Échanges épistolaires autour de Pétrarque et Boccace. Sous la direction de Sabrina Ferrara. Editions Honoré Champion, collection Le Savoir de Mantice, n° 31, 2021. 456 p., broché, 15,5 x 23,5 cm. ISBN 978-2-7453-5738-0.

Échanges épistolaires autour de Pétrarque et Boccace. Sous la direction de Sabrina Ferrara. Editions Honoré Champion, collection Le Savoir de Mantice, n° 31, 2021. 456 p., broché, 15,5 x 23,5 cm. ISBN 978-2-7453-5738-0.

Les études recueillies dans ce volume constituent la synthèse des échanges, dans un esprit de dialogue humaniste, que certains parmi les plus éminents spécialistes de Pétrarque et de Boccace ont eus au Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) de Tours en juin 2019. Le point de départ a été de vouloir faire le point sur les caractères et les rapports épistolaires entre les deux écrivains dont il nous reste un nombre inégal de missives, d’une tonalité fort hétérogène. Luca Marcozzi, Gabriella Albanese, Paolo Pontari, Marco Petoletti, Paolo Rigo et Marco Ariani se sont penchés sur ces aspects. À partir des deux auteurs, l’attention s’est naturellement déplacée vers leurs réseaux culturels, politiques mais aussi familiaux qui ont été explorés par Ilaria Tufano, Loredana Chines, Paolo Viti, Enrico Fenzi, Marco Cursi, Laura Regnicoli, Elsa Filosa, Igor Candido, Marco Veglia et Monica Berté.

La perspective résolument transversale, philologique, paléographique, littéraire et historique qui traverse ces études permet ainsi d’avoir une vision plus composite des relations entre les deux sodales par rapport au traditionnel aperçu Pétrarque magister/Boccace discipulus, et en même temps plus complète de leurs correspondants.

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 44).

Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697). Sous la direction de Blandine Perona, Isabelle Moreau et Enrica Zanin. Presses Universitaires Aquitaines en ligne, Un@ éditions, collection Savoirs humanistes, n° 2, 2022.

Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697). Sous la direction de Blandine Perona, Isabelle Moreau et Enrica Zanin. Presses Universitaires Aquitaines en ligne, Un@ éditions, collection Savoirs humanistes, n° 2, 2022.

En 1550, la notion théologique de « scandale » est mise en avant par le traité Des scandales de Calvin. Le réformateur invite ses coreligionnaires à ne pas avoir peur du scandale, à ne pas se préoccuper de la fama. Le présent ouvrage montre, à travers l’étude de cette notion, combien les conflits confessionnels de cette époque sont en effet une bataille de réputation et deviennent même une bataille de la mémoire, non sans conséquence sur l’écriture de l’histoire. Réformés et catholiques essaient d’imposer leur récit. Le scandale est une arme polémique essentielle dans les deux camps, au centre d’une guerre de libelles qui fait advenir un « espace public » déchiré. À une fabrique théologique du scandale, succède alors une fabrique juridique du scandale qui permet progressivement au pouvoir monarchique de reprendre la maîtrise de cet espace public. Ce livre analyse ainsi la genèse du scandale dans son sens moderne, à savoir un événement construit par un récit « médiatique » et instrumentalisé politiquement qui met en crise les normes et valeurs fondamentales d’une société, parce qu’il rend compte d’actes ou de propos qui les transgressent.

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 44-45).

Janus Pannonius, Épigrammes. Traduites et annotées, avec le texte latin en regard, par Etienne Wolff, Peeters Publishers, collection Latomus, volume 365, Bruxelles, 2021. 379 p., ISBN 978-90-429-4546-3.

Janus Pannonius, Épigrammes. Traduites et annotées, avec le texte latin en regard, par Etienne Wolff, Peeters Publishers, collection Latomus, volume 365, Bruxelles, 2021. 379 p., ISBN 978-90-429-4546-3.

Janus Pannonius (1434-1472), poète hongrois de langue latine, a été envoyé très jeune à Vérone pour étudier auprès de Guarino. C’est en Italie qu’il compose une bonne partie de sa production poétique. De retour en Hongrie, il est fait évêque puis chancelier par le roi Mathias Corvin. Ses Épigrammes sont certainement son œuvre la plus intéressante. Ces 456 pièces, dont il n’a pas organisé lui-même la publication, abordent des sujets variés ; une majorité d’entre elles est de nature satirique.

Dans cette édition, œuvre d’E. Wolff, le texte latin est emprunté, avec quelques corrections, à l’édition de Mayer (Budapest, 2006). La traduction est entièrement originale. L’annotation est conçue de telle sorte que l’ouvrage puisse être accessible à un public cultivé qui dépasse le seul cercle restreint des érudits.

Pannonius, au-delà de ses qualités littéraires, est intéressant par l’éclairage nouveau qu’il apporte sur l’Italie et la Hongrie du XVe siècle, et sur le premier humanisme.

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 45).

Le nu dans la littérature de la Renaissance. Sous la direction d’Emilie Séris, Presses Universitaires François Rabelais, collection Renaissance, Tours, 2022. ISBN 978-2-86906-803-2, 21 x 28 cm, 288 p.

Le nu dans la littérature de la Renaissance. Sous la direction d’Emilie Séris, Presses Universitaires François Rabelais, collection Renaissance, Tours, 2022. ISBN 978-2-86906-803-2, 21 x 28 cm, 288 p.

Contributions de Thomas Baier, Roland Béhar, Gabriele Bucchi, Nicolas Casellato, Guillaume Cassegrain, Donatella Coppini, Évrard Delbey, Susanna Gambino Longo, Giuseppe Germano, Julien Goeury, Antonietta Iacono, Nadeije Laneyrie-Dagen, Virginie Leroux, Julien Maudoux, Francesca Mestre, Valérie Naas, John Nassichuk, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Emmanuelle Rosso & Gilles Sauron.

À la Renaissance, le nu a connu dans les arts un développement sans précédent. Observe-t-on un phénomène analogue dans la littérature ? Ce livre, en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d’écriture, propose une première synthèse sur le sujet. Après avoir rappelé les caractéristiques essentielles du nu depuis l’Antiquité, cet ouvrage entend revaloriser la fonction comique de la nudité, aspect minoré par la critique longtemps centrée sur le nu idéal et le mouvement néo-platonicien. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s’exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l’épigramme latine, mais aussi parfois dans l’élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine. Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des mœurs, il n’en continue pas moins de célébrer l’amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l’adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l’anatomie ou sur le mouvement n’ont pas manqué de travailler le nu dans la littérature de la Renaissance.

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 45).

Émilie SÉRIS, Solus homo nudus, solum animal sapiens. Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles), Turnhout, Brepols, 2021 (Florence Vuilleumier Laurens)

Émilie SÉRIS, Solus homo nudus, solum animal sapiens. Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles), coll. « HΦR. Philosophie hellénistique et romaine », Turnhout, Brepols, 2021, 499 p. + 31 planches couleur.

Pendant du colloque organisé et publié par la même autrice — dont nous ne parlerons pas : Le Nu dans la littérature de la Renaissance, coll. « Renaissance » 36, Tours, P.U. François-Rabelais, 2022, 288 p. : autour de quatre aspects principaux illustrant la question (Modèles figurés, Modèles littéraires, Misères et dignité de l’homme, Éros Pan et Hyménée et la Fabrique du nu), le riche et savant ouvrage présenté ici a l’ambition d’en dégager la complexité des fondements théoriques.
L’Avant-propos rend hommage au De Corporis humani harmonia (1555) de Jean Lyège — adaptation versifiée du traité de physiologie de Galien (De usu partium) —, sorte de pierre milliaire qui marque l’hermeneutical turn du Concile de Trente (e.g. les traités de Jan van der Meulen) mettant globalement terme à l’Humanisme militant de la dignitas hominis. L’introduction (64 p.), atteste, en particulier, que l’adjectif substantivé absent du latin classique émerge de façon technique au livre II du De Pictura (1435) de Leon Battista Alberti, lorsqu’il s’agit de peindre un nu (in nudo pingendo) en recouvrant de peau et de chair les os et les muscles — inversant paradoxalement la dénudation du corps par un « vêtement » le rendant propre à être représenté et pensé dans son existence terrestre. Les trattatisti postérieurs reprendront le schéma d’habillage du nu. Celui-ci est analysé sous les trois corps d’une ambitieuse architecture dont les sources anciennes constituent les fondements :

D’abord la Symétrie (microcosme), source de l’harmonie du corps selon les Anciens (Vitruve), se prolonge à la Renaissance avec Cennini, Ghiberti, Alberti etc. pour aboutir à Léonard ; le néoplatonisme ficinien propage l’influence du Timée, qui « harmonise » à son tour les traités postérieurs de Gauricus à Dürer (commensus, diuina proportio, concordia…) ; mais c’est sans compter l’influence de l’enseignement padovan d’Aristote, selon qui la beauté s’adoucit loin de la splendeur par l’union de la belle ordonnance des parties avec la couleur, sous la bannière d’un Nifo, puis Pino, Dolce et Vincenzo Danti (106 p.).
Ensuite l’Anatomie (organisme) : partant des théories médicales antiques d’Hippocrate à Galien, dont se séparera l’exercice du corps (hygieia), illustré en 1569 par le De arte gymnastica de Mercuriale ; cependant un tel détachement, propice à la représentation de l’extérieur du corps (fabrique), ne saura se faire sans retrouver, somme toute, ce que sera la compositio membrorum albertienne (De Pictura, II, 37-38), suivi par Ghiberti, Léonard, Vasari : belle machine ! (Cellini, Danti). L’agencement des membres et les exercices autorisent le mouvement du corps, local par la sensation et le désir propre à l’animal (plus la faculté de représentation humaine), réalisation de la puissance dans la chose, dont on appréciera la variété (Alberti, Léonard, Gauricus, Vasari), la disposition (contraposto, moderatio, ponderazione), le status obliquus pour aboutir à la serpentine. Le corps nu (en mouvement ou non) ne saurait être privé de la grâce, qu’il soit jeune ou âgé, fin ou musclé, agréable ou effrayant (terrible) en raccourci ou plongé dans le chiaroscuro : ce que les toujours mêmes traités rêveront être accompli au sein d’une aurea mediocritas (118 p.).
Enfin, la Physiognomonie (signe de l’âme) poursuit le même cheminement depuis l’Antiquité, puisque l’expression (tirée du De morbis d’Hippocrate) retenue ici est celle des Physiognomonica du Ps.-Aristote, adaptées en latin (après Polémon-Adamantius) au XIIIe siècle ; la Renaissance en dégagera la peinture des caractères dans la mesure où l’état de l’âme modifie l’état du corps et d’abord en suivant une méthode zoologique fixant des types permanents (Léonard : uomo bestiale ; La Porta : timidus/fortis uir) ; une seconde méthode dite « ethnologique » use des caractéristiques somatiques des races humaines et des peuples (Gauricus, Dürer), anticipant l’Examen de Ingenios de Huarte (1603) ; troisième : la comparaison des sexes (Gauricus, Pino) ; quatrième : éthologique (πάϑημα) introduisant (e.g. Gauricus, De sculptura) à l’expression des passions depuis les pertubationes animi d’Alberti et les accidenti mentali de Léonard jusqu’aux passions portées par la force émotionnelle suscitée par la couleur ; ainsi pour le coloris de la chair : teint chez les Anciens, mais chez les Italiens la vaghezza, la morbidezza ordonnées par la regola del colore chez un Lomazzo (119 p.).
En conclusion, les traités humanistes sur l’art élaborent un concept du nu tripartite (corps/esprit/âme) mais unifié par le mouvement au sein de la figure humaine selon les catégories (statuts) de forma, figura et species. Suivent une bibliographie sélective et de belles illustrations en couleur. Le lecteur diligent pourra regretter l’absence d’un Index nominum — mais le volume de l’ouvrage explique cela.

Florence Vuilleumier Laurens

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 45-46).

IVe journée doctorale de la SEMEN-L : appel à communication

IVe journée doctorale de la SEMEN-L

La IVe journée des jeunes chercheurs et chercheuses se tiendra le samedi 15 avril 2023 à Paris, à l’initiative de la Société d’Études Médio- et Néo-Latines (SEMEN-L).

Si vos domaines de recherche sont en lien avec le médio-latin et/ou le néo-latin, vous êtes chaleureusement invité·es à participer à cette journée d’échanges intellectuels qui nous réjouissent par avance. À cette occasion, la SEMEN-L espère vous entendre parler d’un sujet laissé à votre entière appréciation : il peut s’agir de la présentation de votre thèse, d’un chapitre ou d’un aspect de cette thèse ou encore d’un travail de recherche indépendant.

D’un point de vue pratique, le déjeuner sera offert par la SEMEN-L et les frais de transports seront pris en charge pour les participant·es, sur présentation d’un justificatif. Une nuit d’hôtel pourra également être prise en charge pour les personnes ne résidant pas à Paris. Information complémentaire : les participant·es à cette journée d’études devront être à jour de leur cotisation à la SEMEN-L pour l’année civile en cours (24 euros pour le tarif normal, 12 euros pour les étudiant·es, voir le site http://www.semen-l.org).

Si vous êtes intéressé·es et souhaitez participer à cette journée, nous vous prions de nous le faire savoir (à nos trois adresses courriel) avant le 20 janvier 2023 et de nous indiquer le titre de votre communication (même provisoire), accompagné de quelques lignes de résumé et d’un bref curriculum vitae. Chaque communication durera 20 minutes et sera suivie d’un temps de questions et d’échanges.

Nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Julien Maudoux, Priscilla Mourgues et Jérémie Pinguet

julien.maudoux@aliceadsl.fr
priscilla.mourgues@gmail.com
jeremie.pinguet@yahoo.fr

Créer une mémoire des passés antiques : Choix, constructions et transmissions du IXe au XVIIIe siècle (ERC AGRELITA)

Nous vous informons de la tenue des journées d’étude ERC AGRELITA, sous le titre « Créer une mémoire des passés antiques : Choix, constructions et transmissions du IXe au XVIIIe siècle », organisées par Catherine Gaullier-Bougassas le jeudi 13 & vendredi 14 octobre 2022.

Elles se tiendront à l’Amphithéâtre de la Bibliothèque Sainte-Barbe, 4 rue Valette, 75005 Paris. L’inscription est obligatoire avant le 10 octobre 2022 en contactant caroline.crepiat at univ-lille.fr

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le programme ci-dessous et le site d’AGRELITA : https://agrelita.hypotheses.org/

Affiche et programme des journées

Programme

PROGRAMME :

Jeudi 13 octobre

 -9h Accueil

-9h10 Introduction, Catherine Gaullier-Bougassas (Université de Lille, ERC AGRELITA)

-9h20-10h Keynote Speaker : Astrid Erll (Université Goethe – Francfort), « Odyssean Mnemohistories : On the Promises and Pitfalls of Studying Memory across the longue durée »

Session 1 :

-10h-10h25 Naïs Virenque (Université Catholique de Louvain), « Un art de la mémoire démocritéen ? Réécrire l’histoire antique de l’art de la mémoire »

-10h25-10h45 discussion

-10h45-11h pause

Présidence de séance : Frédérique Lemerle (CNRS-Centre d’études supérieures de la Renaissance, Tours)

-11h-11h25 Emilia Di Rocco (Sapienza Université de Rome), « Creating the Memory of the Classical Past in Medieval Biblical Exegesis : Robert Holkot and The English “Classicizing Friars” »

-11h25-11h50 Mathilde Kaisin (FNRS-Université de Liège), « Transmission et réélaboration des théories musicales antiques à travers le De modis musicis antiquorum de Girolamo Mei »

11h50-12h10 Discussion

Session 2 :

Présidence de séance : Édith Karagiannis-Mazeaud (Université de Strasbourg)

-14h45-15h10 Sandrine Hériché Pradeau (Sorbonne Université), « “Mémoire architecturale” et histoire universelle dans quelques Temples de la fin du Moyen Âge »

-15h10-15h35 Frédérique Lemerle (CNRS-Centre d’études supérieures de la Renaissance, Tours), « La Grèce de papier des lecteurs de Vitruve au XVIe siècle »

-15h35-16h Discussion

-16h-16h15 Pause

Présidence de séance :  Émilie Séris (Sorbonne Université)

-16h15-16h40 Laura Foulquier (Université Lyon 2), « “[E]lle est riche en colonnes, en sarcophages, en autels de marbres et de jaspes” – Les remplois antiques de l’abbaye Saint-Alyre (Clermont-Ferrand) »

-16h40-17h05 Marion Beaufils (Université Paris 1), « Des femmes et des vestiges : altérité, désir et affect dans la construction d’une mémoire de l’antique à la Renaissance »

-17h05-17h30 Discussion

Vendredi 14 octobre

Session 3 :

Présidence de séance : Clarisse Evrard (Université de Lille, ERC AGRELITA)

-9h-9h25 Émilie Séris (Sorbonne Université), « Portraits d’hommes illustres de l’Antiquité : le musée de Paul Jove et ses Elogia uirorum illustrium »

-9h25-9h50 Patrick Michel (Université de Lille), « Les curieux français et la construction d’une mémoire antique régionale ou nationale au XVIIIsiècle »

-9h50-10h10 Discussion

-10h10-10h25 Pause

Session 4 :

Présidence de séance : Patrick Michel (Université de Lille)

-10h25-10h50 Margriet Hoogvliet (Université de Groningen), « Le “Livre de bonnes meurs” (c. 1404) de Jacques Legrand : l’actualité de la philosophie grecque à la fin du Moyen Âge »

-10h50-11h15 Édith Karagiannis-Mazeaud (Université de Strasbourg), « Mémoire de la Grèce dans les livres d’emblèmes en français du XVIsiècle »

-11h15-11h40 Chloé Perrot (BnF), « Les personnifications iconologiques, entre conservation et instrumentation d’une tradition antique »

-11h40-12h10 Discussion et clôture

AGRELITA : The Reception of Ancient Greece in Premodern French Literature and Illustrations of Manuscripts and Printed Books (1320-1550) : how invented memories shaped the identity of European communities.

 

The AGRELITA project ERC n° 101018777 was launched on October 1st 2021. It is a 5-year project (2021-2026) financed on an ERC Advanced Grant 2020 through the European Union’s Research and Innovation Programme Horizon 2020.

 

Dignité des Artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la Renaissance

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage collectif Dignité des Artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la Renaissance, sous la direction de Alice Lamy, Anne Raffarin et Émilie Séris, aux Éditions Honoré Champion dans la collection « Colloques, congrès et conférences – le Moyen Âge » (n° 30).

Nous reproduisons le faire-part de présentation et la table des matières ci-dessous :

CCCA 30 dignite-des-artes-matieres

Pour plus d’informations : https://www.honorechampion.com/fr/12677-book-08535750-9782745357502.html

Mois Montaigne

Le Centre Montaigne nous fait part de l’organisation de la cinquième édition du Mois Montaigne :

Moi(s) Montaigne

5E ÉDITION

« Montaigne à Bordeaux, Montaigne et Bordeaux »

Contact : LeMoisMontaigne@u-bordeaux-montaigne.fr

Programme complet (pour l’agrandir, allez sur le site du centre) http://centre-montaigne.huma-num.fr

Programme en .pdf

En version texte

4 OCTOBRE

12 NOVEMBRE 2022

Manifestation organisée par le Centre Montaigne

Manifestation organisée par le Centre Montaigne, avec le soutien du Service Culture de l’Université Bordeaux Montaigne, du Département de la Gironde et de la Région Nouvelle Aquitaine.

En collaboration avec la librairie Mollat, l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Bordeaux, la Bibliothèque Mériadeck, la Cour d’Appel de Bordeaux, l’Athénée Municipal, le Musée d’Aquitaine, les Archives Départementales et la Société des Bibliophiles de Guyenne.

4 OCTOBRE > LANCEMENT DU 5E MOI(S) MONTAIGNE,

AVEC JÉRÉMIE FOA (AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ)

10h-12h > Archives départementales : atelier sur les guerres de Religion > Sur inscription

18h-19h30 > Station Ausone : rencontre autour de Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy

 Présentation des travaux de restauration de l’exemplaire de Bordeaux des Essais de Montaigne

10-15 OCTOBRE > SEMAINE PIERRE DE BRACH : INVITÉE D’HONNEUR : CONCETTA CAVALLINI

11 OCTOBRE > BM MÉRIADECK > 17h30-19h

Conférence de Concetta Cavallini (Université de Bari), Société des Bibliophiles de Guyenne, « Pierre de Brach, polygraphe bordelais de la Renaissance »

12 OCTOBRE > BM MÉRIADECK > 10h-12h

Présentation de livres anciens : (Concetta Cavallini) l’exemplaire bordelais annoté des Poèmes de Pierre de Brach et l’atelier de Simon Millanges, éditeur de Montaigne (Fonds Patrimoniaux) > Sur inscription

15 OCTOBRE > BM MÉRIADECK > 17h30

Lectures d’un choix de poèmes de Pierre de Brach par

Françoise Sliwka, comédienne

17 OCTOBRE > ACADÉMIE DES SCIENCES > 18h-19h30

Conférence d’Anne-Marie Cocula (CEMMC, UBM), « Montaigne, maire de Bordeaux : un choix de rois et de reines »

18 OCTOBRE > MUSÉE D’AQUITAINE > 18h-19h30

Conférence de Laurent Coste (CEMMC, UBM), « Institutions et fonctionnement de la jurade de Bordeaux au temps de Montaigne »

24 OCTOBRE > BM MÉRIADECK > 18h-19h30

« Montaigne en son pays » : lecture d’extraits des Essais, par

Julie Papin et Clémentine Couic, comédiennes

25 OCTOBRE > BIBLIOTHÈQUE DE LA COUR D’APPEL DE BORDEAUX > 18h-19h30

Conférence de Philippe Desan (Université de Chicago), « Sur quelques déboires de Montaigne à la mairie de Bordeaux »

27 OCTOBRE > MUSÉE D’AQUITAINE > 18h30-20h

Visite théâtralisée avec le « Fantôme de Montaigne »

(offre réservée aux personnels et étudiants UBM)

> Sur inscription, 30 places

6 NOVEMBRE > DÉPART DU MUSÉE D’AQUITAINE À 11h

« Sur les pas de Montaigne » : visite du quartier Saint Éloi, offerte par le musée > Sur inscription (25 places)

8 NOVEMBRE > ATHÉNÉE MUNICIPAL > 9h-17h

Journée de restitution des analyses sur le cercueil de Montaigne, organisée par Hélène Réveillas > Sur inscription

9 NOVEMBRE > BM MÉRIADECK > 14h-16h

Rencontre avec Alain Legros, pour son livre Montaigne en quatre-vingts jours

9 NOVEMBRE > MUSÉE D’AQUITAINE > 18h-19h30

Conférence d’Ézéchiel Jean-Courret (AUSONIUS, UBM),

« L’éloge de Bordeaux dans les cosmographies humanistes »

10 NOVEMBRE > MUSÉE D’AQUITAINE > 19h30

Projection du film « Montaigne et le tombeau mystérieux », en présence de sa réalisatrice, Pauline Coste

SAMEDI 12 NOVEMBRE > CONCERT DE CLÔTURE > 17h30

Concert de musique française et gasconne du temps de Montaigne, par l’ensemble vocal Le Plisson, Salons de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Bordeaux

Sur inscription

BORDEAUX

Toutes les manifestations sont gratuites. Programme détaillé et adresses des inscriptions (si nécessaire) sur le site centre-montaigne.huma-num.fr

 

ACADÉMIE DES SCIENCES ARTS ET BELLES LETTRES

1 place Bardineau, 1er étage / Tram D > Fondaudège Museum

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE LA GIRONDE

72-78 cours Balguerie Stuttenberg

Tram B > cours du Médoc / Tram A > Camille Godard

BIBLIOTHÈQUE MÉRIADECK

85 cours du Maréchal Juin

Tram A > Palais de Justice ou Hôtel de Police

 

MUSÉE D’AQUITAINE

20 cours Pasteur

Tram B > Musée d’Aquitaine

LIBRAIRIE MOLLAT

15 rue Vital Carles et Station Ausone, 8 rue de la Vieille Tour

Tram B > Gambetta-Musée des arts décoratifs et du design

 

COUR D ‘APPEL DE BORDEAUX

Place de la République Tram B > Musée d’Aquitaine Tram A ou B > Hôtel de Ville

ATHÉNÉE MUNICIPAL

Place Saint Christoly

Tram A ou B > Hôtel de Ville

 

Sixième congrès de la SEMEN-L

Programme du congrès

Programme du Congrès de la SEMEN-L

Dijon, 8-11 juin 2022

 

Mercredi 8 juin 2022

 

13h : Accueil et café de bienvenue

 

          Session 1 : Session des doctorants (présidence : Sylvie Laigneau-Fontaine)

 

  • 14h-14h20 : Marie Jeannot-Tirole (Université de Strasbourg), « L’Hécube d’Érasme : bien plus qu’une traduction ? »
  • 14h20-14h40 : Aurélie Gay (Université de Bourgogne Franche-Comté), « La cohabitation du latin et du grec dans l’Anthologiede Janus Cornarius : la concrétisation de l’idéal humaniste ? »
  • 14h40-15h : Marc Dietrich (EPHE – PSL), « Ex aequo coniuncta: l’intégration de la langue grecque dans le Grunnius Sophistade Luscinius » (communication lue par Jérémie Pinguet)

 

15h-15h20 : Discussion et pause

 

          Session 2 : Moyen Âge (1) (présidence : François Ploton-Nicollet)

 

  • 15h20-15h40 : Baptiste Laïd (Université Paris-Est Créteil), « Les hellénismes dans le style herméneutique : l’exemple du Romulus hexamétrique»
  • 15h40-16h : Brigitte Gauvin (Université de Caen Normandie), « Latin et grec dans le genre encyclopédique de l’Antiquité à la Renaissance : le cas des zoonymes »

 

16h-16h20 : Discussion

 

Visite du Musée des Beaux-Arts (palais et tombeaux des ducs de Bourgogne)

 

Dîner libre

 

Jeudi 9 juin 2022

 

9h30 : Accueil (café, viennoisieries)

 

          Session 3 : Moyen Âge (2) (présidence : Luigi-Alberto Sanchi)

 

  • 10h-10h20 : François Ploton-Nicollet (École nationale des chartes), « Savoir parcellaire et objet de prestige: le grec dans les scriptoria monastiques occidentaux au Haut Moyen Âge »
  • 10h20-10h40 : Alice Lamy (CPGE, Lycée Montesquieu, Le Mans), « Θεός, φύσις, εἶδος, ὕλη. Le vocabulaire grec du platonisme cosmologique à l’épreuve du latin médiéval (xie-xiiiesiècles) »
  • 10h40-11h : Laury Sarti (Université de Freiburg), « La ‘‘langue des Romains’’. Le discours sur le grec et le latin dans les sources franco-ottoniennes et byzantines »

 

11h-11h20 : Discussion et pause

 

          Session 4 : Auteurs pluriels (1) (présidence : Virginie Leroux)

 

  • 11h20-11h40 : Martine Furno (IHRIM, ENS Lyon), « D’Érasme à Juste Lipse en passant par Théodore de Bèze : enjeux didactiques et culturels des traités de prononciation du latin et du grec au xviesiècle »
  • 11h40-12h : Lucie Claire (Université de Picardie Jules Verne), « Lectures humanistes de Denys d’Halicarnasse : à propos de Thucydide»

 

12h-12h30 : Discussion

 

12h30 : Déjeuner à « La Cantine »

 

          Session 5 : Auteurs pluriels (2) (présidence : Martine Furno)

 

  • 14h30-14h50 : Sophie Conte (Université de Reims Champagne-Ardenne), « Édition et traduction de Jean Chrysostome : Érasme et ses successeurs à l’époque moderne »
  • 14h50-15h10 : Malika BastinHammou (Université Grenoble Alpes),« Parler grec ancien à la Renaissance. Les dialogues grecs à destination des apprentis hellénistes, entre réception et création »
  • 15h10-15h30 : Laure Hermand-Schebat (Université Jean Moulin Lyon 3), « Lire Térence à la Renaissance, avec ou sans le grec : de Politien à la Triplex»

 

15h30-16h : Discussion et pause

 

Session 6 : Humanisme du nord (1) (présidence : Estelle Oudot)

 

  • 16h-16h20 : Marie-Laure Freyburger (Université de Haute-Alsace), « La (re)découverte du grec et sa diffusion par les humanistes dans le Rhin Supérieur »
  • 16h20-16h40 : James Hirstein (Université de Strasbourg), « La fin grecque et française de l’Histoire d’Allemagne en trois livres (1531) de Beatus Rhenanus de Sélestat »
  • 16h40-17h : Virginie Leroux (EPHE – PSL), «Homère en latin : les Icones Homericae  d’Eobanus Hessus (1533) »

 

17h-17h20 : Discussion

 

20h : Banquet du congrès

 

Vendredi 10 juin 2022

 

9h30 : Accueil (café, viennoiseries)

 

          Session 7 : Humanisme du nord (2) (présidence : Jean-Louis Charlet)

 

  • 10h-10h20 : David Amherdt (Université de Fribourg), « Le grec au service de l’humanitas. Les avantages du grec sur le latin selon Konrad Gessner »
  • 10h20-10h40 : Étienne Wolff (Université Paris Nanterre), « Aspects du bilinguisme latin-grec d’Érasme »

 

10h40-11h10 : Discussion et pause

 

 

Session 8 : Humanisme français (présidence : Etienne Wolff)

 

  • 11h10-11h30 : Béatrice Charlet (Aix-Marseille Université), « Le rapport au grec d’Agrippa et Constant d’Aubigné »
  • 11h30-11h50 : Luigi-Alberto Sanchi (CNRS), « La réflexion de Budé sur le grec dans les Commentaires de la langue grecque »
  • 11h50-12h10 : Anne Bouscharain (CPGE, Lycée Camille Jullian, Bordeaux), « L’édition latine des poèmes de Théognis de Mégare par Élie Vinet (Paris, 1543) et la pédagogie du grec dans l’humanisme aquitain »
  • 12h10-12h30 : Mathieu Ferrand (Université Grenoble Alpes), « Le choix de la langue dans les spectacles d’étudiants à Paris (xve-xviiie siècles) »

 

12h30-13h : Discussion

 

Déjeuner (buffet à la MSH)

 

 

Session 9 : Humanisme du sud (1) (présidence : James Hirstein)

 

  • 14h30-14h50 : Thomas Penguilly (Université de Bretagne Occidentale), « Græcæ et Romanæ linguæ fretus subsidiis. L’hellénisme d’André Alciat, entre lecture, traduction et création »
  • 14h50-15h10 : Émilie Séris (Sorbonne Université), « Vtraque lingua: le latin et le grec, topos des Elogia uirorum illustrium de Paul Jove »

 

15h10-15h30 : Discussion et pause.

 

 

Session 10 : Humanisme du sud (2) (présidence : Mathieu Ferrand)

 

  • 15h30-15h50 : Alejandro Cantarero de Salazar (Universitat Autònoma de Barcelona), « La parémiologie grecque et ses sources latines dans les dialogues de Sebastián Fox Morcillo »
  • 15h50-16h10 : Jean-Louis Charlet (Aix-Marseille Université), « Les traductions de citations poétiques grecques en vers latins dans le Cornu copiae de Niccolò Perotti »

 

         

          Session 11 et clôture : L’humanisme et au-delà… (présidence : Jean-François Cottier)

 

  • 16h10-16h30 : William Barton (Ludwig Boltzmann Institut, Innsbruck), « Le philhellénisme et l’usage du grec ancien au xixesiècle : Le journal intime ‘‘secret’’de C.-B. Hase »

 

 

Discussion et fin du congrès

 

 

Samedi 11 juin 2022

 

Visite des Hospices de Beaune

 

Départ de Dijon 10h (parvis de la gare, départ en voiture)

 

Arrivée à Beaune vers 10h30

 

Traversée et visite de la ville

 

Entrée aux Hospices 11h30 (visite guidée d’1h, offerte par le congrès)

 

Déjeuner libre dans Beaune

 

Retour à Dijon en voiture