle, avec des approches littéraires, historiques mais aussi à travers des investigations conduites dans le champ des gender studies, toutefois l’Apologia mulierum n’a pas reçu l’attention qui mérite et son étude pourrait dévoiler certains aspects qui pourraient enrichir notre connaissance du débat sur la question féminine en Italie au début du XVIème siècle. Il s’agira donc d’étudier en premier lieu le contexte culturel et social dans lequel l’Apologia a été écrit et de mettre en relation cet ouvrage avec les autres textes qui, à la même période, ont été publiés sur la question des femmes. C’est à partir de ce tissu contextuel que pourra prendre sens l’analyse indispensable de l’héritage de la culture classique, en particulier de la philosophie antique, dans l’Apologia de Colonna et, plus largement, dans la controverse sur la question féminine du début du XVIe siècle. À cet égard, nous nous proposons d’analyser l’usage des sources classiques dans ce texte, avec un accent particulier sur Aristote, Cicéron et Plutarque, souvent cités par le Cardinal aussi bien dans la coté philosophique du traité que dans la liste des femmes célèbres qui supporte les argumentations phyloginiques. Au même temps, on prendra en considération les techniques argumentatives employés par l’auteur, avec l’intention de vérifier s’il y a eu une influence de la tradition rhétorique épidictique, antique et moderne, sur la rédaction du texte.

 

Lisa Pichon, Entre poésie et philosophie : la satire dans la pensée d’Isaac Casaubon (1559-1614) (co-dir. Aubert Baillot, U. de Lille), CD ; 2024-

 

Les traités humanistes de poiétique offrent une riche réflexion qui renouvelle non seulement la traditionnelle hiérarchie médiévale des disciplines, établie par la scolastique, mais déconstruit les habituelles frontières disciplinaires. Parmi les poéticiens du XVIe siècle, Isaac Casaubon (1559-1614), grand humaniste français huguenot, né à Genève, mort près d’Oxford, reste encore peu étudié. Il est vrai qu’il a écrit relativement peu de livres, si on le compare à certains de ses contemporains : ainsi a-t-il laissé surtout des commentaires philologiques, une abondante correspondance quadrilingue et un journal, dans lequel il consignait ses études. De ses œuvres personnelles, hors commentaires, la seule complète est le De Satyrica Graecorum poesi et Romanorum Satira, divisé en deux livres, originellement conçu comme allant de pair avec son impressionnant commentaire sur les satires de Perse. Les deux ouvrages, publiés la même année, en 1605, à Paris, où Casaubon reste dix ans à la demande d’Henri IV, sont issus de ses notes de cours, donnés à Genève puis à Montpellier. La réflexion de Casaubon sur la satire est donc nourrie et occupe une place à part dans son œuvre, et, plus généralement, dans son époque. Bien que Casaubon ait été appelé « phénix des lettres » ou « triumvir des lettres » à son époque, peu nombreuses sont les monographies à son sujet. Les dernières biographies qui lui sont consacrées datent du XIXe siècle (Mark Pattison, 1875 ; Louis Jules Nazelle, 1897) ; désormais, les recherches se concentrent surtout sur son intérêt pour les langues orientales (; Alastair Hamilton, 2009 et Anthony Grafton, 2011) et ses relations avec d’autres savants, en particulier avec Jules César Scaliger. Ses positions sur l’hermétisme et l’historiographie ecclésiastique ont également été étudiées dans quelques articles. La seule exception notable est le livre d’Hélène Parenty Isaac Casaubon helléniste : des studia humanitatis à la philologie, publié chez Droz, en 2009, dans lequel la savante retrace son parcours d’helléniste à travers ses commentaires d’œuvres grecques. Quant à son œuvre elle-même, les éditions les plus récentes ont toutes été publiées au XIXe siècle, à l’exception de sa correspondance (de 1610 à 1614), parue en 2018 chez Droz par les soins de Paul Botley. À la fin des années 2000, une édition des Éphémérides, son journal, a également été envisagée et annoncée, sans toutefois jamais avoir vu le jour, à notre connaissance. La réflexion de Casaubon sur la satire, pourtant nourrie, n’a donc pas donné lieu à de véritables études (excepté, notons-le, le mémoire de maîtrise d’Adriano de Scatolin, à l’Université Université de São Paulo, en 2003, en portugais, resté non publié : voir infra, bibliographie), et son De Satyrica Graecorum poesi et Romanorum satira attend encore une édition scientifique et une traduction française, ainsi qu’un commentaire approfondi.

 

Sous la direction de Nathalie Catellani

Florentin Maroye : Les traductions latines de trois comédies d’Aristophane (Les Guêpes, La Pais, Lysistrata) par Florent Chrestien (1541-1596).

Il s’agira, dans cette thèse, de décrire et de montrer comment les traductions d’Aristophane par Florent Chrestien et les apparats qui les accompagnent sont à la fois l’œuvre d’un érudit humaniste, helléniste et latiniste, et celle d’un acteur de son époque. L’analyse, dont la première approche sera donc philologique, se propose aussi d’étudier les possibles implications des engagements et positions de Florent Chrestien non seulement dans les paratextes, mais aussi dans ses choix même de traduction et dans ses commentaires. Notre travail se veut novateur en ce que les traductions de Florent Chrestien, mis à part quelques articles très utiles mais peu nombreux, n’ont pas fait l’objet d’une étude systématique. Florent Chrestien, néanmoins, du fait de la figure de protestant affirmé qui est la sienne et du fait de la place centrale qu’il occupe dans les débats de son temps est une figure centrale du XVIᵉ siècle français. C’est la raison pour laquelle notre sujet de thèse se propose d’observer la porosité qui existe entre les deux aspects de son activité. C’est grâce au trilinguisme de Florent Chrestien (français – latin – grec), sans doute la caractéristique la plus marquante de son œuvre, que nous comptons pénétrer la pensée de l’auteur, pour comprendre qu’elle ne doit pas être limitée à un exercice d’érudition ou de talent de philologue.

Université de Louvain-la-Neuve

Sous la direction d’A. Smeesters.

Elisabeth Aydin : Poésie et philosophie grecques dans l’humanisme français et néerlandais entre la seconde moitié du XVIe et la première moitié du XVIIe siècle.

Farah Mercier, Autour de Denis Petau (Dionysius Petavius s.j., 1583-1652) : étude du réseau relationnel d’un jésuite français.

Caroline Supply : La veine poétique néo-latine du deuil familial au tournant du XVe et du XVIe siècle en Italie. Étude de la construction du discours poétique et des représentations.

Université de Lyon 3

Université de PARIS 1 - PANTHÉON SORBONNE

Sous la direction de Dominique Couzinet

Michele Merlicco, Espace et mémoire dans l’œuvre de Francesco Patrizi (CD, co-dir. avec Guidi Giglioni, Università di Macerata) ; soutenance prévue début 2025.

Leonardo Graciotti, Sensus e sensibilia. L’Expositio libelli De sensu et sensato di Pietro Pomponazzi (co-dir. avec Guidi Giglioni, Università di Macerata) ; soutenance prévue en novembre 2024.

UNIVERSITE PARIS II PANTHEON-ASSAS

Sous la direction de Xavier Prévost

Gaëtan Ravoniarison, La pensée juridique de Claude de Seyssel (v. 1450-1520) : la tradition à l’épreuve de l’humanisme ; co-direction B. d’Alteroche, contrat doctoral ; 1re inscription en 2021.

Claude de Seyssel (v.1450-1520) est connu pour être l’un des principaux conseillers de Louis XII entre 1498 et 1515, et pour son ouvrage La Monarchie de France. Œuvre à prédominance politique, cette dernière a fait l’objet de toutes les attentions des historiens. Or, le conseiller savoyard est avant tout un juriste, formé au droit civil, au droit féodal et au droit canonique à Pavie et Turin. Son cours de droit civil – consistant en un commentaire du Digeste et du Code de Justinien –, enseigné lorsqu’il occupait la chaire de droit civil à la faculté piémontaise entre 1492 et 1497, a été publié en 1508. Toutefois, sa pensée juridique n’a fait l’objet d’aucune étude d’envergure. Pourtant, Claude de Seyssel s’inscrit dans une période de renouveau de l’étude du droit. Peu à peu les humanistes remettent en cause les travaux des bartolistes au début du XVIe siècle. Au cours de cette période charnière, il occupe des rôles centraux : conseiller ducal du duc de Savoie, conseiller royal de Louis XII, ambassadeur et député au sénat de Milan, évêque de Marseille puis archevêque de Turin. Ses travaux mêlent enseignement des textes antiques – il fût le premier à traduire en français des textes d’auteurs antiques grecs –, œuvres historiographiques, et théologiques. D’un point de vue juridique, sa vision pragmatique nous donne un aperçu d’une période encore sous-estimée en France que sont les règnes de Charles VIII et Louis XII. Tout l’objet de cette étude sera de démontrer comment Claude de Seyssel a absorbé et associé les méthodes bartolistes et humanistes pour en ressortir un enseignement et une vision du droit et des institutions qui lui sont propres.

Université Paris Est-Créteil (UPEC)

Sous la direction d’Anne Raffarin.

Caroline Benoit : Pour une nouvelle écriture de l’histoire de l’humanité à la Renaissance : les historiens grecs et leurs traductions latines dans le De inuentoribus rerum de Polydore Virgile (1499) (inscription prévue 2024).

Nicolas Brisbois : Les traductions latines des dialogues apocryphes de Platon par l’humaniste allemand Willibald Pirckheimer (codir. avec J. Hirstein, U. Strasbourg).

Notre projet de recherche consiste à présenter une édition du texte latin, une traduction française et un commentaire des traductions par l’humaniste allemand Willibald Pirckheimer des dialogues platoniciens considérés comme apocryphes. Ces travaux de traductions ont été publiés en 1523 à Nuremberg dans une édition permettant véritablement l’étude du Pseudo-Platon à la Renaissance. L’absence d’une édition moderne des travaux complets de Pirckheimer motive principalement notre projet de recherche. Nous proposerons dans un premier temps une édition critique de l’ensemble des dialogues platoniciens apocryphes que Pirckheimer a traduits, afin d’étudier la réception des idées platoniciennes d’abord à Nuremberg puis dans l’Europe germanique et au nord des Alpes. Nous fournirons ensuite un commentaire et une synthèse aussi bien philologique que philosophique, axés autour de la compréhension des idées platoniciennes et de leur intérêt en rapport avec le mouvement néoplatonicien qui, à partir de Florence, rayonne dans toute l’Europe. Nous serons donc amenés à comparer, quand cela est possible, la traduction de Pirckheimer avec celle d’autres humanistes pour constater les divergences dans les termes philosophiques employés. C’est par conséquent aussi vers Cicéron que nous nous tournerons pour saisir les différentes nuances philosophiques des termes employés. Ce travail de thèse pourra finalement donner lieu à une édition bilingue qui proposera à son lecteur un aperçu du travail d’un humaniste allemand à une période charnière de la culture européenne.

Mathilde Pommier : Admirabilia, miracula, mira exempla : rêves, présages, fantasmes dans la littérature humaniste : les Geniales Dies d’Alessandro Alessandri (1522).

Demiror quis sit ille Alexander ab Alexandro. Ainsi Erasme s’interroge-t-il au sujet d’Alessandro Alessandri dans une lettre du 14 mai 1533. Sur cet auteur nous ne disposons que de peu d’informations et surtout d’aucune étude récente consacrée à l’ensemble de son œuvre. Juriste et écrivain, il a écrit les Geniales Dies, œuvre composée de six livres et parue en 1522. Cet ouvrage a fait l’objet de trois éditions en 1522, par Giacomo Mazzocchi, en 1532 et 1539. André Tiraqueau rédige en 1614 un commentaire intitulé Semestria. Plus récemment Mauro di Nichilo a publié Giorni di Festa. Dispute umanistiche e strane storie di sogni, presagi e fantasmi, sélection de chapitres tirés des Geniales Dies et traitant de mirabilia (2014). En raison de leur structure et de la variété des thèmes abordés, il n’est pas évident de rattacher les GD à un genre littéraire. Cette œuvre a été considérée comme encyclopédique, paraencyclopédique mais aussi comme une miscellanée ou encore un manuel de savoir antique. Si les sujets traités dans les GD sont variés, les mirabilia, les rêves, présages et fantasmes y ont aussi leur place. Signes divins, miracles, merveilles de la nature, du monde ou encore de Rome, le merveilleux fascine dès l’Antiquité. Cet attrait pour les mirabilia est encore vivace au Moyen Age et ne faiblit pas par la suite. Les mirabilia surgissent en plusieurs endroits des GD et l’auteur s’efforce de citer ses sources et de traiter ce sujet avec la même rigueur que les autres thématiques. Loin de rejeter ces passages comme naïfs et crédules, nous nous demanderons comment le surnaturel s’articule au rationnel dans cette œuvre. Nous chercherons à comprendre l’intérêt des mirabilia dans un ouvrage abondamment documenté et pensé en vue de transmettre le savoir antique. Le choix des modèles et des sources d’Alessandro Alessandri pour produire ses récits merveilleux sera étudié. En tenant compte du contexte dans lequel écrit cet auteur humaniste, nous tâcherons de comprendre le regard qu’il porte sur les mirabilia rapportés par les Anciens. Nous nous questionnerons sur le contraste entre l’apparente légèreté du sujet et les chapitres d’érudition de l’ouvrage. La composition de l’ouvrage sera aussi analysée pour faire apparaître les choix opérés par Alessandro Alessandri d’insérer des mirabilia à différents endroits de son œuvre. Pour ce faire, tous les chapitres traitant du merveilleux seront traduits et commentés.

Ben Schoentgen : Rome triomphante : les enjeux d’une restauration.

« Rome triomphante » (Rome triumphans, 1459) le traité antiquaire qui se trouvera au centre de notre projet de recherche se situe à mi-chemin entre une compilation de sources antiques et un tableau encyclopédique des différents aspects de la société romaine (religion, institutions politiques, système judiciaire et économique). Pourtant, loin de constituer un ouvrage d’érudition purement autotélique, Rome triomphante, qui a été rédigée dans les années qui ont suivi la chute de Constantinople, est innervée d’une idéologie politique très forte et s’inscrit parfaitement dans le programme diplomatique du pape Pie II, dont Biondo était le secrétaire apostolique. Notre analyse se développera sur trois axes, à savoir les sources, l’approche historiographique et la réception. Dans un premier temps, il s’agit d’étudier le traitement des sources antiques. Alors que Biondo peut donner l’impression de chercher à s’effacer derrière l’auctoritas des auteurs anciens qu’il cite (Cicéron, Tite-Live, Aulu-Gelle), le choix des extraits, leur agencement et la manière dont il les commente sont loin d’être anodins et relèvent, a contrario, d’un travail de compilation extrêmement soigné. En outre, nous chercherons aussi à dégager dans l’œuvre de Biondo l’influence de certaines sources contemporaines qu’il ne cite jamais explicitement, mais qui ont nécessairement dû avoir une influence sur ses conceptions politiques et historiques. Ensuite, nous nous astreindrons à replacer l’approche historiographique de Biondo, ou, pour être plus précis, la façon dont il parvient à restituer le fonctionnement de l’administration publique de la Rome antique dans le contexte historique de son temps. En effet, il ne faut jamais faire abstraction du substrat idéologique de Rome triomphante et des circonstances politiques dans lesquelles Biondo a d’abord conçu le projet de cette somme antiquaire. Enfin la lecture qu’en ont faite les antiquaires et les juristes humanistes mérite d’être étudiée de plus près afin d’élucider les modalités précises de la réception de Biondo. À bien des égards, ce dernier constituera pour les savants du Cinquecento une source indispensable, voire un modèle à imiter.

Université de Reims

Sous la direction de Sophie Conte

Léa Gariglietti, Le livre sonore des amantes sonoritatis : réception de la Seconde sophistique dans le Theatrum veterum rhetorum de Louis de Cressolles (1620) (CD URCA) ; 2023-

Le Theatrum veterum rhetorum de Louis de Cressolles (1620) contribue à la réception de la seconde sophistique par le tableau qu’il offre des rhéteurs grecs d’époque impériale. La transcription, la traduction et l’annotation des chapitres 12 à 20 du livre III de ce traité de rhétorique jésuite mettront en valeur le caractère spectaculaire de l’éloquence des sophistes, source d’inspiration pour les orateurs et les acteurs du XVIIe siècle.

Université Roma Tre, Rome

Sous la direction de L. Marcozzi et G. Crimi

Rita Pasquale, Édition complète et commentée des poèmes latins de Pietro Bembo.

Sorbonne Université

Sous la direction d’Hélène Casanova-Robin

Hélène Bufort, Édition, traduction et commentaire des Neapolitani poematum Libri de Pietro Gravina (contrat doctoral).

Notre thèse consiste à éditer, traduire et commenter les Neapolitani Poematum Libri, de Pietro Gravina, édités en 1532. Il s’agit de redécouvrir une œuvre oubliée, qui est pourtant remarquable par ses qualités poétiques et par ses enjeux tant littéraires qu’historiques, enjeux qui sont représentatifs du XVIe siècle italien en littérature. Cette poésie d’éloge et de circonstance est indissociable du lieu et de l’époque qui l’a vue naître : Naples et les guerres d’Italie. Si quelques pièces s’attachent à sublimer le paysage napolitain, la plupart d’entre elles sont adressées à des personnalités historiques, déterminantes dans l’histoire de Naples. On y trouve des vice-rois espagnols, des princes italiens, Charles Quint, deux papes, des chefs de guerre, et des membres de la famille du condottiere Prosper Colonna, tels que son fils Vespasien. Nous préciserons la relation d’amicitia, au sens antique ou de clientélisme que Pietro Gravina entretenait avec ces « patrons ». Les critères larges et complexes de l’amicitia antique permettent-ils de comprendre ce type de lien ? Quel était le degré d’intimité entre le poète et son destinataire ? Ces questions qui pourront nous éclairer sur les réseaux politico-culturels de l’époque, ainsi que sur le statut du poète moderne à la Renaissance, nous nous les poserons aussi pour une autre catégorie de destinataires : les écrivains contemporains, avec qui Gravina entretenait une relation plus familière. Nous voudrions montrer que Pietro Gravina a été une figure majeure de l’humanisme méridional, notamment à Rome et à Naples, où il a séjourné plusieurs années et intégré des académies prestigieuses. Son œuvre s’est ainsi trouvée enrichie par une continuelle interaction avec les travaux littéraires de ses contemporains, et son importance se révèle précisément au sein des réseaux culturels de l’époque, très proches des cercles de pouvoir, notamment de la cour de Naples. Pour traiter la problématique historico-littéraire, nous ne traiterons pas, de manière séparée, l’enjeu historique, puis l’enjeu littéraire. Nous citons ici l’ouvrage de Susanaa de Beer, intitulé The Poetics of patronage, la poétique de clientélisme, objet d’étude souvent négligé dans les recherches modernes sur ces poètes humanistes. La méthodologie qu’elle propose nous a aidée à comprendre l’inextricabilité des enjeux historiques et littéraires, lorsqu’il est question de clientélisme. Dédiées à des personnages historiques, les pièces de Gravina, en faisant leur éloge, doivent en effet être dotées de grandes qualités littéraires, que l’on mesure à l’époque à l’aune des sources antiques : c’est une condition nécessaire pour que le poète, Pietro Gravina, puisse célèbrer, son « patron », et en obtenir des faveurs, telle que la charge de chanoine du Duomo de Naples que le vice-roi Gonsalve de Cordoue lui accordera vers 1505. C’est ainsi que le traitement de l’héritage antique, typique des études humanistes, se trouve revivifié, dans les Neapolitani poematum libri. Ainsi, l’épigramme liminaire est un chant à la gloire de Prosper Colonna comparé aux plus grands généraux romains, tels que Fabius Maximus Cunctator, où les références à Tite-Live et à Virgile se multiplient, comme l’a souligné John Nassichuk dans son étude. En fournissant des genres, des motifs, des tournures d’éloge, les modèles de la poésie antique courtisane, Horace, Tibulle, Ovide, Properce, Martial, Stace et bien sûr Claudien, nourrissent constamment la poésie de Pietro Gravina. En les comparant aux productions poétiques contemporaines, nous voudrions montrer que les Neapolitani poematum libri constituent une oeuvre particulièrement érudite et qu’ils reprennent la veine antique pour l’infléchir avec originalité. Par ses vers, Pietro Gravina réussit à immortaliser son « patron », en le décrivant comme un héros de guerre, qui concentre les vertus antiques de différents guerriers romains que les poètes augustéens ont eux-mêmes chantés dans leurs poèmes.

Gabriele Cascini, Formes du comique dans les Dialogues latins de Giovanni Pontano : entre sources antiques et arts du spectacle (codir. avec G. Germano, U. de Naples Federico II ; contrat doctoral).

Les cinq dialogues latins de Giovanni Pontano (1429-1503), selon l’ordre traditionnel Charon, Antonius, Actius, Aegidius et Asinus, sont aujourd’hui évalués comme des chefs-d’œuvre de la littérature de la Renaissance. Cependant, la considération de la valeur littéraire des dialogues est une acquisition assez récente : à l’époque humaniste, en effet, la circulation du corpus s’arrête définitivement au milieu du XVIe siècle, lorsque l’expansion de la culture vernaculaire marque la disparition des grandes œuvres contemporaines en latin de la scène littéraire. Après les sept éditions publiées entre 1501 et 1520, il faudra attendre 1874 pour que le Charon soit publié en annexe d’une monographie savante de Carlo Maria Tallarigo. Pontano écrit ses dialogues sur une période de trente ans (1470-1503), tout en effectuant à Naples le cursus honorum standard d’un homme de lettres à l’époque des principautés. D’abord au service d’Alphonse Ier d’Aragon, puis de son fils Ferrante, il participe à l’ambiance fertile de la cour aragonaise, un lieu d’ « irripetibili incontri di linguaggi e culture, dove coesistono livelli intellettuali assai differenziati per qualità e destinazione ». Les dialogues reproduisent cette richesse à travers une pluralité de situations dramatiques: les personnages apparaissent en tant que porteurs de visions du monde, qu’ils expriment à travers un usage différent de la parole. Le groupe des sodales appartenant à l’Accademia Pontaniana est environné de types plus extravagants et populaires, comme les musiciens, les saltimbanques et les poètes improvisateurs. La figure rhétorique de l’antiphrase, qui imprègne ces dialogues , donne un sens supplémentaire à cette pratique de représentation et autoreprésentation : le renversement, stylème que Bakhtine indique comme élément fondateur du comique tout court, conduit à une confusion des rôles, et reflète les angoisses de l’intellectuel à la recherche d’une identité. Le sujet de l’antiphrase est en effet Pontano lui-même, qui joue le rôle de l’érudit, du diplomate, du poète, du héros épique Pontius, et autres encore. Le déguisement et le renversement carnavalesques sont également une transposition littéraire des pratiques qui caractérisaient les moments codifiés et circonscrits de la festa di corte. La festa, déjà topos bien représenté dans la comédie classique, constitue l’atelier artistique et littéraire qui conduira, au XVIe siècle, à la naissance du théâtre napolitain moderne. Le statut hybride du genre dialogique permet à Pontano de développer le discours à travers des modes dramatiques-performatifs qui reflètent, dans le texte écrit, les pratiques d’une culture encore fortement marquée par l’oralité. L’opération est menée par l’imitatio de Plaute, auteur qui connaît une renaissance après son oubli médiéval. Bien que Pontano n’ait pas écrit de comédie dans le sens classique du terme, l’humaniste concrétise une longue pratique de lecture du dramaturge antique, qui est élu au rang de véritable auctoritas. Outre les éléments plus génériquement structurels (situations comiques, temps comiques et scéniques, masques dramatiques, etc.), c’est la langue de Plaute qui a inspiré Pontano pour modeler sa propre langue, et qui montre une intention mimétique de l’oralité. Le résultat est un pastiche, riche en expressions vernaculaires ainsi qu’en néologismes et archaïsmes, marqué par une varietas désignée comme critère stylistique dominant. L’intérêt de Pontano pour le comique plautinien a une double fonction : d’une part, il témoigne du rôle de référence que Plaute assume pour un auteur humaniste à la recherche d’une langue qui ne soit pas purement classique, mais vivante, proche du parlée ; d’autre part, de manière apparemment paradoxale, il a une fonction « légitimante », puisque, par la marque de l’auctoritas, il institutionnalise un nouveau langage comique, caractérisé par sa matrice contemporaine.

Adrian Faure, Scipion l’Africain entre Antiquité et Renaissance : réélaboration morale, politique et poétique d’une figure littéraire et artistique (codir. Avec É. Rosso, Sorbonne Université ; contrat doctoral).

Ce travail de thèse tend à illustrer la richesse à la fois littéraire et artistique dont se revêt la figure de Scipion l’Africain sous la plume des humanistes et sous le pinceau des peintres italiens des XIVe et XVe siècles.

Lucas Fonseca, Édition, traduction et commentaire du recueil Parthenopeus siue Amores de Giovanni Pontano (CD ENS- co-tutelle A. Iacono, Università degli Studi di Napoli-Federico II) ; 2020-

Alessia Grillone, Digitalizzazione ed edizione digitale delle traduzioni latine umanistico-rinascimentali dell’Etica di Aristotele nei codici della Biblioteca Nazionale di Torino (co-dir. E. Malaspina, U. Turin), thèse financée dans le cadre du projet BINARI (La BIblioteca Nazionale per ARIstotele) de la Bibliothèque nationale de Turin ; 2023-

Édition critique et commentaire de la traduction latine de l’Éthique à Nicomaque d’Aristote par l’humaniste byzantin Giovanni Argiropulo.

Paméla Mauffrais, Édition, traduction et commentaire de l’Isottaeus Liber de Basinio de Parme (contrat doctoral).

Cette thèse porte sur la traduction et le commentaire de l’Isottaeus Liber (1449) du poète humaniste Basinio de Parme (1425-1457). L’Isottaeus est un poème épistolaire en distiques élégiaques qui met en scène le souverain de Rimini, Sigismond Malatesta, sa bien-aimée, Isotta degli Atti, et le Poète, qui se ménage des interventions directes dans leurs échanges. L’œuvre s’inscrit dans la tradition des Héroïdes d’Ovide et, si elle a été éditée par F. Ferrucci en 1922, elle n’a jamais bénéficié jusqu’à ce jour de traduction intégrale en langue moderne. Nous voudrions étudier la façon dont cette œuvre renouvelle la forme élégiaque augustéenne et témoigne de l’histoire politique et culturelle de Rimini.

Sous la direction d’Anne-Pascale Pouey-Mounou

Anne Lemerre-Louërat, La poésie des météores, de l’humanisme latin à la Pléiade (co-dir. avec H. Casanova- Robin) ; 2017-

Nicolas Souhait, Dorat pédagogue de la langue française. De la poétique trilingue à l’illustration du français dans la poésie de la jeune Pléiade (1549-1556) ; soutenance prévue le 6 décembre 2024.

Sous la direction d’Émilie Séris

Lorène Bellanger, Édition des Carmina de Jean Commire, poète néo-latin jésuite du XVIIe siècle : traduction, annotation, commentaire (contrat doctoral) ; soutenance le 30 novembre 2024.

Les Carmina de Jean Commire, poète jésuite français de la seconde moitié du XVIIe siècle, sont un recueil de poèmes de circonstances néo-latins contemporain de l’Art poétique de Nicolas Boileau et des Réflexions sur la poétique de René Rapin. Cette poésie formule en latin les mêmes idées que celles qui ont été développées par les théoriciens du classicisme dans leurs ouvrages français. Elle complète ainsi selon l’intuition de Roger Zuber dans « La singularité néo-latine du XVIIe siècle français » l’appréhension partielle et exclusivement française que l’on a de ce mouvement fondamental dans la culture et l’histoire littéraire du pays. L’édition critique des Carmina de Jean Commire présente une traduction du texte latin accompagnée d’un apparat critique, d’un apparat des sources et d’une annotation abondante qui élucide les circonstances historiques, littéraires et religieuses dont les poèmes font état. Le commentaire cherche à situer le recueil néo-latin de Jean Commire par rapport au courant littéraire du classicisme pendant la deuxième moitié du XVIIe siècle. Dans une première partie, nous étudions la dimension circonstancielle des Carmina et en particulier les différents types de destinataires de l’œuvre : le premier chapitre met en évidence les relations du poète avec la communauté de la République des lettres dans sa dimension savante européenne. Puis les pratiques de mécénat constitutives du champ littéraire au XVIIe siècle qui informent les poèmes du recueil sont ensuite évoquées : la relation de mécénat, l’art de l’éloge et l’assimilation de la compagnie de Jésus à une figure mécénique en sont autant de témoignages. Enfin, le recueil est tributaire de la politique de propagande déployée autour de la figure du monarque absolu. Louis XIV apparaît dans les Carmina comme le mécène par excellence, dont le poète relaie les images et les mythes et dont il légitime le pouvoir. Après cette première étude prosopographique, nous présentons une étude poétique des Carmina de Jean Commire : nous analysons les rapports entre le recueil et les textes qui développent les théories et les caractéristiques du mouvement classique dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Dans un premier temps est étudiée la présence de l’héritage humaniste dans le recueil : nous mettons en lumière les modèles antiques du poète, ainsi que sa position dans les débats classiques entre imitation puriste ou éclectique. Enfin, la conception de la littérature telle qu’elle apparaît dans le recueil repose sur la théorie poétique antique. Dans un deuxième temps, nous nous concentrons sur l’influence de l’esthétique mondaine, deuxième pilier du classicisme, dans les Carmina. En effet, la présence des idéaux puristes ainsi que de la poétique de la conversation dans le recueil témoigne de la part que prend la mondanité dans la pensée classique. Enfin, la mise en rapport des fables de Jean Commire avec celles de La Fontaine souligne encore une fois l’ancrage des poèmes néo-latins des Carmina dans l’esthétique de leur temps et leur apport à l’élaboration du courant du classicisme.

Colloques, congrès et programme de recherche 2024-2025

COLLOQUES, CONGRES & PROGRAMMES DE RECHERCHE 2024-2025

Colloques et journées d’études

  • 25-28 septembre 2024, Nüremberg, Friedrich Alexander Universität : « Das Epos im lateinischen Westen (4. bis 15. Jahrhundert), 10e congrès international de latin médiéval, org. M.C. Ferrari (Friedrich Alexander Universität Erlangen-Nürnberg) et J. Ziolkowski (Harvard University) ; mittellatein.phil.fau.de/epos- 2024
  • 26 octobre 2024, Sélestat, Bibliothèque humaniste de Sélestat : « La guerre des paysans en Alsace au printemps 1525 », journée d’études, org. G. Braeuner et J. Hirstein ; hirstein@unistra.fr
  • 7-8 novembre 2024, Paris, Sorbonne Université Lettres : « L’Europe “en désastré visage” ? Calamités, désastres et catastrophes à la Renaissance », 1er colloque du Pôle Europe et Renaissance en Sorbonne, org. J. Goeury, N. Leroux et E. Lurin ; goeury@sorbonne-universite.fr
  • 14-15 novembre 2014, Amiens, Université de Picardie Jules Verne : « L’éloquence académique en Europe de l’humanisme aux Lumières (XVe-XVIIIe siècle) », colloque international, org. L. Claire et I. Walser- Bürgler ; claire@u-picardie.fr
  • 14-15 novembre 2024, Athènes, École Française d’Athènes : « Les nouvelles vies des divinités grecques en Europe du XIVe au XXe siècle », colloque international, org. C. Gaullier-Bougassas (Université de Caen- Normandie, CRAHAM-CNRS, UMR 6273) dans le cadre du projet ERC Agrelita) ; gaullier- bougassas@unicaen.fr
  • 15-16 novembre 2024, Royaumont, Abbaye de Royaumont : « Ils y perdront leur latin » (Camille Saint- Saëns) : enjeux polémiques de la prononciation du latin chanté en France (1880-1914) », org. V. Leroux (EPHE, PSL), C. Reynaud (EPHE, PSL), T. Vernet (Responsable du Département des Bibliothèques et ressources de l’Abbaye de Royaumont) et F. Schaffenrath (Directeur du Boltzman Institut d’Innsbrück)
  • 16 novembre 2024, Paris, Sorbonne Université : « Inscriptions : des textes aux musées », journée d’étude, org. S. Hériché-Pradeau, S. Lefèvre et G. Parussa ; heriche_pradeau@orange.fr
  • 21-22 novembre 2024, Créteil, Université Paris Est Créteil : « Les institutions romaines dans la culture antiquaire et historiographique des XVe et XVIe siècles : représentations et interprétations », colloque, I.G. Mastrorosa (Université de Florence) et A. Raffarin (UPEC ; anne.raffarin@gmail.com
  • 25 novembre 2024, Paris, Sorbonne Université (Maison de la Recherche) : « “Voyager, c’est traduire”. Découvrir, désigner et décrire l’œuvre d’art dans la littérature viatique entre France et Italie (XVIe– XVIIe siècles) », journée d’étude, J. Castiglione (Sorbonne Nouvelle), A. Lionetto (Sorbonne Université) et A. Sconza (Sorbonne Nouvelle) ; arterm.paris@gmail.com
  • 5-6 décembre 2024, Paris, Institut catholique (Institut d’Études Médiévales) : « À quoi sert d’étudier le Moyen Âge aujourd’hui ? », colloque, org. P. Bermon (LEM/CNRS-PSL, IEM) et D. Poirel (CNRS/IRHT, IEM) ; bermon@icp.fr
  • 11-12 décembre 2024, Reims, Université de Reims Champagne-Ardenne : « Poésie et prophétie : conversation inspirée ? », colloque international, X. Lafontaine (U. Reims Champagne-Ardenne) et Morvan (U. de Nantes) ; xavier.lafontaine@univ-reims.fr
  • 21-22 janvier 2025, Turin, Université de Turin : « Letters, Communities of Ideas and Cultural Exchanges from the late Middle Ages to the Renaissance », colloque international, org. S. Iaria et E. Ardissino dans le cadre du projet « Cultural exchanges, network and community in early humanist Europe. The case of Aeneas Silvius Piccolomini (EuroCult) » ; iaria@unito.it
  • 28-29 janvier 2025, Dijon, Université de Bourgogne : « Présentation des auteurs bourguignons », journées d’étude dans le cadre du projet Burgundia Humanistica, S. Laigneau ; Sylvie.Laigneau-Fontaine@u- bourgogne.fr
  • 6 mars 2025, 14h-18h, salle Mariette, INHA, « Écritures mythographiques », F. Prescendi (EPHE-PSL) et G. Pironti (EPHE-PSL) en collaboration avec V. Leroux (EPHE-PSL) et C. Bonhert (Université de Reims Champagne-Ardenne) ; pour le lien Zoom, écrire à francesca.prescendi-morresi@ephe.psl.eu
  • 7-8 mars 2025, Créteil, Université Paris Est Créteil : « Dialogue sur l’Antiquité et ses prolongements », collaboration entre les universités de Créteil, Barcelone et Neuchâtel ; anne.raffarin@gmail.com
  • 14 mars 2025, Nantes, Université de Nantes : « Ve journée des jeunes chercheurs de la SEMEN-L », Boijoux, A. Dedieu et A. Morvan ; deborah.boijoux@univ-nantes.fr
  • 20-22 mars 2025, Boston, Marriot Copley space – Westin Copley space – Sheraton Boston : « 71st Annual Meeting of the Renaissance Society of America », org. Renaissance Society of America et Shakespeare Association of America ; https://www.rsa.org/general/custom.asp?page=RSABoston2025
  • 6-7 mai 2025, Louvain-la-Neuve, Université Catholique de Louvain-la-Neuve : « Nouvelles perspectives sur les correspondances néo-latines de la première modernité », journées d’étude internationales, org. F. Mercier et A. Smesteers ; mercier@uclouvain.be
  • 14-16 mai 2025, Lyon, ENS Lyon-EnnsiB : « Imprimeurs et libraires en réseaux : communautés d’idées, parentèles et dynasties dans la production du livre en Europe, 1500-1650 », colloque international, org. Furno (IHRIM, Ens Lyon), M. Jourde (Ens Lyon, IHRIM) et M. Walsby (Centre Gabriel Naudé, Enssib) pour le 50e anniversaire de l’association et de la revue Renaissance, Humanisme et Réforme (1975- 2025) ; martine.furno@ens-lyon.fr
  • 24 mai 2025, Londres, Warburg Institute : « Carmina nunc mutanda : confessionalizing tendencies in Neo- Latin poetry of the Reformation period », colloque international, org. N. Hess et L. Nicholas ; hess@sas.ac.uk
  • 4-6 juin 2025, Tours, CESR : « Lecturae Boccaccii. Lectures du De casibus virorum illustrium », colloque international, org. S. Ferrara (Université de Tours/CESR), F. Meier (Georg-August Universität, Göttingen), M. Monti (Università cattolica del Sacro Cuore, Milano), G. Frosini (Università di Siena, Presidente dell’Ente nazionale Giovanni Boccaccio) et E. Filosa (Vanderbilt University, Présidente de l’American Boccaccio Association) ; sabrina.ferrara@univ-tours.fr

-12-13 juin 2025, Paris : Colloque organisé par l’IEHM (universitat de les Illes Balears), l’IHD Jean Gaudemet (université Paris-Panthéon-Assas) et l’IRM (université de Bordeaux), avec le soutien de l’IUF, sous la direction de X. Prévost, R. Ramis Barceló et L.-A. Sanchi : Qu’est-ce que l’humanisme juridique ? What is Legal Humanism? ¿Qué es el humanismo jurídico? Che cos’è l’umanesimo giuridico?

  • 14-20 juillet 2025, Aix-en-Provence, Aix Marseille Université : « Neo-Latin, Language and Languages », 19e congrès de l’IANLS, C. Pieper (Université de Leyde) et B. Charlet-Mesdjian (Aix Marseille Université) ; c.pieper@hum.leidenuniv.nl
  • 18 juillet 2025, Aix-en-Provence, Aix Marseille Université : concert-conférence, V. Leroux dans le cadre du congrès de l’IANLS

Projets de recherche

  • « AGRELITA » : ERC dirigée sur la réception de l’Antiquité grecque en Europe occidentale pré-moderne par C. Gaullier-Bougassas (https://agrelita.hypotheses.org/a-propos). Se situant aux frontières des études littéraires, de l’histoire du livre et de l’histoire de l’art, l’ambition d’AGRELITA est d’explorer la question de la réception par une entrée nouvelle : l’étude des appropriations littéraires et artistiques de la Grèce ancienne par des auteurs qui, des années 1320 à 1550, n’ont pas été en contact direct avec les œuvres grecques, ont accès à des sources latines diverses et, dans un processus de réception active qui relève avant tout de la création littéraire et artistique, choisissent l’écriture et l’illustration d’œuvres en langues vernaculaires. AGRELITA étudiera leur création de l’objet « Grèce ancienne » : comment ils élaborent leurs représentations de la Grèce ancienne en tant que telle, dans ses spécificités et son altérité, et en même temps inventent des liens entre elle et leur propre univers spatio-temporel, pour l’ériger en héritage. Contact : catherine-bougassas@orange.fr
  • « Burgundia Humanistica » : programme dirigé par S. Laigneau-Fontaine, sur les humanistes bourguignons (XVIe et XVIIe siècles). Projet soutenu par le Conseil Régional de Bourgogne, par un financement et un contrat doctoral (E. Ghiringhelli, la Continuation des Fastes d’Ovide par le Dijonnais Claude-Barthélemy Morisot (1649), édition, traduction, commentaire du livre VII, sous la de S. Laigneau-Fontaine, u. Dijon, et Wampfler, u. Reims). Plusieurs travaux terminés ou actuellement en cours appartiennent à ce programme, par exemple la publication par N. Istasse de Joannes Ravisius Textor, un régent humaniste à l’aube de la Renaissance française (Genève, Droz,  2020)  ou l’édition,  traduction,  commentaire  en  cours  de la Gigantomachie de l’Autunois Jacques Guijon (1658). Le corpus est immense et varié (textes de droit, de médecine, tumuli, éloges, correspondances, poésies diverses). Contact : sylvie.laigneau-fontaine@u- bourgogne.fr.
  • « HumanA, Humanismes Aquitains / Humanisme Aujourd’hui en Nouvelle Aquitaine », programme de l’Université Bordeaux-Montaigne, Centre Montaigne, direction V. Giacomotto-Charra (https://centre- huma-num.fr/projets-du-drmt/humana.html). Le projet HumanA s’est donné pour but de renouveler l’étude des milieux intellectuels aquitains entre la fin du XVe siècle et le premier tiers du XVIIe siècle, en dressant un panorama des grandes figures d’érudits et de savants qui y fleurirent à la Renaissance, mais demeurent aujourd’hui dans l’ombre d’auteurs plus célèbres. Il souhaite également faire mieux connaître, au- delà de Bordeaux ou Poitiers, les différents foyers de l’humanisme dans ce qui constitue aujourd’hui la grande Aquitaine. Plusieurs travaux et journées d’étude ont d’ores et déjà permis d’éclairer la richesse et la variété de la culture humaniste régionale et ses réseaux lettrés, que ce soit dans le milieu des parlementaires et juristes, des médecins ou encore des pédagogues, en particulier au collège de Guyenne, et ce quelle que soit la langue d’expression choisie par ces érudits. Contact : violaine.giacomotto@u-bordeaux-montaigne.fr
  • « Humanistica Helvetica », projet de recherche dirigé par Amherdt (Université de Fribourg) et financé par le Fonds National Suisse (2020-2028), a pour but de faire connaître la littérature latine humaniste du XVIe et de la première partie du XVIIe siècle en Suisse par le biais d’un portail Internet bilingue français-allemand (https://humanistica-helvetica.unifr.ch). Ce portail propose une introduction générale à la littérature latine dans la Suisse de l’époque, présente les différents genres littéraires (comme le théâtre, l’autobiographie ou l’épigramme) et étudie plusieurs thématiques particulières (comme le patriotisme ou l’éducation). La vie et l’œuvre de six auteurs représentatifs (parmi lesquels Conrad Gessner et Henri Glaréan) font l’objet d’introductions spécifiques. À cela s’ajoute une liste de tous les humanistes suisses, avec de brèves indications sur leur vie et leur œuvre. Enfin, le portail publie déjà près de 150 textes sélectionnés parmi les œuvres d’une cinquantaine d’écrivains. Tous les textes édités sur le portail sont traduits en allemand et en français, commentés et accompagnés d’une reproduction du manuscrit original ou de l’édition (généralement la première) d’où ils sont tirés. De nombreux chercheurs extérieurs ont d’ores et déjà publié des contributions sur Humanistica Helvetica. Contact : david.amherdt@unifr.ch.
  • « IThAC » : projet de recherche ANR piloté par M. Bastin-Hammou (Université de Grenoble) et mené en collaboration avec l’UMR HiSoMA (Lyon III) autour d’une équipe de 15 chercheurs membres de Litt&Arts et d’HiSoMA. L’ANR IThAC a pour objectif l’étude de la réception du théâtre antique dans l’Europe du XVIe siècle à travers l’analyse du corpus des paratextes savants imprimés qui lui sont alors consacrés, et la mise à disposition de la communauté scientifique de la traduction de ce corpus en français, grâce à la construction d’une interface numérique évolutive. On fait l’hypothèse que la collecte, la traduction et l’analyse de ce corpus, longtemps négligé parce que difficilement accessible matériellement et parce que très largement rédigé en latin, voire en grec, permettront de saisir à la fois comment le théâtre antique a été reçu et compris par ses « inventeurs » dans l’Europe du XVIe , mais aussi comment les idées et les méthodes qu’ils véhiculent, à l’heure où s’inventaient aussi bien le théâtre moderne que la philologie, ont circulé et se sont développées grâce notamment à leur large diffusion rendue possible par l’imprimé (https://ithac.hypotheses.org/).
  • « LiBer » : projet de recherche ANR sur la traduction de trois Décades de Tite-Live par Pierre Bersuire († 1362), l’Université Lumière Lyon 2 et le laboratoire CIHAM (Histoire, Archéologie, Littératures des Mondes Chrétiens et Musulmans Médiévaux), UMR 5648. Promoteurs : M. Possamaï et C. Contact : cedric.giraud@unige.ch
  • « Littératures, philosophie et histoire à l’Âge Regards croisés (XVe-XVIIe siècles) », dir. L. Boulègue (UPJV-UR 4284 TrAme) et I. G. Mastrorosa (U. de Florence-SAGAS) : ce programme scientifique et pédagogique transdisciplinaire vise, à partir de l’étude des textes, à mettre en perspective le traitement humaniste de diverses questions politiques, culturelles et sociales au croisement des approches historique, littéraire, philosophique et artistique. Si le point de départ est philologique et littéraire, lato sensu, il pourra aussi susciter l’intérêt de collègues historiens et historiens de l’art autour de deux axes : les écrits philosophiques et religieux ; la question féminine dans la réflexion du premier âge moderne, du XVe au XVIIe siècle. Cette dernière thématique est l’objet d’un séminaire international (5 à 7 séances par an).
  • « Natale Conti, Mythologia (1567-1527) » : projet dirigé par C. Bonhert à l’Université de Reims- Champagne-Ardennes. Les Mythologiae libri decem de Natale Conti, publiés pour la première fois à Venise en 1567, servirent d’ouvrage de référence dans toute l’Europe pendant plus de deux siècles : les étudiants, les artistes, les poètes, les librettistes d’opéra, les médecins, les philosophes et le public lettré de l’Europe des XVIe-XVIIIe siècles y puisèrent une connaissance encyclopédique sur les cultes et les croyances de l’Antiquité. Le site Natale Conti, Mythologia, 1567-1627 (https://eman-archives.org/Mythologia/) présente l’édition numérique de quatre états de ce texte en mutation (Venise 1567, Francfort 1581, Lyon 1612 et Paris 1627) : plus qu’une œuvre, la Mythologie constitue un corpus foisonnant auquel collaborèrent éditeurs, correcteurs, traducteurs et Le projet est en cours de réalisation et accueille volontiers de nouvelles participations. Contact : celine.bohnert@univ-reims.fr
  • « Relics » : le réseau international de recherche RELICS rassemble des chercheurs intéressés par le rôle dynamique du latin en tant que langue littéraire et culturelle européenne. RELICS est l’initiateur et le coordinateur d’un réseau de recherche scientifique plus vaste appelé « Littératures sans frontières. Une étude historique – comparative de la transnationalité littéraire prémoderne ». Ce projet collaboratif se concentre sur les littératures prémodernes après l’Antiquité à caractère transnational et dans les limites géographiques englobant l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe : latin, grec byzantin, Arabe et hébreu – Yiddish –
  • « Les représentations du souverain dans les littératures de la première modernité : Pays de Bohême et France », projet de  recherche  PHC  BARRANDE  2024  dirigé  par  Leroux  (EPHE,  PSL)  et Slavíková (Prague, Institut de philosophie). Membres du projet : C. Absil (doctorante EPHE, PSL), Dubarry (doctorante EPHE, PSL), S. Péquignot (EPHE, PSL), V. Pelc (doctorant, Prague, Institut de philosophie), L. Storchová (Prague, Institut de philosophie), M. Vaculínová (Prague, Institut de philosophie). La représentation des souverains occupe une place prépondérante dans les différents genres de la littérature latine et vernaculaire des XVIe et XVIIe siècles. L’objectif de ce projet est de confronter deux aires géographiques, la France et la Bohême, mais aussi des corpus, des points de vue et des méthodes. La plupart des membres de l’équipe sont des spécialistes de l’humanisme et de la littérature néo-latine et un enjeu important sera de repérer et d’analyser des œuvres latines encore peu explorées, puis de les confronter à la littérature vernaculaire, mais aussi à des écrits liés à l’activité diplomatique, en particulier les journaux d’ambassade et les ouvrages sur l’ambassadeur, d’où la présence d’un historien de la diplomatie.
  • « Ricercar » : programme de recherche en musicologie créé par le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance avec le concours de l’Université de Tours, du CNRS, et du Ministère de la Direction Vendrix.
  • « Tacitus on line » : le projet Tacitus On Line, porté par L. Autin (SU) et I. Cogitore (UGA), propose une édition numérique native des principaux commentaires renaissants à Tacite (http://tacitus.elan-numerique.fr/), depuis les Adnotationes d’André Alciat (1517) jusqu’aux Schediasmata de Jean Gruter (1607), tels que rassemblés dans l’anthologie de Pierre Chevalier parue à Paris en En tirant profit des outils électroniques, il s’agit de réfléchir aux formes et aux spécificités du commentaire à Tacite au XVIe siècle. À une époque où la place dans le canon de l’auteur des Annales, réputé obscur et accusé d’impiété, demeure fragile, puisqu’on lui préfère le style de Tite-Live parmi les historiens et de Cicéron parmi les prosateurs, et avant le basculement dans un âge tacitéen au XVIIe siècle et l’essor du tacitisme, l’étude des commentaires du XVIe siècle permet de mesurer la prudence avec laquelle les lecteurs humanistes de Tacite tentent de montrer, dans un contexte hostile, l’actualité politique, philosophique, littéraire de l’historien. Le projet se montre sensible au rôle des citations, à l’évolution diachronique des types d’observation des humanistes, aux relations entre le genre du commentaire et celui du discours ou du traité, et, plus généralement, à la culture littéraire, intellectuelle et politique des penseurs de la première modernité. Contact : louis.autin@sorbonne-universite.fr ou isabelle.cogitore@univ-grenoble-alpes.fr

 

Cours et séminaires 2024-2025

CNRS (Centre Norbert Elias et CRH)

Clémence Revest et Benoit Grévin

Séminaire de latin médiéval et renaissant pour historiens à l’ENS Paris : https://histoire.ens.fr/latin- medieval-et-renaissant-pour-les-historiens.html ; le séminaire est constitué de deux modules de dix séances chacun visant à approfondir la connaissance du latin pratiqué aux XIIe-XVe siècles par l’étude commentée de textes dans une optique interdisciplinaire (traductions, problèmes d’analyse linguistique et stylistique, aspects historiques, aspects rhétoriques), mais dans une perspective avant tout historique. L’alternance entre un semestre consacré à des formes d’écriture proprement médiévales, et un autre à des formes d’écriture renaissantes en partie néo-classiques donne une vue complémentaire sur les différentes pratiques du latin au bas Moyen Âge.

CNRS (IHD)

Luigi-Alberto Sanchi avec Prévost Xavier (Université de Bordeaux, IRM – IUF)

L’Institut d’histoire du droit Jean Gaudemet de l’université Paris-Panthéon-Assas, en collaboration avec l’Institut de recherche Montesquieu de l’université de Bordeaux et l’Institut universitaire de France, organise des séances de séminaire qui ont lieu au Collège Sainte-Barbe, en salle Collinet (4 rue Valette, 75005 Paris, 3e étage), le vendredi de 14h30 à 16h30. Les séances sont publiques. Elles peuvent également être suivies en ligne en écrivant à humanisme.juridique@gmail.com

Année 2025 : Humanisme juridique et utopie

-Vendredi 17 janvier 2025 : « La première est de M. Budé, Maître des Requêtes, sous François Ier ; elle a paru en 1550 ». Traductions et lectures juridiques de l’Utopie de Thomas More au XVIe siècle. Diego Quaglioni, Université de Trente.

-Vendredi 31 janvier 2025 : La fiction politique de l’Utopie ou les jeux sur l’interprétation du texte et de la loi. Claire Pierrot, Lycée Lesage de Vannes.

-Vendredi 14 mars 2025 : Le seminarium d’Utopia : Budé lecteur de More. Richard Scholar, Durham University.

-Vendredi 4 avril 2025 : De quoi l’utopie est-elle le nom ? Retour sur l’origine supposée du genre à la Renaissance. Géraldine Cazals, Université de Bordeaux (IRM).

École Nationale des Chartes

65 rue de Richelieu (auditeurs libres sur inscription etudes@enc-sorbonne.fr)

François Ploton-Nicollet

  • Latin médiéval, approche linguistique : Semestre 1, lundi, 14h30-16h30 entre le 30 et le 31 oct. 2024
  • Latin médiéval, documents d’archive (avec Olivier Guyotjeannin) : Semestre 2, lundi, 14h00-15h00, entre le 20 janv. et le 11 avril 2025
  • Séminaire : L’Apocalypse de Golias entre satire de la société et exégèse biblique : Semestre 1, mardi, 17h30-19h30, par quinzaine ; Semestre 2, le lundi, 18h00-20h00, par quinzaine.
  • Codicologie théorique : Semestre 1, mercredi, 9h00-11h00, par
  • Histoire littéraire : Bible et culture biblique : Semestre 1, lundi, 10h30-
  • Histoire littéraire : Littérature latine chrétienne : Semestre 1, mercredi, 11h00-
  • Histoire littéraire : L’épopée latine de Virgile à la Renaissance : Semestre 2, lundi, 10h30-12h30, du 20 janvier au 21 février.

ENS, rue d’Ulm, Paris

Benoît Grévin (CNRS-CRH), et Clémence Revest (CNRS-centre Norbert Elias)

Latin médiéval et renaissant pour les historiens (latin niveau avancé). Vendredi 14h-16h. Sous-cycle 1 (automne 2024) : « L’imaginaire de la « renaissance » dans les premiers épistolaires humanistes, v. 1350- 1450 » ; sous-cycle 2 (hiver-début printemps 2025) « Les techniques de la communication politique et religieuse médiévale, entre pouvoir, lettre et sermon » Contact : benoit.grevin@orange.fr ou benoit.grevin@ehess.fr.

ENS-LSH, LYON

Frédéric Duplessis, Marie-Céline Isaïa, Beate Langenbruch, Mathilde Cazeaux,

  • Séminaire « Edition et traduction de la Vie de saint Remi (BHL 7152-7162) d’Hincmar de Reims ». Un vendredi sur deux (14h-16h), semestre 1 et 2 ; Lieu : Sources chrétiennes (1er étage), 22 rue Sala https://sourceschretiennes.org/seminaire/hincmar-reims
  • Séminaire d’épistémologie des médiévistes de l’ENS de Lyon : Les Savoirs des médiévistes à l’usage de tous, première séance le vendredi 4 octobre, de 16-18h (semestre 1 et 2), Lieu : ENS de Lyon (voir catalogue de cours de l’ENS de Lyon)
  • Séminaire « De Virgile à Pétrarque : l’épopée latine en diachronie » ; jeudi 11h-13h (semestre 2) ; Lieu : ENS de Lyon (Salle D2-121)

Le genre épique occupe une place centrale dans la littérature latine, qui se reflète non seulement dans la dignité qu’accordaient les Anciens au genus sublime ou l’influence fondamentale de l’Énéide de Virgile mais aussi dans la persistance de ce genre à travers les siècles. En effet, l’histoire de l’épopée latine débute avec l’apparition de la littérature en langue latine (avec les œuvres de Livius Andronicus ou de Naevius) et se poursuit tout au long de l’Antiquité et du Moyen Âge, bien après la chute de l’Empire romain d’Occident. Ce séminaire de recherche se propose d’étudier en diachronie les évolutions de l’épopée latine. Le corpus se concentrera sur le sous-genre constitué par les épopées historiques. Du Bellum ciuile de Lucain à l’Africa de Pétrarque en passant par les Punica de Silius Italicus, la poésie hagiographique carolingienne et l’Alexandreis de Gauthier de Châtillon, l’objectif du séminaire est de mettre en avant les permanences et les adaptations des codes de l’épopée historique latine en replaçant chaque œuvre dans ses contextes littéraire, politique et historique (https://www.ens-lyon.fr/enslyon-maquette/maquette-cours/LAT- 4201/2024)

  • Cours de langue latine médiévale, mardi 14h-16h (semestre 1), Lieu : ENS de Lyon (Salle D2-031) Découverte de la langue latine médiévale à partir de la traduction de textes portant sur les écoles médiévales et de textes extraits de bestiaires latins.

EPHE, PSL

Cédric Giraud, Section des sciences religieuses, avec Christophe Grellard

Philosophie, théologie et exégèse à Paris au XVe siècle : autour de l’œuvre du célestin Claude Rapine, le vendredi à partir du 15 novembre 2024, puis tous les 15 jours. Sorbonne, salle D052, 14h-17h

Virginie Leroux : virginie.leroux@ephe.psl.eu

Séminaire de langue et littérature néo-latines (Virginie Leroux). Vendredi de 16 à 18h à partir du 25 octobre. 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris ; salle D054 Égyptologie

  1. Poésie et politique : la célébration des rois de France
  2. Retraduire Érasme : préparation du volume de la Pléiade
  3. Traduire de vernaculaire en latin : Anne Bouscharain : l’exemple de l’Histoire tragique de Martial Deschamps (1576) traduite en latin par Jean Dorat
  4. Mythographie et histoire des dieux païens
  5. Varia : le deuil des pères dans la poésie néo-latine ; utopies néo-latines ; le néo-latin dans le secondaire

Jean-Marc Mandosio

Latin technique du XIIe au XVIIIe siècle

  1. L’encyclopédie de Domenico Bandini (fin du XIVe-début du XVe siècle)
  2. Lecture de manuscrits latins médiévaux et modernes

Sorbonne, escalier E, salle d’Égyptologie (D054) ; les jeudis de 14 à 16 h, à partir du 17 octobre. Contact : jean-marc.mandosio@ephe.psl.eu

Anne-Marie Turcan-Verkerk

EPHE-PSL, salle d’Histoire (alias D 52), Sorbonne, escalier E, 1er étage (à confirmer), et en visioconférence. Contact : anne-marie.turcan-verkerk@ephe.psl.eu

IRHT

Cécile Lanéry

« Lecture et critique des manuscrits latins. Cours d’initiation ». Inscrit au programme du master de recherche « Études médiévales : littérature, textes, savoirs » (Paris-Sorbonne, Sorbonne Nouvelle, ENS, ENC), mais ouvert à tous sans inscription préalable. Outre la formation de base nécessaire à l’édition des textes anciens (paléographie, codicologie, ecdotique, histoire des textes), le séminaire inclura des visites de bibliothèques et des conférences faites par des intervenants extérieurs.

Lundi, 18h00-20h00, du 16 septembre 2024 à juin 2025, salle de séminaire du Centre d’Études Anciennes de l’ENS (Rez-de-Chaussée). Contact : cecile.lanery@irht.cnrs.fr

Stage d’initiation au manuscrit médiéval, 7-11 Octobre 2024 ; sauf indication contraire : Campus Condorcet, Bâtiment Nord, 14 cours des humanités, Aubervilliers, métro Front Populaire ; https://www.irht.cnrs.fr/fr/agenda/stage/stage-dinitiation-au-manuscrit-medieval-2024

Eleonora Andriana (IRHT) et M. Husson (Observatoire de Paris)

La philologie des sciences astrales. Deux vendredis par mois à partir du 10 janv. 2025, 14h-16h ; Campus Condorcet / Observatoire de Paris

Sébastien Barret

Édition collective de documents diplomatiques « clunisiens » de la fin du Moyen Âge et du début de l’époque moderne. Un jeudi sur deux à partir du 12 septembre, 10h-12h. Contact : sebastien.barret@irht.cnrs.fr

Monica Brînzei (IRHT), Irène Caiazzo (LEM), Christophe Grellard (EPHE) et Catherine König-Pralong (EHESS)

« La philosophie médiévale à Condorcet ». Un mardi par mois à partir du 15 octobre de 17h à 19h

Jean-Charles Coulon (IRHT) et Julien Véronèse (univ. Orléans, IRHT)

« Le monde et ses merveilles. Cosmologie, géographie et nature au Moyen Âge entre Orient et Occident » Un vendredi par mois à partir du 18 octobre de 10h à 12h, université d’Orléans

Jérémy Delmulle (IRHT), S. Franzoni (Sorbonne Université) et E. Lonati (EHESS) Atelier de philologie et de critique textuelle : théorie et pratique

Un mercredi par mois à partir du 6 nov. de 14h à 16h

Jérémy Delmulle et Hanno Wijsman, section de codicologie de l’IRHT

« Histoires des bibliothèques anciennes ». Un jeudi par mois à partir du 7 novembre de 10h à 12h. Contact : jeremy.delmulle@cnrs.fr

Isabelle Draelants

« Atelier de traduction de textes scientifiques latin médiévaux : Lapidaires latins : recherche des sources et lecture de manuscrits ». 2e et 4e mercredi du mois à partir du 12 octobre de 14h à 16h, Condorcet et visioconférence. Programme des séances et informations sur https://ateliervdb.hypotheses.org/693 Contact : isabelle.draelants@irht.cnrs.fr

Emmanuelle Kuhry et Jérémy Delmulle

Les p’tits déj’ « Humanités numériques » de l’IRHT ; un vendredi par mois à partir du 6 déc. de 9h30 à 12h30

Claudia Rabel

« Les Ymagiers. Conférences sur l’iconographie médiévale ». École du Louvre, lundi à partir du 21 octobre, 17 h 30-19h30 (et visioconférence). Contact : claudia.rabel@irht.cnrs.fr

Marek T. Kretschmer (Univ. de Lorraine)

  • Littérature latine médiévale – M2 Cours magistral (automne 2024), lundi de 8h à Semaines 38-51 (sauf les semaines 44 et 46)
  • Initiation à la paléographie (Antiquité et Moyen Âge) – L3 Cours magistral (automne 2024) lundi de 13h à 14h. Semaines 38-43.

J.-Ch. Coulon (IRHT), J. Véronèse (Univ. Orléans)

« Le monde et ses merveilles : cosmologie, géographie et nature au Moyen Âge entre Orient et Occident ». Les représentations du monde et de ses merveilles dans les traditions du bassin méditerranéen. Un vendredi par mois (10h-12h) à partir du 18 octobre 2024. Entrée libre, contacts : jean-charles.coulon@irht.cnrs.fr, julien.veronese@univ-orleans.fr

Universite Aix-Marseille (AMU)

Béatrice Charlet-Mesdjian

Préparation à l’épreuve optionnelle de Latin à l’Agrégation d’Espagnol, cours ouvert aux étudiants de Master 2 de LLCER Études hispaniques et aux étudiants internationaux de l’UFR ALLSH.

Béatrice Charlet-Mesdjian et Carine Ferradou

-Module transversal et optionnel « Homo Viator, les voyages de l’Antiquité à nos jours » dans le Master de LLCER (Lettres, Langue et Cultures Étrangères et Régionales) : 3 séances de 2h sur les voyages dans la littérature antique, les pèlerinages dans la chrétienté médiévale et les Grandes découvertes à la Renaissance.

 

-6 UE semestrielles de 3h/semaine (niveaux Initiation, Intermédiaire, Continuant) qui associent 1h30 d’apprentissage progressif et grammatical de la langue latine « normée » ou « classique » et 1h30 de cours de Néolatin (civilisation/littérature « humaniste » ou contemporaine) sur textes traduits (textes bilingues latin-français fournis) sur les thèmes suivants : À l’école des Humanistes (Initiation S1) ; Les Humanistes à la découverte du monde (Initiation S2) ; Les genres prosaïques populaires en latin (Intermédiaire S1) ; Lecture du recueil de nouvelles néolatines contemporaines Eburneus Elephantulus de Pierre Falleri (2019) et transposition de ces récits de fiction basés sur des faits historiques dans la Provence antique en planches de bande dessinée (Continuants S1 et S2).

 

-1 UE optionnelle de 3h par semaine au semestre pair (niveau Licence), entièrement dédiée à l’étude sur textes latins traduits de la révolution humaniste et des interactions et transferts culturels qu’elle a entraînés.

 

Un Diplôme Universitaire (DU) « Langues et cultures : néolatin et linguistique comparée » vient d’être créé à l’AMU à la rentrée 2024

Universite Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne, Plurielles ur 24142)

 

Anne Bouscharain

  • « Atelier néo-latin », en collaboration avec la Bibliothèque municipale de Bordeaux Mériadeck (séance annuelle pour les étudiants de CPGE le lundi, de 13h à 15h ; huit séances à la BM, ouvertes au public et aux étudiants de l’université ; contact : bouscharain@gmail.com). Programme 2024-2025 : Élie Vinet et la Schola Aquitanica (Bordeaux, Millanges, 1583), programme des études au collège de Guyenne.
  • Traduire de vernaculaire en latin : l’exemple de l’Histoire tragique de Martial Deschamps (Paris, Bienné, 1576) traduite en latin par Jean Dorat ; dans le cadre du séminaire de V. Leroux à l’EPHE, les 7, 14, 21 février et le 7 mars 2025.

 

Violaine Giacomotto Charra

  • Séminaire de master « Littérature et transmission des savoirs à la Renaissance ».

 

  • Cours magistral master 2 « Histoire et épistémologie des Sciences » : « Livres et lieux de savoir à l’époque moderne ».

 

Universite de Bordeaux

 

Xavier Prévost (Université de Bordeaux, IRM – IUF) avec Luidgi Sanchi (CNRS)

L’Institut d’histoire du droit Jean Gaudemet de l’université Paris-Panthéon-Assas, en collaboration avec l’Institut de recherche Montesquieu de l’université de Bordeaux et l’Institut universitaire de France, organise des séances de séminaire qui ont lieu au Collège Sainte-Barbe, en salle Collinet (4 rue Valette, 75005 Paris, 3e étage), le vendredi de 14h30 à 16h30. Les séances sont publiques. Elles peuvent également être suivies en ligne en écrivant à humanisme.juridique@gmail.com

Année 2025 : Humanisme juridique et utopie

-Vendredi 17 janvier 2025 : « La première est de M. Budé, Maître des Requêtes, sous François Ier ; elle a paru en 1550 ». Traductions et lectures juridiques de l’Utopie de Thomas More au XVIe siècle. Diego Quaglioni, Université de Trente.

-Vendredi 31 janvier 2025 : La fiction politique de l’Utopie ou les jeux sur l’interprétation du texte et de la loi .Claire Pierrot, Lycée Lesage de Vannes.

-Vendredi 14 mars 2025 : Le seminarium d’Utopia : Budé lecteur de More. Richard Scholar, Durham University.

-Vendredi 4 avril 2025 : De quoi l’utopie est-elle le nom ? Retour sur l’origine supposée du genre à la Renaissance. Géraldine Cazals, Université de Bordeaux (IRM).

 

Universite de Bourgogne

 

Sylvie Laigneau-Fontaine : sylvie.fontaine@u-bourgogne.fr

Cours de Master lettres (à distance, via l’EAD) : « Une Europe néo-latine » : panorama des œuvres des

« grands noms » humanistes d’Italie, d’Allemagne, de France, d’Angleterre, des Pays-Bas…

 

Universite de Geneve

 

Cédric Giraud

  • semestre d’automne : Les genres de la littérature latine médiévale
  • semestre de printemps : Lecture commentée de textes latins médiévaux : Autour des auteurs Célestins (XIVe-XVe). Mardi, 12h-14h. Contact : cedricgiraud@gmail.com

 

Universite de Louvain-la-Neuve

 

Agnès Guiderdoni : agnes.guiderdoni@uclouvain.be

Séminaire « Emblèmes, devises et genres littéraires à figures dans l’Europe moderne » (premier semestre).

 

Aline Smeesters : aline.smeesters@uclouvain.be

Ouverture d’une nouvelle finalité spécialisée en « Cultures latine et française du Moyen Âge et des Temps modernes » dans le master 120 en Langues et Lettres anciennes et modernes à l’UCLouvain) : https://uclouvain.be/prog-2022-lafr2m-programme

 

Universite de Lyon III

 

Pascale Paré-Rey : pascale.pare-rey@univ-lyon3.fr

Cours de L3 : Réception des cultures antiques, orienté en partie sur le néo-latin ; réception de Sénèque, réception de la tragédie latine au XVIe s., réception des 10 tragédies conservées.

Universite de Nancy

 

Marek T. Kretschmer : marek.kretschmer@univ-lorraine.fr Initiation au néo-latin, L3 (CM).

 

Universite de Nantes

 

Déborah Boijoux

Séminaire sur la réception de l’Antiquité, 1re séance lundi 2 décembre au matin, pour les autres séances, dates à fixer. Séminaire accessible en distanciel, via Zoom. Contact : deborah.boijoux@univ-nantes.fr.

 

 

Universite de Paris-Est-Creteil(UPEC)

 

Anne Raffarin: anne.raffarin@u-pec.fr

Second semestre, les mercredis, 14h-17h, à partir du 29 janvier : « Le dialogue avec les Anciens dans la correspondance des humanistes de Pétrarque à Érasme ».

 

Universite de Picardie, Jules Verne

 

Laurence Boulègue : laurence.boulegue@u-picardie.fr

-Littérature latine de la Renaissance : La rénovation humaniste dans la pensée et la littérature néolatines du XIVe au XVIe siècle (CM, Licence 3, 1er semestre, lundi, 16h-18h) :

Ce cours se propose d’explorer, à travers un corpus de textes latins de la Renaissance humaniste, les grandes questions philosophiques et poétiques que posent les penseurs et écrivains de la fin du XIVe siècle au XVIe siècle. Il s’agit d’étudier, à travers quelques exemples illustres (Pétrarque, Boccace, Landino, Ficin, Politien, Nifo, Second, Belleau, Patrizi), leur projet de rénovation (renouatio) des lettres anciennes et de restauration de la culture antique, latine et grecque, ainsi que leur réappropriation et re- création de cet héritage antique. Les textes étudiés offriront un parcours de lecture et d’analyse depuis le premier mouvement humaniste, porté par Pétrarque et Boccace, aux théories philosophiques et écritures poétiques du Cinquecento.

  • Séminaire de Master : La question féminine au tournant des XVe et XVIe siècles : la littérature de l’éloge et la réflexion philosophique (1er semestre, lundi, 14h-16h) :

La question de la dignité des femmes, objet de débats au Moyen Âge aussi bien dans les traités péripatéticiens, philosophiques et théologiques, que dans les traités de médecine, est à nouveau posée à l’Âge humaniste. La collection de vies et de portraits Sur les femmes illustres (De mulieribus claris) de Boccace, dans la seconde moitié du XIVe siècle, mit au cœur de la rhétorique de l’éloge le débat sur le rôle et le statut des femmes, tant dans la sphère privée que dans la sphère publique, au cours des deux siècles suivants. Ce séminaire se propose d’étudier un moment particulier du traitement humaniste de la question féminine, le tournant du XVe et du XVIe siècle, quand, dans les milieux intellectuels et les cours de Ferrare et de Mantoue, des femmes puissantes – en particulier Isabelle d’Este – décidèrent d’imprimer leur marque en passant des ouvrages de commande aux hommes lettrés de leur entourage, ravivant ainsi un débat qui allait irriguer l’Italie et la France tout au long du siècle.

  • Séminaire doctoral, collaboration Laurence Boulègue (UR 4284 TrAme) et Androula Michael (UR CRAE (ED SHS UPJV-A2U) : Textes et représentations (2e semestre, 6 séances de 2 heures) :

Ce séminaire conjointement organisé par les unités de recherche CRAE et TrAme se veut un lieu de réflexion pluri/inter/trans disciplinaire (lettres, esthétique, philosophie, histoire de l’art, peinture, sculpture, architecture, cinéma …) sur la question de l’articulation du texte et de l’image, comprise dans l’acception large de représentation (picturale, architecturale, sculpturale…). Il se propose d’étudier, au cours de 6 séances de 2 heures, les théories et les pratiques de la rencontre entre le texte et les représentations artistiques (du XIVe siècle à l’époque contemporaine) et de se demander ce que le texte fait à l’image et ce que l’image fait au texte, qu’ils soient conçus ensemble dès le départ (emblèmes, éditions illustrées, livres d’artistes, scénario cinématographique, œuvres plastiques, objets archéologiques et inscriptions, bandes dessinées …) ou qu’ils se trouvent associés après-coup (ekphrasis littéraire, critiques d’art, théorie poiétique …).

  • Séminaire de recherche De mulieribus, collaboration Laurence Boulègue (UPJV-UR 4284 TrAme) et Ida Gilda Mastrorosa (U. de Florence-SAGAS) (à distance, mensuel, octobre-juin)

Ce séminaire sur la question féminine dans la littérature et la pensée humanistes s’inscrit dans le cadre du programme scientifique et pédagogique transdisciplinaire Littératures, philosophie et histoire à l’Âge humaniste. Regards croisés (XVe-XVIIe siècles). Partant du constat que le débat sur la question féminine, dont on peut considérer que le De claris mulieribus de Boccace dans la seconde moitié du XIVe siècle

 

est, dans la littérature humaniste, l’événement fondateur, suscite depuis quelques années un regain d’intérêt, en particulier dans le domaine des études de genre, il nous est apparu qu’il mérite d’être envisagé de nouveau grâce au croisement des regards disciplinaires. Si le corpus des collections de portraits et des vies a donné et donnent lieu actuellement à des études circonstanciées, principalement dans le champ de la rhétorique encomiastique, d’autres textes plus théoriques – dans des traités auliques, philosophiques, politiques, juridiques, historiques, poïétiques ou au sein d’œuvres de fiction – restent encore dans l’ombre. Ils sont pourtant indispensables pour saisir plus largement les interrogations et les problématiques qu’a pu soulever la question de la nature, du rôle et du statut des femmes dans les débats qui ont eu lieu à l’Âge humaniste dans des aires culturelles variées, dans les différents centres de l’Italie de la Renaissance, mais aussi dans le reste de l’Europe.

 

Nathalie Catellani : nathalie.catellani@u-picardie.fr

Séminaire : « La figure de Jules César dans la littérature antique et humaniste : imperator ou tyran ?», avec Olivier Szerwiniack (deuxième semestre, dates non encore fixées)

 

Universite Sorbonne universite

 

Hélène Casanova-Robin : helene.casanova-robin@sorbonne-universite.fr

– Séminaire : Littérature latine de la Renaissance (jeudi 15h-17h), Maison de la recherche de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université (salle D 421), 28 rue Serpente, 75006 Paris

*Semestre 1 (M1/M3 LC26LA – ou M1/M3LTZ26LA pour les étudiants inscrits depuis d’autres UFR que celles de latin ou de grec, ou encore M1/3LI0512 pour les étudiants inscrits dans le Master « de la Renaissance aux Lumières » SU/Paris 3) : Mythe et poésie : le ciel, les hommes et les dieux, dans la poésie latine de la Renaissance- étude des constellations et des mythes afférents.

Dans le sillage de Lucrèce, de Virgile, d’Ovide et de Manilius, les humanistes élaborent une poésie latine destinée à représenter la nature dans sa dimension universelle. Ils réfléchissent aussi bien sur les phénomènes terrestres et célestes que sur la dynamique du vivant et la condition humaine, partant du principe que le monde est un tout dont il s’agit d’exposer la cohésion.

Grâce à une subtile articulation entre merveilleux et rationalité, le mythe occupe dans cette démonstration une place de choix, constituant bien plus qu’un ornement du discours. La poésie didactique jubilatoire ainsi élaborée renouvelle les formes littéraires antiques et, nourrie des savants débats contemporains, elle inspire programmes décoratifs et œuvres en langue moderne.

On étudiera, notamment à partir de l’Urania de Giovanni Pontano – et des Hymni Naturales de Marulle –, comment la science des astres et de l’univers bénéficie de ce langage poétique raffiné et participe d’un ample questionnement sur l’origine de l’humanité et le destin des hommes. La poésie du ciel n’est en effet jamais dissociée d’une réflexion sur l’anthropologie ni des questions éthiques. Les mythes antiques sont revisités, au gré des interprétations qui leur ont été associées au cours des siècles et de nouveaux mythes sont élaborés.

(N.B. S’il s’agit des mêmes auteurs que ceux indiqués en 2023, les extraits étudiés en 2024 seront différents, on s’intéressera en particulier aux liens établis par les poètes entre les astres et la géographie de la terre).

*Semestre 2 (M2/M4 LC26LA – ou M2/M4LTZ26LA pour les étudiants inscrits depuis d’autres UFR que celles de latin ou de grec, ou encore M2/4LI0512 pour les étudiants inscrits dans le Master « de la Renaissance aux Lumières » SU/Paris 3) : Commenter les textes antiques à l’âge de l’Humanisme et à la Renaissance.

Le commentaire des textes antiques acquiert une forme nouvelle à l’âge de l’humanisme et de la renaissance. Des textes « oubliés » au cours du Moyen Âge sont alors redécouverts et la forme même du commentaire se diversifie. Si la tradition des scholies antiques perdure, apparaissent aussi des dialogues qui mettent en débat les écrits de l’antiquité, les doctrines et les modes de pensée ; plus encore, ce sont aussi des œuvres de fiction, en prose ou en poésie, romanesques ou dramatiques qui portent également une visée exégétique. La mythologie demeure un objet de prédilection de ces commentaires, matériau qui s’est si bien prêté à véhiculer toutes sortes de symbolismes. Les grandes œuvres de l’antiquité, Virgile, Platon, Cicéron, Ovide, Lucrèce donnent ainsi lieu à des analyses précises qui témoignent d’un nouvel éclairage, porteur des préoccupations contemporaines de leurs auteurs, qu’elles soient d’ordre politique, religieux, moral ou esthétique et bien sûr, philologiques. Nous étudierons quelques exemples de cette diversité des discours exégétiques dans les corpus latins du XVe siècle italien.

 

Adrian Faure : adrian.faure@sorbonne-universite.fr

TD de L3 (1h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance », Semestre 2 : « Qu’est-ce qu’un homme illustre ? L’exemple de Scipion à la Renaissance »

 

Pamela Mauffrais : pamela.mauffrais@sorbonne-universite.fr

TD de L3 (1h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance », Semestre 1 : « L’Isottaeus liber de Basinio de Parme (1449)

Émilie Séris : emilie.seris@sorbonne-universite.fr

  • CM/TD de L1 et L2 (2h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance » (Semestre 1 et Semestre 2) : « Le nu dans la littérature et les arts de la Renaissance ».
  • CM/TD de L2 (3h), bi-cursus Lettres (Sorbonne) / Sciences sociales (Sciences Po), S2 : « Prolongements de l’Antiquité à l’âge de l’humanisme ».
  • Cours Magistral de L3 (1h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance », Semestre 1 : « La poésie amoureuse néo-latine » ; Semestre 2 : « La renaissance de la biographie ».
  • Agrégation d’italien, préparation à l’épreuve orale sur l’auteur latin : « Sainte Claire, Lettres ».

 

Parutions récentes (bulletin n°22 – novembre 2024)

Textes :

  • ABBON DE FLEURY, Apologétique. Œuvres canoniques, éds. L. JEGOU, G. LABORY, coll. « Sources d’histoire médiévale », 47, Paris, CNRS-Editions, 2023, 312 p.
  • ALBERTI Leon Battista, Biographical and Autobiographical Writings, M. McLaughlin, coll. « I Tatti Renaissance Library », Cambridge (Mass.), Harvard University Press., 2023, 384 p.
  • ALBERTI Leon Battista, Dinner Pieces, éd. Cardini, trad. D. Marsh, coll. « I Tatti Renaissance Library », Cambridge (Mass.), Harvard University Press. 2024, 2 vol. : 400 + 368 p.
  • [An] Anthology of neo-latin poetry by classical scholars, S. Harrison, G. Manuwald, W.M. Barton, Xinyue, coll. « Bloomsbury neo-latin series. Early modern texts and anthologies », London, Bloomsbury, 2024, 272 p.
  • BARBERINI Maffeo, CHIGI Fabio, PECCI Vincenzo, The Neo-Latin Verse of Urban VIII, Alexander VII and Leo Three Papal Poets from Baroque to Risorgimento, éd. S. Harrison, coll. « Bloomsbury neo-latin series. Early modern texts and anthologies », London, Bloomsbury, 2024, 288 p.
  • BARTOLOMEO DA FERRARA, Tractatus predicandus in ciuitate pestilenciata, éd. G.P. Maggioni, intr. Crisciani, T. Duranti, G.P. Maggioni, coll. « Edizione Nazionale dei Testi Mediolatini d’Italia » 68 /I, 36, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2024, V-304 p.
  • BASINIO DA PARMA, Astronomicon libri duo, éd. , trad., comm. A.G. Chisena, coll. « Micrologus Library » 122, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2024, VI-573 p.
  • [La] Bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, t. II Manuscrits conservés – 4e partie, dir. -P. Rothschild, C. Heid, Paris, CNRS éditions, 2024, 424 p.
  • BRUNI ARETINO Leonardo, Histoire, éloquence et poésie à Florence au début du Quattrocento, éd., Pradelle, coll. « Textes de la Renaissance » 118, Paris, Classiques Garnier, 2024, 982 p. : repr. 2008.
  • BUDE Guillaume, Plutarchi Chæronensis De placitis decretisque philosophorum naturalibus Guillielmo Budaeo interprete, éd. Moscatelli, coll. « Il Ritorno dei Classici nell’Umanesimo/Traduzioni » 3.14/14, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2023, XII-183 p.
  • CALLIERGI Zaccaria : Zachariæ Calliergis (ca 1470-1524), « Erotemata ». Editio princeps. Con un’Introduzione sulla vita e attività dell’autore, éd. L. Agati, coll. « Orientalia Lovaniensia Analecta » 321, Leuven, Peeters, 2024, XVI-298 p.
  • CAMPO Heymericus de, Opus circa speculare enigma universi, éd. M.C. Rusconi, coll. « C.C. Mediaevalis » 292C, Turnhout, Brepols, 2024, LIII-89 p.
  • El comentario « Legitur » a Terencio, éd. I. Ruiz Arzalluz, coll. « Millennio Medievale » 129, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2024, 232 p.
  • EVRART DE CONTY, Le Livre des Problemes de Aristote, éd. Guichard-Tesson, M. Goyens, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 205, Paris, Champion, 2024, 776 p.
  • FILELFO Francesco (Philelphe), Consolatio ad Iacobum Antonium Marcellum de obitu Valerii filii, éd. François, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCL, Genève, Droz, 2023, 448 p.
  • GALLUZZI Tarquinio, Commentaire sur l’élégie, éd., É.-J. Poliquin, Intr., notes N. Dion, É.-J. Poliquin, Rioual., coll. « Les Classiques de l’Humanisme » 61, Paris, Les Belles Lettres, 2023, L-280 p.
  • GIOVIO Paolo, Portraits of Learned Men, éd., K. Gouwens, coll. « I Tatti Renaissance Library », Cambridge (Mass.), Harvard University Press. 2023, 688 p.
  • GRAY Thomas, The latin poetry, éd., , trad., comm. E. Haan, coll. « Bloomsbury neo-latin series. Early modern texts and anthologies », London, Bloomsbury, 2024, 280 p.
  • GROTIUS Hugo, Annals of the War in the Low Countries, éd., , intr. J. Waszink, coll. « Bibliotheca latinitatis novae », Leuven, Leuven University Press, 2023, 456 p.
  • JACOBUS de ALTAVILLA, Lectura in libros Sententiarum I-Principium, Questiones 1-6, éds. Brinzei, Ch. Schabel, coll. « Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis » 312, Turnhout, Brepols, 376 p.
  • JUNIUS Franciscus (Du Jon), De pictura ueterum libri tres (Roterodami 1694), Livre II, éd., C. Nativel, coll. « Travaux du Grand Siècle » 58, Genève, Droz, 2024, 792 p
  • Loups-Garous du Moyen Âge, éd. Pierreville, « Champion Classiques Moyen Âge », 62, Paris, Champion, 2024, 752 p.
  • MAIMONIDES Moses, « Dux neutrorum vel dubiorum », pars II, éd. D. Di Segni, coll. « Recherches de Théologie et Philosophie Médiévales-Bibliotheca » 17-2, Leuven, Peeters, 2023, 76*-275 p.
  • MARLIANO Giovanni Bartolomeo : « Cum adulescens litteris graecis operam darem ». El manuscrito latino de Giovanni Bartolomeo Marliano de Hesiodo, « Opera et dies ». Edición crítica del Ang. lat. 240 (Roma, Biblioteca Angelica), éd. J. López Zamora, coll. « Latomus » 367, Leuven, Peeters, 2023, IV-150 p.
  • MARULIĆ Marko (Marulle), The Davidiad, éd. E. Mulholland, coll. « Lynx » 4, Gent, Lysa, 544 p.
  • MARZIO Galeotto, De doctrina promiscua, éd. crit., intr., notes E. Békés, coll. « Micrologus Library » 119, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2024, V-321 p.
  • [« Les] Monstres des hommes ». Un inventaire critique de l’humanité au XIIIe siècle. Édition bilingue, avec ses enluminures, éd. -O. Dittmar, M. Pérez-Simon, coll. « Champion Classiques Moyen Âge » 63, Paris, Champion, 2024, 352 p.
  • MORE Henry, « Critique of the teutonic philosophy ». And other writings against Jacob Böhme. Text, translation and introduction, éd. Hengstermann, coll. « The latin works of Henry More » 1, Leuven, Peeters, 2024, XII-335 p.
  • NIDER Jean, Le « Formicarius » de Jean Nider O.P. († 1438). La société chrétienne au miroir de l’Observance, 1. Tradition, sources, enseignements, vol. 2. Édition et traduction, éd. C. Chêne, coll. « Micrologus Library » 118, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2023, X-702 et V-1137 p.
  • Ovide moralisé. Livre I, éd. P. Deleville, M. Possamai-Pérez, coll. « Moyen Âge en traduction » 15, Paris, Classiques Garnier, 2024, 123 p.
  • PANDONI Porcelio dei, Triumphus Alfonsi regis Aragonei devicta Neapoli, éd. Iacono, coll. Il Ritorno dei Classici nell’Umanesimo/Storiografia umanistica » 4.15/15, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2023, XXXIV- 183 p.
  • PARACELSE, Paracelsus (Theophrastus Bombast von Hohenheim, 1493–1541). Cosmological and meteorological writings, éds. Weeks, D. Kahn, coll. « Aries Book Series » 36, Leiden-Boston, Brill, 2024, XIV-748 p.
  • PICCOLOMINI Enea Silvio, De Europa, « De Gruyter texte », Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, ca 226 p.
  • POLIZIANO Angelo, Panepistemon, éd. Marrone, coll. « Edizione nazionale delle opere di Angelo Poliziano. Testi » IX. 3.2, Firenze, Olschki, 2024, VIII-166 p.
  • Registres du Conseil de Genève à l’époque de Tome IX, du 1er janvier au 31 décembre 1544, éds. Chazalon, S. Coram-Mekkey, C. Santschi,  H. Dami,  G. Gross, A. Isoz,  S. Vernhes  Rappaz,  préf. Lescaze, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCLIX, Genève, Droz, 2024, 2 vol., 1288 p.
  • Registres du Consistoire de Genève au temps de Tome XVIII (20 février 1561-5 février 1562), éds. I.M. Watt, J.R. Watt, S. Vernhes Rappaz, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCLVI, Genève, Droz, 2024, 496 p.
  • ROGER BACON, Moralis philosophia, texte, P. Bernardini, C. Casagrande, C. Crisciani, R. Lambertini, Panti, M. Pereira, A. Rodolfi, S. Vecchio, coll. « Micrologus Library » 120, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2024, V-509 p.
  • SECOND Jean, Œuvres complètes, P. Galand-Willemen, V. Leroux et alii, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCLII, Genève, Droz, 2024, 4 vol., 3100 p.
  • SPEYERT VAN DER EYCK Simon, SIEGENBEEK Matthia, Carmina festiva, Leiden-Boston, Brill, 2024, 23 : e-book (PDF) [8-10 févr. 1825].
  • Synods of the churches of and after the Reformation : The dawn of the Reformation (16th-17th Centuries), Melloni, G. Braghi, coll. « C.C. Conciliorum œcumenicorum generaliumque Decreta » 6.1, Turnhout, Brepols, 2024, 2 vols, XXIV-1092 p.
  • VALLA Lorenzo, De Elegantia lingue latine prolegomena, éds. Marsico, M. Regoliosi, coll. « Ed. Nazionale delle opere di Lorenzo Valla/Opere Linguistiche » 2, Firenze, Polistampa, 2024, 464 p.
  • VALLA Lorenzo, Secundum antidotum in Pogium, éd. Patané, coll. « Ed. Nazionale delle opere di Lorenzo Valla/Opere Linguistiche » 7, Firenze, Polistampa, 2024, 400 p
  • VAN VOORST Iohannes, Dicta a Joanne van Voorst die IX. Februarii MDCCCXV quum Jacobum Dermout et Jacobum Joannem Burgerhoudt sæcularibus Academiæ concelebrandis, more majorum Doctores theologiæ renuntiaret, Leiden-Boston, Brill, 2024, 38 p. : e-book (PDF).
  • VESALE André, Examen des « Observations anatomiques » de Gabriel Fallope, éd. Soulier, coll. « Renaissance latine » 7, Paris, Classiques Garnier, 2023, 616 p. : [= Anatomicarum Gabrielis Falloppii observationum examen].
  • VIVÉS Joan Lluís, The Satellitium siue symbola, or the Squadron of symbolic maxims, éd., trad. J. Tello Brugal, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXLIX, Genève, Droz, 2023, 280 p.

À paraître :

  • LUTHER Martin, The latin verse, texte, trad., comm. C.P.E. Springer, coll. « Bloomsbury neo-latin series. Early modern texts and anthologies », London, Bloomsbury, 2025, 240 p.
  • WEDSTED Christian, The latin poems, éd. Palmore coll. « Bloomsbury neo-latin series. Early modern texts and anthologies », London, Bloomsbury, 2025, 288 p.

Études :

  • « Abscondi eloquium tuum in corde meo ». Mélanges en l’honneur de Gilbert Dahan, A. Noblesse- Rocher, coll. « Études Augustiniennes. Moyen Âge et temps modernes », 57, Turnhout, Brepols, 2024, 472 p.
  • Acta Conventus neo-latini Lovaniensis. Proceedings of the eighteenth International Congress of neo-latin studies (Leuven 2022), F. Schaffenrath, D. Sacré, coll. « Acta Conventus neo-latini » 18, Leiden-Boston, Brill, 2024, XXXVIII-ca 743 p.
  • Ad Æternitatem. Studi in onore di Luisa Rotondi Secchi Tarugi, Firenze, Cesati, 2023, 420
  • ALBIERO , MEYER Ch., Fragments notés : Paris, Archives Nationales et Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, coll. « Catalogue des manuscrits notés du Moyen Age conservés en France », 8, Turnhout, Brepols, 2023, XX- 365 p.
  • AMALOU , La Sorbonne entre en guerre de religion. Autorité universitaire, censure et pouvoir royal en France (v. 1551-v. 1589), coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCLVII, Genève, Droz, 2024, 592 p.
  • Andretta , Le Monde sous l’œil des médecins. Nature et politique à l’Escorial et au Vatican (XVIe siècle), coll. « Études et essais sur la Renaissance » 134, Paris, Classiques Garnier, 2024, 459 p.
  • [The] Anglo-latin poetic Sources, transmission, and reception, ca. 650-1100, ed. C.M. Curran, coll. « Medieval Media Cultures », Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 250 p.
  • [L’]Antiquité après l’Antiquité : un héritage en partage, C. Bur, coll. « Scripta receptoria » 29, Bordeaux, Ausonius, 2023, 278 p.
  • BAKOGIANNI , GÓMEZ L.U., Classical reception. New challenges in a changing world, coll. « Trends in Classics-Pathways of Reception » 9, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, ca 415 p.
  • BAUDRY , Contribution à l’étude du paracelsisme en France au XVIe siècle (1560-1580). De la naissance du mouvement aux années de la maturité : Le « Demosterion » de Roch Le Baillif (1578), coll. « Études et essais sur la Renaissance » 60, Paris, Classiques Garnier, 2024, 256 p.
  • [La] Beauté de l’homme. Esthétique et métaphysique, de l’Antiquité à l’âge humaniste et classique, Malhomme, F. Vengeon, coll. « S.I.R.I.R. » 5, Turnhout, Brepols, 2024, 348 p.
  • BERIOU , Les pouvoirs de l’éloquence. Prédication et pastorale dans la chrétienté latine (XIIe-XIIIe siècles), coll. « Titre courant » 76, Genève, Droz, 2024, 680 p.
  • Boccaccio und  die  bildenden  Künste.  Dialoge,  Spiegelungen,  Transformationen,  éd.  Schütze, M.A. Terzoli, coll. « Refigurationen » 4, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 301 p.
  • Carabin , Henri Estienne, érudit, novateur, polémiste. Étude sur « Ad Senecae lectionem Proodopoeiæ », coll. « Études et essais sur la Renaissance » 66, Paris, Classiques Garnier, 2024, 352 p. : repr. 2006.
  • CARABIN , Les Idées stoïciennes dans la littérature morale des XVIe et XVIIe siècles (1575-1642), coll. « Études et essais sur la Renaissance » 51, Paris, Classiques Garnier, 2024, 1016 p.
  • CARBONELL MANILS , GONZÁLEZ GERMAIN G., Antiquarian literature in the sixteenth Century. archaeology and epigraphy in printed books and manuscripts, coll. « Transmissions » 10, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, ca 367 p.
  • CENTANNI , Three ladies, three medals, coll. « Studies in Iconology » 21, Leuven, Peeters, 2023, VI- 105 p.
  • CIABATTONI , Dante’s performance. Music, dance, and drama in the « Commedia », coll. « Mimesis » 116, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 262 p.
  • Dante à Études réunies à l’occasion du septième centenaire de la mort de Dante (2021), coll. « Savoir de Mantice » 33, dir. S. Ferrara, G. Tomazzoli, Paris, Champion, 2024, 312 p.
  • DAUVOIS , De la « Satura » à la Bergerie. Le prosimètre pastoral en France à la Renaissance et ses modèles, coll. « Études et essais sur la Renaissance », Paris, Classiques Garnier, 2024, 320 p. : repr. 1998.
  • DELAURENTI , Mauvais Œil, Une histoire médiévale, Paris, Le Cerf, 2024, 216 p.
  • DELEGUE, , Théologie et poésie ou la parole de vérité. La querelle entre Jacques Locher et Jacques Wimpheling (1500-1510), coll. « Études et essais sur la Renaissance » 77, Paris, Classiques Garnier, 2024, 230 p.
  • DE VOOGD, , Dans le miroir de Johan Huizinga. Écrire et penser l’histoire au prisme de la France, coll. « Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge » 24, Turnhout, Brepols, 2024, 420 p.
  • [La] Dignité de l’homme, P. Magnard, coll. « Confluences » 6, Paris, Classiques Garnier, 2024, 257 p. : repr. 1995.
  • DOMANSKI , Erasmus and philosophy. On the concept of philosophy developed by Erasmus of Rotterdam, coll. « Philosophy as a Way of Life » 7, Leiden, Brill, 2024, 220 p.
  • DUBOST , Aspects fantastiques de la littérature narrative médiévale (XIIe-XIIIe siècles), L’Autre, l’Ailleurs, l’Autrefois, coll. « Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge » 15, Paris, Champion, 2024, 1082 p.
  • Du nouveau sur le fabliau ?, P. Haugeard, S. Menegaldo, coll. « Colloques, congrès et conférences » 32, Paris, Champion, 2024, 508 p.
  • Église et État. Les clergés de cour en Europe (fin XVe siècle-XVIIIe siècle). Service religieux et service politique dans les systèmes curiaux, A. Marchandisse, B. Pierre, coll. « Études Renaissantes » 41, Turnhout, Brepols, 2024, 364 p.
  • ENENKEL A.E., Theatre of sexual attraction and psychological destruction. The myth of Hercules and Omphale in the visual arts, 1500-1800, coll. « Intersections » 91, Leiden-Boston, Brill, 2024.
  • Enjeux environnementaux et souci de la nature, de la Rome ancienne à la Renaissance, I.G. Mastrorosa, É. Gavoille, coll. « Scripta receptoria » 26, Bordeaux, Ausonius, 2023, 290 p.
  • Être bénédictin sous l’Ancien Régime. La congrégation de Saint-Maur (1618-1790), D.-O. Hurel, coll. « Bibliothèque de la Revue d’histoire ecclésiastique » 114, Turnhout, Brepols, 2024, 386 p.
  • Faire et défaire les Frontières épistémiques sur le métier (XVIe-XVIIe siècles), dir. Y. Atlas, Mangili, D. Rouiller, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » 196, Genève, Droz, 2024, 424 p.
  • FELDHOFER Florian, Die « Alexandrias » des Francisco Javier Alegre S.J. (1729-1788). Ein Epos zwischen Curtius Rufus und Vergil, « Noctes Neolatinae » 40, Hildesheim, Georg Olms, 2024, 600 p.
  • Florence and the idea of Jerusalem, T. Verdon, G. Serafini, H.S., Turnhout, Brepols, 2024, 338 p.
  • FORSHAW J.,The Mage’s images : Heinrich Khunrath in his oratory and laboratory (4 vols.), vol. 1 : Prologue : Bio-bibliography & introduction to Khunrath’s « Images » ; vol. 2 : Theosopher & christian cabalist ; vol. 3 : Mage & Alchemist ; vol. 4 : Epilogue. Reception (from Rosicrucians to modern occulture) & bibliography, coll. « Aries Book Series » 37-40, Leiden-Boston, Brill, 551p. ; 457 p. ; 635 p. ; 366 p. [Cf. Amphitheatrum Sapientiæ Æternæ].
  • GOMEZ U. : voir BAKOGIANNI A.
  • GONZALEZ GERMAIN : voir CARBONELL MANILS J.
  • GUERRIER , Visages singuliers du Plutarque humaniste. Autour d’Amyot et de la réception des « Moralia » et des « Vies » à la Renaissance, Paris, Les Belles Lettres, 2023, 480 p.
  • GUEUDET , L’Art de la lettre humaniste, éd. F. Wild, coll. « Bibliothèque de la Renaissance » 60, Paris, Classiques Garnier, 2024, 736 p.
  • HACHE , La Période oratoire (1550-1750). Une esthétique du discours, coll. « L’Univers rhétorique » 12, Paris, Classiques Garnier, 2024, 435 p.
  • HUIBAN , Melanchthon et la théologie médiévale. Sagesse mystique, doctrine scolastique et parole de Dieu, coll. « Cahiers de la Revue de théologie et de philosophie » 26, Genève, Droz, 2024, 124 p.
  • [L’]Humanisme à Toulouse (1480-1596), N. Dauvois, coll. « Rencontres » 229, Paris, Classiques Garnier, 2024, 639 p.
  • [L’]Invention de la Renaissance. L’humaniste, le prince et l’artiste, dir. G. Toscano, J.-M. Chatelain, Paris, BnF, 2024, 264 p.
  • Jaspers , Should we declare war on the Turks ? Petrus Nannius’ « Declamatio de bello Turcis Inferendo », coll. « Spicilegium Sacrum Lovaniense » 60, Leuven, Peeters, 2024.
  • Jean Gerson écrivain. De l’œuvre latine et française à sa réception européenne, I. Fabre, coll. « Publications Romanes et Françaises », Genève, Droz, 2024, 640 p.
  • « Juvenilia ». Poétique et rhétorique de l’œuvre de jeunesse (XVIe-XVIIIe siècle), D. Knop, F. Lotterie, Vignes, coll. « Colloques congrès et conférences sur le 16e siecle » 9, Paris, Honoré Champion, 2024.
  • KAHN , Alchimie et Paracelsisme en France à la fin de la Renaissance (1567-1625), coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » 80-2, Genève, Droz, 2024, 824 p.
  • KÄRRHOLM , Swedish dissertations and their subjects, 1600-1820. An annotated catalogue, coll. « Library of the Written Word-The Handpress World » 125, Leiden-Boston, Brill, 2024, 2 vol., 604+680 p.
  • LAFLEUR , La « Nouvelle logique » des « Communia » du pseudo-Robert Grosseteste, Paris, Vrin-Presses de l’Universite Laval-Zêtêsis, 2024, 800 p.
  • LA GARANDERIE -M. de, Christianisme et lettres profanes. Essai sur l’Humanisme français (1515-1535) et sur la pensée de Guillaume Budé, coll. « Études et essais sur la Renaissance » 9, Paris, Classiques Garnier, 2024, 443 p. : repr. 1995.
  • Langue idéale, langue réelle. Description et normalisation des langues classiques du IIIe siècle J.-C. au XIIe siècle de notre ère, éd. L. Dumarty, coll. « CCLP » 15, Turnhout, Brepols, 268 p.
  • Late medieval and early modern libraries. Knowledge repositories, guardians of tradition and catalysts of change, éds. O. Merisalo, N. Golob, L. Magionami, coll. « Bibliologia » 68, Turnhout, Brepols, 2023, 341 p. – LAUBNER , Vénus malade. Représentations de la vérole et des vérolés dans les discours littéraires et médicaux en France (1495-1633), coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXLVIII, Genève, Droz, 2023, 560 p.
  • LEFEVRE , Die Welt des neulateinischen Barockdichters Jakob Balde. 30 Studien, coll. « Beiträge zur Altertumskunde » 416, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, IX-437 p.
  • LUDWIG , Horti Musarum Amœnissimi, éd. A. Steiner-Weber, Hildesheim, Georg Olms, 2024, 822 p.
  • [The] Materiality of sound in chant manuscripts in the West. Scriptor, cantor et notator, I, éds. E. de Luca, I. Moody, J.-F. Goudesenne, coll. « Musicalia Antiquitatis & Medii Ævi » 2, Turnhout, Brepols, 2023, 328 p.
  • Medieval manuscripts, readers and texts. Essays in Honour of Kathryn Kerby-Fulton, dir. M. Schieberle, coll. « York manuscript and early print studies » 7, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 292 p.
  • Medieval « translatio ». Interdisciplinary studies in the translation and transfer of language, culture, lliterature, dir. M. Bampi, S. Gropper, coll. « Modes of modification » 2, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 180 p.
  • MEYER Ch : voir ALBIERO
  • Mittelalterliche Lyrik im Kontext, éd. B. Kellner et A. Rudolph, coll. « Deutsche Literatur. Studien und Quellen » 49, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 427 p.
  • MOORE , Plato in medieval England, pagan, scientist, alchemist, theologian, coll « Disputatio » 37, Turnhout, Brepols, 2024, 400 p.
  • « Motus mixti et compositi ». The portrayal of mixed and compound emotions in the visual and literary arts of Europe, 1500-1700, K.A.E. Enenkel, W.S. Melion, coll. « Intersections » 90, Leiden-Boston, Brill, 2024, 672 p.
  • Mouchel , Rome franciscaine. Essai sur l’histoire de l’éloquence dans l’ordre des Frères Mineurs au XVIe siècle, coll. « Bibliothèque de la Renaissance » 48, Paris, Classiques Garnier, 2024, 752 p. : repr. 2001.
  • « Non est excellentior status » : Vaquer à la philosophie médiévale. Études offertes en hommage à Claude Lafleur, D. Piché, V.A. Buffon, coll. « Studia Artistarum », 49, Turnhout, Brepols, 2023, 458 p.
  • ORSINO , La Biblioteca della Badia Fiorentina. Storia della collezione manoscritta e catalogo dei codici latini (secoli XI-XVI), coll. « Biblioteche e archivi/ RICABIM » 42/5, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2023, X- 355 p.
  • Pelle S, New Latin contexts for old english Editions and studies of ten sources and analogues, coll. « Studies and Texts » 233, Turnhout, Brepols, 2024, XII-504 p.
  • PERIGOT , Dialectique et littérature : les avatars de la dispute entre Moyen Âge et Renaissance, coll. « Bibliothèque de la Renaissance » 58, Paris, Classiques Garnier, 2024, 738 p. : repr. 2005.
  • PJECHA , Theo-politics of the Hussite movement. From Reform to Revolution, coll. « Studies in Medieval and Reformation Traditions » 246, Leiden-Boston, Brill, 2024, VIII-284 p.
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  • La raison au Moyen Âge, dir. D. Poirel, Paris, Vrin-Publ. de l’Institut d’études médiévales de l’Institut catholique de Paris, 2023, 346 p.
  • Repertorio di Inventari e Cataloghi di Biblioteche Medievali dal secolo VI al 152,. 6.1 Italia. Emilia Romagna. Modena e Reggio Emilia, éd. S. Fazion, coll. « Biblioteche e archivi », 44, Firenze, Sismel- Il Galluzzo, 2024.
  • ROCH , Les visages du cardinal. Construction et transformations de l’identité symbolique et matérielle du cardinalat à la fin du Moyen Âge et sous la première Renaissance, coll. « Culture et société médiévales » 41, Turnhout, Brepols, 2024, 292 p.
  • SIEBERT , Hypokrisie in der satirischen Literatur des Altfranzösischen. Zur Konturierung von Scheinheiligkeit im theologischen und gesellschaftlichen Diskurs, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie » 490, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 517 p.
  • [Le] Théories, représentations et pratiques (Moyen Âge et époque moderne), dir. B. Andenmatten, Crousaz, A. Paravicini Bagliani, coll. « Micrologus Library » 125, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 2024, VI- 437 p.
  • Teaching Plato in Italian Renaissance Universities, E. Del Soldato, M. Vanhaelen, coll. « Studia Artistarum » 51, Turnhout, Brepols, 2024, 176 p.
  • Testamentary « Ius Commune » and particular Law (ca 1400-1620), dir. Vermeer M., W. Druwé, Mikula. coll. « Iuris Scripta Historica » 31, Leuven, Peeters, 2023, 230 p.
  • Tra. 9. La trasmissione dei testi latini del Medioevo/ Mediaeval latin texts and their transmission. Esegesi ibernica, ed. L. Castaldi, coll. « Millennio Medievale » 128, Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, 778 p.
  • [Le] Théâtre antique au Moyen Âge. Étude des mots et des concepts dans les textes en français et en italien, dir. Duval, E. Guadagnini, coll. « Publications Romanes et Françaises » 277, Genève, Droz, 2024, 672 p.
  • TILLIETTE -Y., La Saveur des mots. Essais sur l’art d’écrire au moyen âge, coll. « Recherches et Rencontres », 39, Genève, Droz, 2023, 306 p.
  • TILLIETTE -Y., Littérature latine du Moyen Âge. Les jeux d’une langue poétique, coll. « Essais sur la Moyen Âge » 79, Paris, Champion, 2024, 358 p.
  • Traductions imprimées, traductions pour l’imprimé (1470-1550), E. Barale, M. Colombo Timelli, Crosio, B. Ferrari, coll. « Rencontres » 618, Paris, Classiques Garnier, 2024, 234 p.
  • [La] Transmission du savoir dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, M.R. Miranda préf. F. Wild, coll. « Rencontres » 194, Paris, Classiques Garnier, 2024, 542 p.
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  • VAILLANCOURT , La Lettre familière au XVIe siècle. Rhétorique humaniste de l’épistolaire, coll. « Études et essais sur la Renaissance » 42, Paris, Classiques Garnier, 2024, 464 p.
  • VALETTE -R., La pensée du Graal. Fiction littéraire et théologie (XIIe-XIIIe siècle), coll. « Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge » 85, Paris, Champion, 2024 : repr. 2008.
  • VAN ROOY , New ancient greek in a neo-latin world. The restoration of classical bilingualism in the early modern Low Countries and beyond, coll. « Brill Research perspectives in Humanities and social sciences », Leyden-Boston, Brill, 2023, X-178 p.
  • [La] Vertu de force du Moyen Âge au siècle des Lumières, J.-P. Dupouy, Ch. Chennetier, G. Ferretti, Gabriele, F. Roudaut, coll. « Rencontres » 639, Paris, Classiques Garnier, 2024, 949 p.
  • [La] Villa et ses ressources naturelles, de l’Antiquité à la première modernité, I.G. Mastrorosa, É. Gavoille, coll. « Scripta receptoria » 27, Bordeaux, Ausonius, 2024, 268 p.
  • WEBER , Histoires des idées et des combats d’idées aux XIVe et XVe siècles de Raman Lull à Thomas More, coll. « Études et essais sur la Renaissance » 13, Paris, Classiques Garnier, 2024, 952 p. : repr. 1997.
  • WHITE , Early modern latin love poetry, Leyden-Boston, Brill, 2023, VI-124 p.
  • ZIMMERMANN , Konzeptionen des Heidnischen in der deutschsprachigen Literatur des 13. Jahrhunderts. Zu Rudolfs von Ems « Alexander » und Albrechts « Jüngerem Titurel », coll. « Deutsche Literatur. Studien und Quellen » 35, Berlin-Boston, De Gruyter, 2024, 301 p.

À paraître :

  • ARMBRUSTER -K., Figuration und Aneignung. Zur Hermeneutik von Narrativität und Bild bei Philipp Melanchthon, coll. « Hermeneutik und Interpretationstheorie » 8, Leiden-Boston, Brill : à paraître déc. 2024.

Revues :

  • Archivum latinitatis medii aevi (Bulletin Du Cange), 79 (2021), paru en 2024 : « Actes du colloque VOCES 2021. Fêtes et célébrations. Centenaire du Dictionnaire du Latin médiéval, Campus Condorcet (Aubervilliers), 29 sept.-1er 2021 », dir. B. Bon, A. Guerreau-Jalabert, H. Leithe-Jasper, K. Nowak, 352 p.
  • Bibliographie Internationale de l’Humanisme et de la Renaissance, LV (2023) : travaux parus jusqu’à 2022, LXXVI-908 p.
  • Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, LXXXVI, 1 (2024) : BOUSCHARAIN, « Les mathématiques au collège de Guyenne à travers l’exemple d’Élie Vinet » ; P.-V. DESARBRES, « Les Vigenère en Bourbonnais : notes sur l’ascension sociale d’une famille bourbonnaise au XVe siècle » ; A. MOTHU, « Retour aux antipodes. Six notes sur le Cymbalum mundi ».
  • A.L.M.A. Compendium Auctorum Latinorum Medii Aevi (500-1500), VIII, 1 (2024) : « Iohannes Berthe- Iohannes Busch », Firenze, SISMEL-Il Galluzzo, IV-124 p.
  • Cesura, 3, 1 (2024) : L. Fonseca, « La Laus Ursæ ( ‘Quos capis nigris’) : une ode attribuée à tort à Giovanni Pontano » ; A. COROLEU, Ll. CABRÉ, « Un’indagine sulle traduzioni di Cicerone in Italia, Francia e penisola iberica (ca. 1330-ca. 1500) ».
  • Codex Studies, 8 (2024) : « Ricordo di Stefano Zamponi » ; GUGLIELMETTI, « I codici agiografici di Santa Croce fra Duecento e Trecento » ; C. LORENZI BIONDI, « Primi appunti per un aggiornamento su frate Tedaldo della Casa e sui manoscritti a lui riconducibili » ; M. MARROCCHI, « Note sulla presenza di libri in inventari e testi memoriali monastici tra IX e X secolo » ; R. NERI, « Biblioteche camaldolesi dall’inventario generale disposto nel 1317 » ; C. TEDESCHI, « Manoscritti di età carolingia a Chieti e nel suo territorio » ; M. TURSI, « Per un censimento dei manoscritti toscani conservati a Bologna : la Biblioteca Universitaria » ; G. POMARO, « Il Plut. 19 sin. 1 e lo Josephus latinus ».
  • Essays in Word and Image, 6 (2022), paru en 2024, dont : W.S. MELION, « Hæretici typus, et descriptio : Heretical and anti-heretical image-making in Jan David, SJ’s Veridicus Christianus » ; D.L. DRYSDALL, « Why did Barthélemy Aneau translate ‘line for line’ ? » ; G. VERTOMMEN, « Youth and Lush Greenery, that Attracts Tremendously : the Seventeenth-century Dutch country house as an Amorous meeting place in Cats’s emblematic œuvre » ; R. DAL TIO, « The Pia Desideria in the castle of Baron Vallaise in the Aosta valley : Iconographic sources and devotional choices ».
  • Filologia mediolatina, XXXI (2024) : DOLBEAU, « Moïse de Bergame, traducteur du grec, et son florilège biblique » ; R. MACCHIORO, « On Burgundio Pisanus’ Authorship of the Latin Version of Basil’s Hexaemeron. The Manuscripts and their Glosses » ; F. DE VIVO, « Le glosse della mano tremula di Worcester alla traduzione anglosassone dei Dialogi di Gregorio Magno » ; E. ROVATI, « Original and revised translations by John of Seville : The case of Masha’allah’s Epistola de rebus eclipsium » ; P. VITI, « Considerazioni su Leonardo Bruni traduttore » ; F. IURATO, « De cursu stellarum ratio siue De cursibus ecclesiasticis : una paternità da rifondare » ; F. MANTEGAZZA, « La redazione B del De doctrina religiosorum » ; G. ZIFFER, « Ancora sulle tradizioni tripartite. Note e letture. Indici ».
  • Humanistica Lovaniensia, 72 (2023) : « Quicquid laborum suscipiebat, amore studiorum suscipiebat. A Collection of Neo-Latin Essays dedicated to the Memory of Dr Jeanine De Landtsheer (1954-2021) », Sacré, A. Smeesters, T. Van Houdt, K. Viiding, XV-491 p.
  • Journal of Medieval Latin, 33 (2023)
  • Medioevo latino, XLV (2024), 1210
  • Mittellateinisches Jahrbuch, 58 (2023), 1-3.
  • Moderni e Quaderni del Centro di studi sul Classicismo, sér. II, I, V, 2023, 248 p.
  • Rassegna europea di letteratura italiana, 59-60 (2023) : « La questione femminile nel pensiero e nella rappresentazione degli Umanisti (Italia-Francia) », dir. L. Boulègue, S. Gambino-Longo.
  • Revue d’Études médiévales et de philologie romane, 2 (2024) : varia.
  • Revue d’histoire du protestantisme, 9, 2 (2024), dont C. SECRETAN, « La réception de Spinoza dans les milieux réformés néerlandais du XVIIe siècle » ; P.-O. LECHOT, « Orthodoxie réformée, philologie et millénarisme. Anna Maria van Schurman (1607-1678) et la Bible ».
  • Revue Mabillon, 95, n.s. 34 (2023), ca 238 , dont : B. SAINT-SORNY, « L’acte de fondation de Montiéramey. Essai de restitution grâce aux manuscrits Pithou de la collection Dupuy » ; E. LETTIERI, « Per una credenza nell’Età moderna. Il deposito francese delle lettere di san Francesco di Paola e le sue vicende editoriali nei secoli XVI e XVII » ; C. ROUSSEAU, « Les décors hagiographiques des diplômes de partage des bienfaits spirituels de l’ordre des prêcheurs (XVIIe-XXe siècles) ; F. HENRYOT, « De l’archive au monument : le cordelier Claude Vuillemin au service des chanoinesses de Remiremont (1778-1788) ».
  • Romania, 142, 565-566 (2024), dont : MACCIO, « Vere tu es Deus absconditus. Nouvelles considérations stemmatiques sur la tradition textuelle de la Voie d’Enfer et de Paradis de Pierre de l’Hôpital (1315-1336) ».

Revues en ligne :

  • Camenae, 31 (2024) : « Aux seuils des œuvres : réseaux et amitié à la Actes de la journée d’étude tenue à Sorbonne Université le 11 février 2023 », dir. N. Souhait :

‹https://www.saprat.fr/instrumenta/revues/revue-en-ligne-camenae/camenae-n31-juin-2024/