Colloque Metaphysica Paupera. La spéculation métaphysique humaniste (XIVe-XVIe siècles) – Tours

Colloque Metaphysica Paupera. La spéculation métaphysique humaniste (XIVe-XVIe siècles) – Tours

15-17 juin 2022
Tours, CESR – Salle Rapin
& en distanciel

Lien de connexion

organisé par
Fosca Mariani Zini
& Christian Trottmann
(CESR , Université de Tours)

Contact – Marie-Laure Masquilier
marie-laure.masquilier@univ-tours.fr

Programme :

PROG-COLL-METAPHYSICA-WEB (1)

Version texte :

Mercredi 15 juin 2022

14h15    Introduction

I – Arts et philosophie

Présidente de séance : Annarita Angiolini

14h15    Amalia Salvestrini – LEM, Paris/Université de Turin L’eredità francescana nel Rinascimento: intorno a Giotto e ai post-giotteschi

15h15      Pierre Caye – Paris, CNRS, Centre Jean Pépin, UMR 8230 Richesse et pauvreté philosophiques de la théorie de l’art à la Renaissance

16h15    Pause café

16h30    Émilie Séris – Université Sorbonne – Le nu à la Renaissance : dévoilement du monde et révélation de la dignité humaine

17h30    [vidéo] Florence Bistagne – Université d’Avignon/CESR UMR 7323 – L’éloge du luxe dans la littérature de la Renaissance

Jeudi 16 juin 2022

II – MetAphysicA

Président de séance : Fabio Seller

9h15    Annarita Angelini – Université Alma Mater, Bologne – Metafisica e metamatematica in Cusano

10h15  Pause café

10h30 Luca Barzelli – KU Leuven, De Wulf- Mansion Centre for Ancient, Medieval and Renaissance Philosophy – Al tramonto delle metafisiche classiche: il De ente et uno di Pico della Mirandola

11h30  Gianni Paganini – Université du Piémont Oriental – « Riche ou pauvre ? » La métaphysique des essences de Valla à Hobbes

III – MetAphysicA

Présidente de séance : Andrea Robiglio

14h30  Christian Trottmann – CESR, Université de Tours – Richesses et pauvretés d’une des premières métaphysiques françaises : considérations sur le Premier et le Second Curieux de Pontus de Tyard

15h30  Pause café

15h45  Paolo Ponzio – Université Alma Mater de Bologne – “Utrum physiologia sit prima philosophia”: metafisica e scienze nel pensiero di Tommaso Campanella

16h45  Fosca Mariani Zini – CESR 7323 – Métaphysique et argumentation. Misère et noblesse de la dialectique (XV-XVI)

Vendredi 17 juin 2022

IV – expérience

Président de séance: Paolo Ponzio

9h        Fabio Seller – Université Federico II, Naples – Indigenza dell’uomo e valore della religione in Tommaso Campanella

10h      Pause café

10h15  Fabrizio Meroi – Université de Trento – Sogno e filosofia in Gianbattista Alberti

11h15  Simonetta Bassi – Université de Pise – Ipotesi o realtà? Su alcune letture della prefazione di Osiander al de Revolutionibus

V – expérience

Présidente de séance : Émilie Séris

13h30  Andrea Robiglio – KU Leuven, De Wulf – Mansion Centre for Ancient, Medieval and Renaissance Philosophy – « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ». Autour de la pensée faible au début du XIVe siècle

14h30  Sara Taglialatela – Marie Curie Fellow- Université de Copenhagen – Bruno et Melanchthon sur la mémoire

Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697)

Violaine Giacomotto-Charra a le plaisir de vous annoncer la parution du 2e volume de la collection « Savoirs humanistes », sur la plateforme des presses universitaires aquitaines en ligne, Un@ éditions, un bel ouvrage dirigé par Blandine Perona, Isabelle Moreau et Enrica Zanin et intitulé Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697).

En voici le résumé:

« En 1550, la notion théologique de « scandale » est mise en avant par le traité Des scandales de Calvin. Le réformateur invite ses coreligionnaires à ne pas avoir peur du scandale, à ne pas se préoccuper de la fama. Le présent ouvrage montre, à travers l’étude de cette notion, combien les conflits confessionnels de cette époque sont en effet une bataille de réputation et deviennent même une bataille de la mémoire, non sans conséquence sur l’écriture de l’histoire. Réformés et catholiques essaient d’imposer leur récit.

Le scandale est une arme polémique essentielle dans les deux camps, au centre d’une guerre de libelles qui fait advenir un « espace public » déchiré. À une fabrique théologique du scandale, succède alors une fabrique juridique du scandale qui permet progressivement au pouvoir monarchique de reprendre la maîtrise de cet espace public. Ce livre analyse ainsi la genèse du scandale dans son sens moderne, à savoir un événement construit par un récit « médiatique » et instrumentalisé politiquement qui met en crise les normes et valeurs fondamentales d’une société, parce qu’il rend compte d’actes ou de propos qui les transgressent ».

Selon le principe de la collection, l’ouvrage est en accès libre (lecture et téléchargement) et sa bibliographie déjà traitée en zotéro. Vous le trouverez à l’adresse suivante :

Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697)


Le prochain volume est annoncé, il s’agira d’une monographie que Dominique Fratani a tirée de son inédit d’HDR sur la correspondance de Bernado Tasso : Virtù et Servitù : Bernardo Tasso ou les tribulations d’un humaniste du XVIe siècle.

Summary in English

In 1550, the theological notion of “scandal” was put forward in Calvin’s treatise Concerning Scandals. The reformer invited his coreligionists not to be afraid of scandal and not to concern themselves with fama. Focusing on the notion of scandal, the present study demonstrates the role of reputation in interdenominational conflicts. The Protestant-Catholic conflicts become a battle of conflicting memories. As Catholics and Protestants fight to impose their own narratives, it impacts the writing of history. Scandal, thus, is crucial on both sides; it constitutes a polemical tool in a war fought with the pen and the press where libels are tearing apart the nascent ‘public space’. Following its theological making, the legal making of scandal then gradually allows the monarchy to regain control of its torn ‘public space’. This book thus analyses the emerging of scandal in its modern understanding: an event constructed as a narrative through media coverage for political purposes, which brings into crisis the common basic standards and values of a society due to the transgressive nature of the acts or words it accounts for.

Benoît Grévin : « Dante médiéval et renaissant : En relisant les lettres »

Benoît Grévin nous a fait l’honneur d’introduire l’Assemblée générale de la SEMEN-L le 29 janvier 2022 à 14h30, en Sorbonne dans l’amphithéâtre Michelet, par un conférence à propos de Dante, « Dante médiéval et renaissant : En relisant les lettres » dans le cadre du cycle de conférences “La Renaissance, parlons-en!”.

Thèses en cours 2021-2022

Le document en .pdf

Version texte (incluant les résumés de theses.fr lorsqu'ils sont disponibles)

École Nationale des Chartes

Guignard, Nicolas, La pensée politique d’Hélinand de Froidmont au travers du Cronicon, co-dir. Fr. Ploton-Nicollet et P. Arabeyre.

Le but de cette thèse est de montrer et d’analyser la portée politique, juridique et littéraire de l’œuvre du cistercien Hélinand de Froidmont (1160-1230 ca.). Ce travail inclura l’édition critique, traduite et commentée, du De bono regimine principis, traité en forme de miroir du prince qui constitue le long chapitre 38 du livre XI de la Chronique universelle. Ce traité nous est parvenu au travers d’un tout petit nombre de manuscrits et a été notamment compilé par le dominicain Vincent de Beauvais. Afin de réaliser l’édition scientifique De bono regimine principis, les différentes sources de ce texte devront faire l’objet d’un examen systématique. Les différents emprunts à la tradition biblique et à la littérature latine qui sont convoqués dans le traité d’Hélinand de Froidmont seront également analysés. Il sera montré en quoi ces outils rhétoriques participent à façonner un véritable portrait du roi et à donner du pouvoir royal un visage idéal. Enfin, les différentes formes du pouvoir princier seront approchées par le prisme du genre littéraire qu’est le miroir des princes.

Székely-Calma, Iulia, Le succès médiéval d’un pseudo-Aristote. Édition et étude de la diffusion du Liber de causis (XIIIe-XVIe siècles), co-dir. Fr. Ploton-Nicollet et D. Poirel (EPHE).

Le présent doctorat se propose de réaliser une nouvelle édition latine du Liber de causis et d’étudier sa diffusion durant la période médiévale à partir de tous les témoins manuscrits connus. En dépit des diverses attributions dont il a fait l’objet au Moyen Âge, l’origine du Liber remonte à l’école grecque néoplatonicienne en passant ensuite par le monde arabe islamique. Inspiré par l’Elementatio theologica de Proclus (412-485), un texte écrit sous forme de 211 propositions axiomatiques portant sur les premiers principes de l’univers, il fut abrégé et retravaillé à Bagdad, vers le milieu du IXe siècle, dans l’entourage du philosophe Al-Kindi. Le Liber de causis fut souvent attribué à Aristote et considéré comme le complément de sa Métaphysique ; de ce fait, les deux traités furent introduits dans le curriculum de la faculté des arts de Paris, afin d’être lus et enseignés ensemble, puis interdits à plusieurs reprises à l’occasion des censures successives visant l’enseignement de certains textes d’Aristote en 1210, 1215 et 1231. L’opuscule fut commenté tout au long du XIIIe siècle par des théologiens et maîtres ès arts de grande renommée comme Roger Bacon, Albert le Grand, Thomas d’Aquin, Gilles de Rome, Pierre d’Auvergne, Siger de Brabant etc., mais la tradition des commentaires continua de se déployer aussi dans les XIVe et XVe siècles. Cette réception tardive est moins connue et, bien qu’elle continuât d’exister en Occident, elle commença à se déplacer vers l’Europe centrale, au sein des nouvelles universités fondées dans le Saint-Empire romain germanique. Le nombre des manuscrits qui transmettent le texte latin du De causis dépasse actuellement 260 et l’on dénombre également 91 commentaires (38 commentaires continus, 37 ensembles de gloses, 16 questions quodlibétiques). Pour l’édition latine, nous nous proposons de consulter l’ensemble des manuscrits comprenant le texte et les commentaires où ont été transcrites des portions plus amples de l’opuscule. Par cet examen poussé des témoins, nous donnerons une édition plus complète (l’ancienne édition s’est appuyée sur la collation de dix manuscrits seulement, ici et là complétée par la consultation ponctuelle de 80 manuscrits : A. Pattin, ‘Le Liber de causis. Édition établie à l’aide de 90 manuscrits avec introduction et notes’, Tijdschrift Voor Filosofie 28 (1966), p. 90-203) et chercherons à retracer la diffusion de l’ensemble de ce corpus en Europe occidentale aussi bien que centrale et, en conséquence, à réévaluer l’impact de ce traité pseudo-aristotélicien au Moyen Âge.

Zajac, Clément, Édition, traduction et commentaire de la Lyrica poesis praeceptionibus et exemplis illustrata de Jacob Masen (1654), dir. Fr. Ploton-Nicollet.

Il s’agira dans un premier temps d’établir une version numérique du texte sous la forme d’une édition critique, qui prendra en compte, en apparat, la collation des trois éditions parues du vivant de l’auteur ou juste après sa mort. Ce travail préliminaire permettra d’aboutir à un texte qui puisse faire référence, facile à lire comme à manipuler, y compris dans sa version numérique qui pourrait trouver une place légitime dans une base de données de textes néo-latins. Dans un second temps, et toujours en s’inscrivant dans cette perspective d’accessibilité du document, une grande partie du travail sera consacrée à la traduction de celui-ci en français. Il conviendra ensuite d’expliciter le texte en le munissant d’un appareil d’annotations comportant les nécessaires élucidations, les renvois internes au corpus, la confrontation des odes au propos théorique de leur auteur, enfin, un relevé systématique des allusions et loci similes replaçant l’œuvre dans son contexte culturel, recherche qui s’appuiera sur les bases de données textuelles disponibles. En dernier lieu, une introduction, sous forme dissertative, cherchera à cerner l’esthétique de Masen, en lien notamment avec les caractéristiques que prend le mouvement baroque dans les arts figurés, auxquels l’auteur fait de nombreuses allusions.

École Pratique des Hautes Études (EPHE)

Colas, Frédéric, Recherches sur l’édition des Progymnasmata d’Aphthonios par Reinhard Lorich (1542, 1546), dir. V. Leroux avec M. Kraus, Université de Tübingen.

Delplanque, Fabrice, Édition, traduction et commentaire du Livre V du De poeta d’Antonio Sebastiano Minturno (1559), dir. V. Leroux.

La traduction et l’édition du cinquième livre de la poétique néo-latine de l’humaniste Antonio Sebastiano Minturno, consacré à la poésie lyrique, permettra de comprendre la façon dont s’est constitutée à la Renaissance une théorie de la poésie lyrique reposant sur les concepts aristotéliciens qui fonderont notre modernité, et comment s’est établi un genre, reconnu et légitimé, qui jouera un rôle décisif dans l’essor des littératures nationales en Europe.

Dietrich, Marc, Un dialogue humaniste satirique : le Grunnius Sophista d’Othmar Luscinius  (1522). Édition, traduction et commentaire, dir. V. Leroux avec D. Brancher, Université de Bâle.

Publié en décembre 1522 à Strasbourg par l’humaniste Othmar Luscinius (v. 1480-1537), le « Grunnius Sophista » est un dialogue néo-latin animé, nourri de références antiques, aux prises avec des questions variées, d’ordre culturel, littéraire, philosophique ou religieux. Né de la rencontre incongrue entre Misobarbarus, défenseur des lettres et de la culture, et Grunnius, un sophiste transformé en cochon qui pourfend l’érudition, ce dialogue se présente comme une satire de la « barbarie » des ignorants qui entendent « déchiqueter » les savants. Reflet des préoccupations humanistes de son temps, cet opus original semble avoir reçu un accueil favorable dans l’Europe humaniste du XVIe siècle. Or, malgré l’intérêt indéniable que présente cette œuvre, ni édition critique ni traduction française n’en ont été réalisées à ce jour. Nous nous proposons donc de combler cette lacune, en accompagnant notre édition d’un commentaire détaillé. Dans un premier temps, il s’agira d’évaluer l’originalité de l’œuvre au sein du genre du dialogue, fondateur des pratiques humanistes : la singularité du « Grunnius » devrait apparaître grâce à une étude intertextuelle de ce que Luscinius doit à Lucien, l’un de ses modèles favoris, et à Érasme, son brillant contemporain. Dans un deuxième temps, il nous faudra mettre au jour les cibles implicites de ce dialogue satirique : nous tâcherons ainsi de le situer dans le contexte social et culturel de l’humanisme européen, en général, et strasbourgeois, en particulier. En outre, nous mettrons en évidence les stratégies de promotion de la langue et de la littérature grecques que met en œuvre Luscinius. Enfin, nous interrogerons le choix de la figure du cochon comme incarnation de l’ignorance : loin d’être anodine, celle-ci revêt en effet, depuis l’Antiquité, des connotations ambivalentes dont nous devrons comprendre les implications dans l’œuvre.

Dremierre, Dorota, Adam Burski, Dialectica Ciceronis – édition critique commentée et annotée, dir. V. Leroux avec P. Galand-Willemen et M. Szymański, Université de Varsovie.

La Dialectica Ciceronis (1604) est selon l’intention de son auteur – Adam Burski (1560 env. – 1611), professeur de philosophie pratique – un manuel de dialectique stoïcienne destiné à l’usage des étudiants du cursus universitaire, et en particulier à celui des étudiants de l’Académie de Zamosc. Cependant, érudite et exploitant de manière innovante les sources antiques, la Dialectica Ciceronis dépasse de loin cette visée pour constituer un vrai travail de recherches dans l’esprit humaniste et un premier recueil des fragments stoïciens dont les Stoicorum Veterum Fragmenta de Hans von Arnim (1902) apparaissent comme la continuation, sans que von Arnim eût, selon toute vraisemblance, la connaissance du travail de Burski. La Dialectica Ciceronis est l’oeuvre maitresse de Burski, elle est toujours peu connue parmi les historiens de la philosophie en Pologne et presque inconnue au-delà de ses frontières. Elle n’a jamais été éditée après l’editio princeps de 1604. Les travaux concernant Burski et sa Dialectica sont très peu nombreux (I. Dambska, 1974 ; M. Szymanski, 1988 ; D. Facca 2000). Mes travaux menant à l’édition de la Dialectica Ciceronis (éditée sans doute en un seul tirage) ont consisté à choisir l’exemplaire devant servir de source de transcription, à transcrire et à établir le texte latin et grec, à rechercher les sources antiques, à annoter le texte ainsi qu’à l’introduire. Dans l’introduction mes recherches ont pris différentes directions. Tout d’abord des recherches biographiques ont été nécessaires, peu d’informations étant disponibles sur Adam Burski. Je me suis intéressée à l’Académie de Zamosc; où Burski a travaillé durant la majorité de sa carrière de professeur et à l’influence intellectuelle qu’a pu avoir sur lui son mécène et le fondateur de l’Académie, grand humaniste et homme d’état, Jan Zamoyski. J’ai essayé d’établir précisément quel était le rôle de Burski au sein de l’Académie et ai pu constater qu’à côté de sa charge pédagogique en philosophie et en poétique, il avait une fonction importante dans l’éducation particulière du fils unique de Jan Zamoyski et qu’il accomplissait des tâches multiples dans l’imprimerie académique. Un dernier point concernant Adam Burski fut pour moi de dresser la liste de ses travaux ; pour ce faire j’ai consulté les manuscrits provenant de Zamość de la fin du XVIème siècle (Burski s’y est établi en 1597) et de la première décennie du XVIIème siècle. Grâce à cette étude j’ai pu mettre au jour dix-sept textes et cours dont il était auteur ; j’ai identifié à cette occasion quelques imprécisions ou erreurs apparaissant dans des travaux du XIXème ou du début du XXème siècles. Dans un second temps je me suis intéressée à la Dialectica Ciceronis, tout d’abord en tentant de cerner sa place parmi les ouvrages concernant la dialectique à la Renaissance et ensuite en évaluant l’héritage cicéronien de la Dialectica et en analysant l’approche éclectique de Burski, favorisée par la forme du dialogue. Déterminer les liens du cercle de Zamosc avec Juste Lipse et avec le néostoïcisme fleurissant en Europe dès la fin du XVIème siècle constitua une autre direction de mes recherches. En confrontant l’ouvrage de Burski à ceux de Juste Lipse j’ai pu constater les limites de l’apport des idées venant des Pays-Bas. Enfin je me suis penchée sur le contenu logique de la Dialectica et j’ai étudié la façon dont il distingue la logique stoïcienne et la logique péripatéticienne.

Dubarry, Stéphanie, Les figures de l’inspiration dans le De Deis gentium…historia de Lilio Gregorio Giraldi (1548), dir. V. Leroux.

Lilio Gregorio Giraldi (1479-1552) est un humaniste ferrarais, réputé pour son érudition. L’étude de sa première œuvre, le Syntagma de Musis, a permis de mettre en évidence des spécificités de l’écriture de Giraldi à partir d’un sujet peu présent chez les autres mythographes. Nous entendons donc élargir le corpus afin de déterminer si, dans le cas de dieux qui ont été plus massivement traités, Giraldi apporte de nouveau une voix originale. Notre thèse portera donc sur les chapitres 7 (De Apolline, Aesculapio, Musis, Aurora) et 8 (De Baccho, Priapo, aliis) du De Deis gentium, publié en 1548, dont nous proposerons une traduction annotée et un commentaire. Il s’agira de confronter le texte déjà étudié, Syntagma de Musis, avec sa version du De Deis gentium, dans le chapitre 7 de comprendre son travail sur les sources. L’identification des sources utilisées par l’humaniste ferrarais sera, en effet, éclairante sur sa manière de travailler, mais aussi sur la circulation des œuvres à la Renaissance.

Fichant, Ombeline, Zoologie et exégèse c. 1200 : étude et édition critique de l’Opusculum de naturis animalium excerptum de dictis sanctorum et plurimum magistrorum, entre bestiaire moralisé et encyclopédie zoologique », contrat de thèse EPHE, dir. I. Draelants (IRHT).

Le manuscrit II 1143 (début du 13e s.), conservé à la Bibliothèque Royale Albert 1er à Bruxelles, contient un texte singulier, resté inexploré jusqu’ici : l »Opusculum de naturis animalium excerptum de dictis sanctorum et plurimum magistrorum’. Peut-être rédigée au début du XIIIe siècle dans le diocèse de Liège, cette œuvre inédite propose une série de notices consacrées aux animaux, où se trouvent mêlées connaissances zoologiques et médicales, commentaires exégétiques, anecdotes, extraits de fables ou de récits antiques et considérations morales ; elle se place ainsi à la croisée des genres médiévaux des bestiaires, des encyclopédies et des recueils de distinctions. Ce texte original, dont l’auteur et le milieu de rédaction restent à découvrir, mérite d’être étudié en rapport avec les œuvres qui l’ont inspiré, pour mettre en lumière les liens entre progrès de la zoologie et exégèse, l’évolution des genres narratifs au Moyen Âge, l’organisation et la transmission des savoirs à l’époque de sa rédaction. Une étude historique détaillée et une édition critique provisoire, objets de ce travail de thèse, devraient permettre de comprendre la nature de cet ‘Opusculum’ original et d’en reconstituer le contenu, les sources d’inspiration (‘auctoritates’), la portée et le contexte de composition.

Franzoni, Silverio, « Ricerche sul Florilegium Gallicum (verso un’edizione critica) », doctorat et contrat doctoral de la Scuola normale Superiore di Pisa, sous la direction de Giulia Ammannati, en co-dir. avec A.- M. Turcan-Verkerk.

Mon projet de recherche porte sur le « Florilegium Gallicum », une anthologie de classiques latins (en poésie et en prose) qui compte sans doute parmi les florilèges médiévaux les plus riches et variés. Malgré l’intérêt qu’il a su attirer, aucune étude complète lui a été consacrée: des problèmes fondamentaux restent ainsi toujours sans solutions, tels que le lieu ou l’époque d’origine, les ressources qui en ont permis la compilation, la physionomie de l’auteur anonyme et ses motivations. À ces questions, d’ailleurs, on ne peut pas répondre sans une base textuelle fiable et, surtout, complète; et elle devra se fonder sur un nouvel examen de la diffusion du florilège et de ses transformations. À tout cela mon projet voudrait donner une solution: c’est pourquoi, l’étude des origines et des motivations du florilège va avancer de pair avec la préparation d’une édition critique finalement complète.

Harter, Marie-Odile, Les amours de Cupidon au 16eme siècle de N. Brizard à F. Habert d’Issoudun, dir. V. Leroux.

L’origine de ce projet de thèse réside dans la découverte et l’envie de traduire l’œuvre poétique d’un auteur ardennais du XVIème siècle, Nicolas Brizard,écrite en néo-latin et intitulée « Metamorphoses Amoris quibus adjectae sunt elegiae amatoriae: omnia ad imitationem Ovidii (quoad licuit) conscripta et elaborata ». Cet auteur, certes, s’inspire du principe de la métamorphose longuement développée par Ovide et puise dans son modèle de nombreuses allusions mythologiques.Mais il s’en éloigne beaucoup en choisissant comme protagoniste Cupidon, le dieu de l’amour, qui prend de nombreuses apparences surprenantes pour se mêler aux amours des mortels dont il fait le récit. En cela, Nicolas Brizard se rapproche donc davantage des œuvres érotiques de son maître,s’inscrivant ainsi dans le renouveau de la poésie élégiaque à la Renaissance et dans une nouvelle réception d’Ovide. Cette « mode » littéraire explique sans doute l’intérêt d’un autre poète français de la même époque, François Habert d’Issoudun, pour l’œuvre de Nicolas Brizard et la réécriture partielle qu’il en fit en moyen français sous le titre: »Les Métamorfoses de Cupido, fils de la Déesse Cythérée, qui se mua en diverses formes, contenues en la page suivante.Il nous semble donc intéressant de confronter ces deux textes.

Lonati, Élisa, Édition, étude des sources et de la réception du Chronicon d’Hélinand de Froidmont », doctorat et contrat doctoral de l’EPHE, dir. A.-M. Turcan-Verkerk, en co-dir. avec G. Ammannati, Scuola Normale Superiore di Pisa.

Le sujet de ma thèse est le Chronicon du cistercien Hélinand de Froidmont (1160-1230 ca.), une chronique universelle qui parcourt en 49 livres toute l’histoire hébraïque, grecque et latine de la Création jusqu’à l’année 1204, en s’appuyant sur des dizaines de sources classiques et médiévales et en complétant l’exposition des faits avec des digressions littéraires, scientifiques et exégétiques. Cette oeuvre a rencontré au fil des siècles un succès inégal : elle a disparu en partie déjà du vivant de l’auteur ou peu après, alors que la moitié qui en survit n’est attestée que par trois témoins directs et quelques-uns indirects, dont le plus important est le Speculum Maius, l’encyclopédie compilée par le dominicain Vincent de Beauvais entre 1240 et 1260. Mon projet vise à une étude globale de cet ouvrage encore presque complètement inconnu. Les étapes fondamentales seront : 1) éditer pour la première fois d’une façon scientifique le texte de certains des livres survécus et clarifier les rapports entre leurs témoins directs et indirects ; 2) analyser les sources utilisées par Hélinand tant du point de vue de leur transmission que de la façon dont elles ont été réemployées par le Chronicon ; 3) nourrir avec ces enquêtes ponctuelles une étude de l’architecture intellectuelle qui soutient l’ouvrage entier ; 4) définir la contribution du Chronicon aux différentes sections du Speculum Maius et évaluer quelles sources ont été connues par Vincent seulement à travers l’ouvrage d’Hélinand. Les résultats de cette recherche sont susceptibles d’être diffusés par des articles, une édition critique, une monographie et une édition électronique en TEI, qui permettrait de reconstruire autour de notre ouvrage la constellation de ses sources et de ses réutilisateurs, en rendant de cette façon concrètement visible la complexité des relations qui ont permi la naissance du Chronicon.

Nitti, Valeria Giovanna, Edizione della Summa Cognito e analisi dei rapporti tra ars dictaminis francese e italiana nella metà del secolo XII, doctorat et contrat doctoral de l’Università degli Studi di Siena, dir. F. Stella, en co-dir. avec A.-M. Turcan-Verkerk.

À la fin du XI siècle on développe en Italie une nouvelle discipline connue comme ars dictaminis qui a pour sujet la rédaction d’une composition écrite, en particulier des lettres. Elle connait ses origines dans l’abbaye de Montcassin et se perfectionne grâce aux contributions des premières grands dictatores du Studium de Bologne. À partir de la moitié du XII siècle, elle va se propager dans toute Europe grâce aux manuels, les artes dictandi, écrits par les maitres italiens les plus célèbres. Ce projet de recherche porte sur l’édition critique de la Summa Cognito, un texte fondamental pour pouvoir reconstruire l’histoire de l’introduction de l’ars dictaminis en France. A’ travers la comparaison de la Summa Cognito avec les autres premières artes dictandi française, on essayera de comprendre la nature du dictamen français, le rapport entre le dictamen italien et celui nè au-delà des Alpes et la circulation de artes dictandi dans la région ligerienne, éblouissant centre culturel auXIIs.

Tripodi, Giandomenico, Le commentaire de Benvenuto da Imola aux Géorgiques et la tradition exégétique médiévale du poème virgilien, doctorat et contrat doctoral de l’Università degli Studi di Siena, dir. F. Stella, Université de Sienne, en co-direction avec V. Leroux.

Le commentaire de Benvenuto da Imola aux Géorgiques constitue la plus ample exégèse au poème virgilien que le Moyen Âge connaisse. Écrit en 1378, le commentaire rassemble les caractéristiques d’une exégèse encore médiévale, mais contaminée par une sensibilité et par des éléments caractéristiques de la future critique humaniste. Il se trouve dans dix manuscrits, tous du XVeme siècle, sous la forme de trois différentes recollectiones, notes tirées d’un cours tenu à Ferrare en 1378. La recollectio «A» apparaît comme la meilleure, par l’exhaustivité et la cohérence (Cremona, Biblioteca Statale, Fondo Governativo 109; London, British Library, Additional 10095; Modena, Biblioteca Estense Universitaria, Campori Appendice 263); la recollectio «B», bien que de bonne qualité et bien qu’elle présente quelques différences et ajouts par rapport à «A», semble moins complète surtout dans les deux derniers livres (Oxford, Bodleian Library, Lat. class. C. 9; Firenze, Museo Horne, 2924; Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Ott. Lat. 1262); la recollectio «C» montre plusieurs omissions, lacunes et problèmes textuels (Assisi, Biblioteca francescana, Fondo antico 302; Basel, Öffentliche Bibliothek der Universität, F V 49); deux manuscrits restent à évaluer (Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, Chigi H VIII 267; Sevilla, Biblioteca Capitular y Colombina, 05-7-03). La présente thèse proposera l’édition critique du commentaire sur la base de tous les manuscrits, surtout ceux de la recollectio «A» et présentera en annexe les plus intéressantes gloses des deux autres recollectiones. Le projet a un double objectif. En premier lieu (1), sur le plan diachronique, il veut fournir les lignes générales de l’exégèse sur les Géorgiques au Moyen Âge, avec une attention à la fin du Moyen Âge (XIIeme-XIVeme siècles). Il analysera notamment le commentaire d’Ilario d’Orléans (France: XIIeme-XIIIeme siècles) et de Zono de Magnalis (Florence: XIVeme siècle) pour étudier une exégèse inconnue, en mettant en évidence les traits communs, les divergences et les sources utilisées. Deuxièmement (2), sur le plan synchronique, il propose une réévaluation de la figure de Benvenuto da Imola, homme de culture entre Moyen Âge et Humanisme, ami et interlocuteur de Giovanni Boccaccio et de Coluccio Salutati, grande autorité, commentateur des classiques latins, de la Commedia de Dante et du Bucolicum Carmen de Pétrarque. Il s’agira, en particulier, de retrouver dans ses œuvres exégétiques (commentaires à Valerius Maximus, à Lucain, à Virgile, à Pétrarque et à Dante) des matériaux glossographiques communs et d’étudier la dynamique d’utilisation des sources.

Université de Bordeaux-Montaigne

Bey, Carine, La naissance de la sorcière dans la littérature du Moyen Âge (XIIe-XVe siècles), dir. Danièle James-Raoul.

Pierre, Hannelore, D’Ausone à Elie Vinet. La Commémoration des professeurs bordelais d’Ausone et sa réception dans les milieux humanistes bordelais de la Renaissance, dir. Violaine Giacomotto- Charra.

Gall, Marie, Âme, imagination et nouveaux systèmes cosmo-biologiques dans les fictions scientifiques du XVIIe siècle, dir. Violaine Giacomotto-Charra.

Labarrière, Raphaëlle, Style de genre, styles d’auteurs : le fabliau en question(s), dir. Danièle James-Raoul.

Maudoux, Julien, La vieille femme dans la littérature du Moyen Âge, co-dir. Danièle James-Raoul et Géraldine Puccini.

Au Moyen Âge, les vieilles femmes concentrent plusieurs formes de marginalité et des caractéristiques sociales et existentielles problématiques. Ce travail propose d’étudier les représentations littéraires qui en sont faites en Occident en utilisant un corpus large constitué d’œuvres vernaculaires et latines, littéraires mais aussi médicales et religieuses, de l’Antiquité jusqu’au début de la Renaissance. La production majoritairement masculine est marquée par une certaine misogynie dans le contexte de discours religieux, savants et populaires qui, généralement négatifs envers la vieillesse au féminin, l’utilisent préférentiellement pour aborder la laideur, la déchéance et la monstruosité esthétiques et morales. Cependant, les personnages de vieilles femmes sont rares et leurs emplois ne se limitent ni à un unique rôle stéréotypé d’adversaire dévalorisé, ni au type monolithique de l’entremetteuse ou de la sorcière. Tantôt épisodique, tantôt obsédante ; insignifiante ici, là chargée de significations symboliques complexes et parfois ambivalentes ; tour à tour pure utilité narrative et personnage au sens plein du terme, la vetula interroge les normes médiévales, entre conformisme moral, transgression sexuelle, subversion idéologique et menace de l’ordre masculin. Mais il s’agit aussi d’une figure proprement littéraire, située au croisement stratégique d’enjeux stylistiques, rhétoriques et de querelles de clercs à la portée considérable, tant à propos des pratiques d’écriture qu’en ce qui concerne la question de la misogynie. Profondément orienté dès le plan lexical, cet imaginaire a été analysé sous l’aspect thématique, qui a permis de singulariser les problèmes posés par le corps féminin sénile et la question du contrôle des dames de grand âge soupçonnées de déviance, mais aussi sous l’angle des rôles actantiels et symboliques. Cet examen permet de constater que la vieille femme est ambivalente, à la fois périphérique et étonnamment incontournable, malgré le silence et sa relégation dans les marges, dès lors qu’on s’attache à comprendre les ressorts des discours sur les femmes au Moyen Âge et à sonder l’histoire littéraire, qui a réservé à la figure une place inattendue dans la fabrique des textes.

Mourgues, Priscilla, La poétique du cheminement dans le Livre des Merveilles du monde, dir. Danièle James-Raoul.

Université de Bourgogne-Franche Comté

Bonnefont, François, Martin Thierry, humaniste provincial au XVIe siècle : étude de l’œuvre latine et de son contexte, dir. Sylvie Laigneau-Fontaine.

Gay, Aurélie, Le regard, métaphore de l’anthologie dans les Selecta Epigrammata Latina de Cornarius, dir. Sylvie Laigneau-Fontaine et Estelle Oudot (U. Bourgogne).

Il s’agira de sélectionner dans l’anthologie de Janus Cornarius toutes les épigrammes grecques et latines qui mettent en scène le regard,de les traduire puis de les commenter.

Ghiringhelli, Elena, Le 7e livre des Fastes d’Ovide, dans la continuation de Claude-Barthélemy Morisot, co-dir. Sylvie Laigneau-Fontaine et Valérie Wampfler (U. Reims). Contrat doctoral Région.

Dans le cadre de l’essor important que connaît en France, depuis quelques dizaines d’années, l’étude des littératures latine et grecque de la Renaissance, même si un mouvement d’édition de poètes plus « mineurs » a vu le jour, certains restent encore dans l’ombre. Or, l’œuvre de ceux qui ne sont pas parvenus à un renom national, qui n’ont pas fréquenté la Cour et les Grands de leur époque, se révèle d’un grand intérêt, en particulier pour l’histoire des sociétés et des mentalités : elle permet de se faire une idée de ce que pouvait être, dans un milieu donné, les goûts, les lectures, les connaissances, la formation, la culture… de tous ces « intellectuels de province », parfois décriés, mais en raison, le plus souvent, de la méconnaissance que l’on a d’eux. Il se trouve que la Bourgogne – entendue au sens historique large – est un terrain particulièrement fertile pour des recherches de cet ordre. La ville de Dijon, pour ne parler que d’elle, connaît en effet une activité éditoriale en latin et grec très forte durant les XVIe et XVIIe siècles. Les causes en sont multiples : nombreuses institutions religieuses dans la ville, forte présence de parlementaires (ou d’aristocratie « tombée dans la robe »), goût des élites pour le passage d’une langue à l’autre, présence de nombreux vestiges et « lieux de mémoire » antiques sur le territoire… Dans le cadre d’une valorisation patrimoniale, il est donc utile de permettre au public de mieux connaître ces auteurs, leurs œuvres, leurs idées, bref, leur personne. Parmi ces auteurs, Claude-Barthélemy Morisot (1592-1661) est tout particulièrement intéressant. Argumentaire scientifique : problématique, enjeux, méthodologie Avocat au Parlement de Dijon, Morisot est aussi un érudit qui connut un grand succès au sein de la République des Lettres de son temps. La traduction et l’étude de plusieurs de ses œuvres (Morisot écrit en latin) ont été entreprises par Valérie Wampfler, la co-directrice de cette thèse : sont éditées ou en cours d’édition la Porticus Medicaea (1626), la Peruviana (1644) et sa Conclusio et interpretatio (1646), ainsi que plusieurs extraits de la correspondance de Morisot avec les érudits de son temps, réunie dans les Epistularum centuriae prima et secunda (1656) ; la traduction d’un ouvrage de jeunesse de Morisot, l’Alitophili veritatis lacrymae (1624), a été amorcée, et un projet de travail d’équipe consacré aux inédits de Morisot est en cours d’élaboration à l’Université de Reims Champagne Ardenne, associée au projet Burgundia Humanistica (voir infra). Font partie de ce projet les curieux P. O. Nasonis Fastorum libri XII, quorum sex posteriores a C.-B. Morisoto Divione substituti sunt (Dijon, P. Guyot, 1649) : il s’agit d’une continuation de l’œuvre inachevée d’Ovide. Morisot édite en effet les six chants des Fastes écrits par le poète de Sulmone, mais affirme avoir « l’audace » de continuer le calendrier des fêtes romaines en écrivant lui-même les six derniers chants. Une étude approfondie de cette œuvre qui mêle éléments d’histoire, de civilisation, de religion romaines jette une lumière considérable sur les connaissances et les centres d’intérêts d’un parlementaire bourguignon du XVIIe siècle. Le travail consistera à faire le point sur les connaissances actuelles à propos des Fastes d’Ovide, afin de juger de la réussite (en termes d’érudition et de style) de cette continuation, qu’il faudra réinscrire dans le cadre plus large de la réception des œuvres du poète de Sulmone aux XVIe et XVIIe siècles et dans celui du « genre » de la continuation. Enfin, il conviendra de choisir un des six chants écrits par Morisot et d’en présenter une traduction annotée.

Jacob, Barbara, Audacem faciebat amor : Thisbé, une héroïne ovidienne dans la littérature européenne de l’Antiquité au Moyen-Age (XIe-XVe siècles), co-dir. S. Laigneau-Fontaine et J.-M. Fritz.

Au Moyen Âge, la fable de Pyrame et Thisbé offre au lecteur un éventail de représentations variées aux enjeux différents: elle est traduite, remaniée, transposée pour servir des objectifs littéraires, allégoriques et moraux. Histoire d’amour atemporelle, elle a subi un transfert culturel aux multiples facettes, des textes mythographiques à la poésie, en passant par une inscription dans l’imaginaire collectif littéraire et pictural. Nous explorons donc la réception multiforme de cette fable pour retracer son évolution diachronique depuis ses origines, afin de filtrer les mythèmes qui persistent malgré les changements de forme et déterminer leurs variations et leurs constances; il s’agira ainsi de comprendre comment les auteurs s’approprient le mythe et en livrent leur propre interprétation en fonction du contexte. Notre corpus s’étend de l’Antiquité au XVe siècle et contient des textes en langue latine, grecque et vernaculaire. Dans ces textes, il n’est pas rare que l’auteur ou un personnage se compare à Pyrame ou à Thisbé: quel sens prend cette comparaison, de quelle manière devient-elle une figure topique de l’amour menant à la mort, de l’amour contrant la mort, un exemple ou un contre-exemple ? Et plus particulièrement, comment Thisbé, dont l’audace et la libération de la parole amoureuse semblent ouvrir la voie à d’autres personnages féminins après elle, devient-elle, de personnage ovidien, une figure courtoise, vertueuse, mariale, mais surtout une héroïne forte et indépendante ?

Pinguet, Jérémie, Les Nénies de Jean Salmon Macrin, édition, traduction commentaire, dir. Sylvie Laigneau-Fontaine et Virginie Leroux (EPHE). Contrat doctoral ENS.

Ma thèse consiste en l’édition, la traduction et le commentaire littéraire des « Nénies », parues en 1550 et composées par le poète et humaniste français néolatin Jean Salmon Macrin au sujet de la mort de sa femme, Guillonne Boursault, surnommée Gélonis.

Saunier-Letercq, Valérie, La traduction latine de l’Iphigénie à Aulis d’Euripide par Erasme, dir. Sylvie Laigneau-Fontaine et Estelle Oudot (U. Bourgogne).

Université de Caen-Normandie

Robert, Céline, Edition critique multimodale, traduction et commentaire des poèmes épistolaires de Raoul Tortaire (XIe-XIIe siècles), co-direction Marie Agnès Avenel et Brigitte Gauvin.

Université de Genève

Defaÿsse, Eve, Entre cloître et université : la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Victor de Paris aux XIIIe-XIVe siècles, co-dir. Cédric Giraud et Caby (Université de Lumière Lyon II).

De Ridder, Julien, Humanisme et révolution poétique au onzième siècle : recherches sur les carmina varia de Marbode de Rennes », dir. Cédric Giraud, co-tutelle internationale B. Van Den Abeele (Université de Louvain-la-Neuve).

Germay, Blandine de, Former l’intériorité au XIVe siècle : l’Orationarium du célestin Pierre Poquet. Édition critique et commentaire », dir. Cédric Giraud.

Mazel, Nicolas, Fortune des Héroïdes d’Ovide au Moyen Âge (XIe-XVe) : domaine français, latin et italien, co-dir. Cédric Giraud et M. Possamaï (Université Lumière Lyon II).

Mérieux, Anne-Claude, Penser l’éducation du roi dans les romans des XIIe et XIIIe siècles : Alexandre, Arthur et Josaphat, dir. Cédric Giraud, co-tutelle internationale avec V. Fasseur (Université de Montpellier).

Auteur du premier traité de philosophie politique, le « Policraticus » (1159), Jean de Salisbury théorise et dessine l’image du bon prince. Dans la littérature épique et romanesque des XIIe et XIIIe siècles trois rois se distinguent : Alexandre, Arthur et Josaphat. L’un est un roi païen, les deux autres sont chrétiens. Ces rois suivent un apprentissage différent grâce à leurs maîtres respectifs, Aristote, Merlin et Barlaam. Les auteurs de l' »Historia de Preliis Alexandri Magn »i, Thomas de Kent, Alexandre de Paris et Gautier de Châtillon s’attachent à retranscrire le parcours d’Alexandre. Geoffroy de Monmouth et Robert de Boron se concentrent sur l’éducation d’Uter et d’Arthur. L’auteur de la vulgate latine du « Barlaam et Iosaphat », Gui de Cambrai et deux anonymes racontent, quant à eux, l’avancée de Josaphat et d’Avenir sur la voie de la chrétienté. Récits médio-latins et romans mettent en avant la construction d’un idéal royal que conduiraient Jean de Salisbury et la réforme grégorienne. L’étude des représentations d’Alexandre, d’Arthur et de Josaphat met en lumière le retentissement des réformes politiques en cours dans les littératures épiques et romanesques des XIIe et XIIIe siècles.

Université de Louvain-la-Neuve

Aydin, Elisabeth, Poésie et philosophie grecques dans l’humanisme français et néerlandais entre la seconde moitié du XVIe et la première moitié du XVIIe siècle, dir. Aline Smeesters.

Supply, Caroline, La veine poétique néo-latine du deuil familial au tournant du XIVe et XVe siècles en Italie. Étude de la construction du discours poétique et des représentations, dir. Aline Smeesters.

Mercier, Farah, Autour de Denis Petau (Dionysius Petavius S.J., 1583- 1652) : étude du réseau relationnel d’un jésuite français, dir. Aline Smeesters.

Université Paris II Panthéon-Assas

Robaglia, Baptiste, La pensée juridique d’Étienne Pasquier (1529-1615), co- dir. Philippe Cocatre-Zilgien et Xavier Prévost (U. Bordeaux). Contrat doctoral, université Paris II Panthéon-Assas.

Étienne Pasquier (1529-1615) est généralement connu pour ses Recherches de la France dont le premier livre parut en 1560. Une riche historiographie existe déjà sur les conceptions historiques de Pasquier. Cependant, l’étude de la pensée juridique de Pasquier n’est quasiment pas abordée. Il m’est apparu opportun de devoir réaliser une étude sur sa pensée juridique. Pour mieux la comprendre, il s’agira tout d’abord de contextualiser ses œuvres, sa vie et son idéologie tant d’un point de vue historique que juridique. Notre auteur connut le bouleversement des études de Droit provoqué par l’humanisme juridique. Il en prit notamment l’ensemble des bénéfices en suivant les leçons d’Hotman et de Baudoin à Paris. Avant de poursuivre son cursus à Toulouse où il rencontra le maître de l’humanisme historiciste Cujas. Puis, il termina ses études en Italie où il put écouter les derniers enseignements d’Alciat, père fondateur de l’humanisme juridique en France. Il devint ensuite avocat au Parlement de Paris où il se mêla au milieu parlementaire. Au sein de ce milieu, Pasquier devint un membre des Politiques, mouvement cherchant à préserver l’unité du royaume de France troublé par les luttes confessionnelles. Par ailleurs, Pasquier, en tant qu’humaniste praticien, a cherché à mettre en exergue un droit national par l’utilisation de l’histoire, des traditions, des coutumes et de la langue. Pour mieux appréhender la pensée de Pasquier, nous concentrerons notre étude, tant d’un point de vue publiciste que privatiste, sur la manière dont notre auteur perçoit le droit.

Ravoniarison, Gaëtan, La pensée juridique de Claude de Seyssel (v.1450- 1520) : la tradition à l’épreuve de l’humanisme, co-dir. Bernard d’Alteroche et Xavier Prévost (U. Bordeaux). Contrat doctoral université Paris II Panthéon-Assas.

Université Paris III

Hue-Haynez, Catherine, La   question    du    mariage    chez    Érasme : des Annotations de Paul à l’Institutio matrimonii : élaboration conceptuelle et formes discursives », co-dir. Nathalie Dauvois et Anne- Hélène Klinger-Dollé (U. Toulouse).

La pensée matrimoniale d’Érasme a souvent été appréhendée au prisme des polémiques. Celles-ci ont pu occulter l’importance de la question du mariage dans la philosophia Christi. L’objet de cette étude est de comprendre comment la mise en œuvre de formes discursives variées, au sein d’œuvres de genres différents, permet l’élaboration d’une nouvelle conception de l’institution matrimoniale. Les textes latins sont présentés dans leur contexte et une traduction en français des passages les plus significatifs est proposée. La première partie est consacrée à la réflexion doctrinale. Érasme met en évidence les tensions entre les modèles proposés par l’Église et les usages contemporains. Les complexités et les contradictions du droit canon, le défaut de formalisation des rites, font l’objet de vives critiques. Il développe une conception du sacrement comme image de l’amour divin, qui permet d’envisager dissolution et remariage. Les éléments constitutifs d’une rhétorique du mariage sont ensuite étudiés : invention de propositions et d’exemples à partir de lieux délibératifs, adaptation du vocabulaire latin aux realia, recours au raisonnement inductif et aux cas, polyphonie et dialogues. La notion rhétorique de decorum ouvre à une démarche qui privilégie le particulier, les circonstances de temps et de lieu, y compris dans les domaines de l’herméneutique biblique et de l’éthique. Le troisième volet de l’étude s’attache à caractériser l’éthique matrimoniale érasmienne à partir de situations de la vie quotidienne. Les époux sont invités à exercer leur libre arbitre, au lieu de se conformer à des normes morales, et à imiter l’exemple d’un mariage idéal cimenté par l’amour mutuel.

Université de Paris-Sorbonne

Bellanger, Lorène, Les Carmina de Jean Commire (1678) : édition, traduction et commentaire, dir. Émilie Séris.

Casellato, Nicolas, Traduction et commentaire des Quattior libri Amorum siue quattuor latera Germaniae (1502) de Conrad Celtis, dir. Hélène Casanova-Robin.

Cissé, Bernadette, L’argumentation polémique dans la crise politique et religieuse au XVIe siècle : Ronsard et les protestants, dir. A.-P. Pouey- Mounou.

Faure, Adrian, Scipion l’Africain entre Antiquité et Renaissance : réélaboration morale, politique et poétique d’une figure littéraire artistique, co-dir. Helène Casanova-Robin et E. Rosso.

Fayard, Emma, Une muse diserte. Copia et pertinence dans les Œuvres de Ronsard, dir. A.-P. Pouey-Mounou.

Fonseca, Lucas, Édition traduction et commentaire du Parthenopeus siue Amores de Giovanni Pontano, dir. Helène Casanova-Robin.

Leidi, Giulia, Tibulle dans la poésie et les études des Humanistes sur l’élégie antique, co-tutelle H. Casanova-Robin et D. Coppini (U. Florence).

Lemerre-Louerat, Anne, La Poésie des météores de l’Humanisme latin à la Pléiade, co-direction H. Casanova-Robin et A.-P. Pouey-Mounou.

Meng, Yao, La discrétion dans la poésie amoureuse de la Pléiade : approche énonciative et figurale d’une rhétorique de l’implicite, dir. A.-P. Pouey- Mounou.

Payen de La Garanderie, Adèle, La Pléiade légère : innovations stylistiques dans les genres poétiques mineurs à la Renaissance (1552-1585), dir. A.-P. Pouey-Mounou.

Ruciak, Astrée, La rhétorique du surnaturel : choix de langue et choix de style dans la rhétorique démonologique en langue française au tournant des XVIe et XVIIe siècles, dir. A.-P. Pouey-Mounou.

Souhait, Nicolas, Dorat pédagogue de la langue française. De la poétique trilingue à l’illustration du français dans la poésie de la jeune Pléiade (1549-1556), dir. A.-P. Pouey-Mounou.

Wippermann, Jonas, Die Ambivalenz der Form. Das Werk Pierre de Ronsards zwischen politischem Interesse und künstlerischer Form, dir. A.-P. Pouey-Mounou, co-encadrement avec K. Westerwelle (dir. principale) et U. Langer, Münster.

Yvert-Hamon, Sophie, Ethos, représentation de l’autre et argumentation dans le discours de controverse religieuse de Philippe Duplessis-Mornay, dir. A.-P. Pouey-Mounou, co-dir. avec B. Novén, Stockholm.

Hélène Casanova-Robin signale en outre un projet de thèse en préparation sur l’Isottaeus de Basinio de Parme.

Université Paris XII

Anne Raffarin signale deux projets de thèse sous sa direction : Claire-Marie Mourgues sur les Jours de fête d’Alessandro d’Alessandro et Nicolas Brisbois sur « Les traductions latines par Willibald Pirckheimer des traités du Pseudo-Platon ».

Université de Picardie Jules Verne

Bruni, Vincent : Le De imitatione (1541) de Bartolomeo Ricci : édition, traduction et commentaire (pédagogie et humanisme au seizième siècle italien), dir. Laurence Boulègue.

Comme le laisse entendre le titre, nous souhaitons proposer la première édition scientifique complète du traité sur l’imitation de Bartolomeo Ricci, le . Cette édition proposera une courte introduction, une transcription du texte basée sur l’édition aldine de 1557, une traduction en français, annotée, suivie d’un commentaire. Bartolomeo Ricci, humaniste italien né à Lugo en 1490 et mort à Ferrare en 1569, a consacré sa vie à l’enseignement, tout d’abord dans des écoles publiques puis au service de la famille d’Este, à Ferrare. Il devient le précepteur des deux fils d’Ercole II d’Este, Alfonso et Luigi. C’est à Alfonso qu’il dédie ses trois livres sur l’imitation, qui se présente comme des lettres adressées à son élève. Ce traité revêt donc une double dimension: dimension théorique en ce qu’il participe au débat littéraire intense de l’époque autour de la notion d’imitation; dimension pédagogique, puisque ce texte met en jeu la relation entre le professeur et l’élève et apporte à ce dernier des conseils pour progresser. Ce traité, connu des spécialistes, n’a pour le moment, en France comme à l’étranger, jamais été édité de manière scientifique et complète. Cette thèse se propose de répondre à ce manque.

Biacchesi, Arrigo : L’Apologeticon (1515) de Mercurius Vipera : édition, traduction, commentaire, dir. Laurence Boulègue.

Maroye, Florentin : Les traductions latines de trois comédies d’Aristophane (Les Guêpes, La paix, Lysistrata) par Florent Chrestien (1541-1596), dir. Laurence Boulègue et Nathalie Catellani (U. Picardie).

Il s’agira, dans cette thèse, de décrire et de montrer comment les traductions d’Aristophane par Florent Chrestien et les apparats qui les accompagnent sont à la fois l’œuvre d’un érudit humaniste, helléniste et latiniste, et celle d’un acteur de son époque. L’analyse, dont la première approche sera donc philologique, se propose aussi d’étudier les possibles implications des engagements et positions de Florent Chrestien non seulement dans les paratextes, mais aussi dans ses choix même de traduction et dans ses commentaires. Notre travail se veut novateur en ce que les traductions de Florent Chrestien, mis à part quelques articles très utiles mais peu nombreux, n’ont pas fait l’objet d’une étude systématique. Florent Chrestien, néanmoins, du fait de la figure de protestant affirmé qui est la sienne et du fait de la place centrale qu’il occupe dans les débats de son temps est une figure centrale du XVIᵉ siècle français. C’est la raison pour laquelle notre sujet de thèse se propose d’observer la porosité qui existe entre les deux aspects de son activité. C’est grâce au trilinguisme de Florent Chrestien (français – latin – grec), sans doute la caractéristique la plus marquante de son œuvre, que nous comptons pénétrer la pensée de l’auteur, pour comprendre qu’elle ne doit pas être limitée à un exercice d’érudition ou de talent de philologue.

Université de Rennes 2

Colobert, Avery (contrat doctoral ENS) : Les Lectiones antiquae de Caelius Rhodiginus : enquête sur une esthétique du farrago dans l’Italie de la Renaissance, dir. Anne Rolet.

Dugué, Kevin (contrat doctoral) : Les Parques : des Moires romaines ? Étude sur le transfert des déesses grecques du destin dans le monde romain entre le IVe av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C. (littérature, inscriptions, iconographie), dir. Anne Rolet.

Université de Strasbourg

Jeannot-Tirole, Marie, Un poème humaniste né de l’héritage antique : la Sylua epistolaris seu Barba de Johann Sapidus (1490-1561), dir. James Hirstein (contrat doctoral)

Kinosky, Nicolas, « Les Métamorphoses d’Apulée et l’Hypnerotomachia Poliphili de Francesco Colonna, imitatio, aemulatio, renovatio d’un roman initiatique », co-direction avec Gilles Polizzi, Litt. fran., Univ. de Haute-Alsace.

Marchand, Chantal, Les voix féminines dans les Colloques d’Érasme de Rotterdam, dir. James Histein.

Melo, Marcos, Le prince et les pauvres dans la rhétorique délibérative relative à l’Etat chez Erasme de Rotterdam, dir. James Hirstein.

Pérez, Elena, La poésie de la naissance en France (1457-1572), co-direction James Hirstein et Jean-Charles Monferran (U. Paris-Sorbonne).

Le nu dans la littérature de la Renaissance

La SEMEN-L a le plaisir de vous faire connaître la parution de : Le nu dans la littérature de la Renaissance, un ouvrage collectif sous la direction d’Émilie Séris, paru aux Presses Universitaires François-Rabelais, dans la collection « Renaissance ». Il est issu d’un colloque tenu à la Sorbonne du 22 au 24 novembre 2018.

Lien vers le site des PUFR.

Le nu a-t-il eu à la Renaissance le même succès dans la littérature que dans les arts ? Ce livre propose une première synthèse sur le sujet en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d’écriture.

Retravaillant les exemples antiques et médiévaux, la littérature de la Renaissance a développé les fonctions comique et érotique du nu. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s’exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l’épigramme latine, mais aussi parfois dans l’élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine. Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des mœurs, il n’en continue pas moins de célébrer l’amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l’adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, il apparaît que les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l’anatomie ou sur le mouvement n’ont pas manqué non plus d’influencer le nu dans la littérature de la Renaissance.

Encart de présentation et bon de commande

Sommaire

INTRODUCTION

PARTIE I – MODELES FIGURÉS, MODELES LITTÉRAIRES

Chapitre I – Histoires de nus et de nudité. Sur quelques anecdotes antiques. Valérie Naas

Chapitre II – Les nus sur la mégalographie dionysiaque de la villa des Mystères (Pompéi). Gilles Sauron

Chapitre III – Venus pudica. Portrait féminin et nudité dans la Rome impériale. Emmanuelle Rosso

Chapitre IV – Tableaux et statues de nus dans quelques textes grecs de l’époque impériale. Francesca Mestre.

Chapitre V – Le corps usé des vieilles femmes dans la littérature médiévale. Julien Maudoux.

PARTIE II – MISERE ET DIGNITÉ DE L’HOMME

Chapitre I – Les nudités dans le Décaméron de Boccace. Évrard Delbey

Chapitre II – Il nudo epigrammatico nella poesia umanistica. Donatella Coppini

Chapitre III – La comédie de la nudité dans les Amours de Conrad Celtis. Nicolas Casellato

Chapitre IV – La nudité animale. Identités renaissantes. Guillaume Cassegrain

Chapitre V – Primitivisme et nudité. L’homme demi-nu aux origines de la civilisation. Susanna Gambino Longo

PARTIE III – ÉROS, PAN OU HYMÉNÉE?

Chapitre I – Il nudo tra ethos familiare ad eros coniugale nella poesia di Giovanni Pontano. Giuseppe Germano

Chapitre II – Nuda agitans choros… Valeurs du nu féminin chez Garcilaso de la Vega. Roland Béhar

Chapitre III – La nudité de Suzanne dans une tragicomédie de Charles Godran. John Nassichuk

Chapitre IV – Symbolique érotique et gestuelle. Le topos de la femme au bras levé. Nadeije Laneyrie-Dagen

Chapitre V – Sommeil et nudité. Virginie Leroux

PARTIE IV – LA FABRIQUE DU NU

Chapitre I – Les théories artistiques de Leon Battista Alberti dans l’oeuvre de Cristoforo Landino. Thomas Baier

Chapitre II – Il corpo di Adone nel De hortis Hesperidum di Giovanni Pontano. Antonietta Iacono

Chapitre III – Nude e crude. Le nu féminin dans le Roland furieux. Gabriele Bucchi

Chapitre IV – Portraits de nus dans la poésie de la Pléiade (Ronsard et Baïf). Anne-Pascale Pouey-Mounou

Chapitre V – « Couvrez ce sein… » . Clément Marot et les blasons impudiques. Julien Goeury

Parcourir les bulletins

Cette page vous permet d’accéder aux bulletins de la SEMEN-L.

Bulletin 22 (2024) – lien de téléchargement

SEMENL-Bulletin22-2024

Bulletin 21 (2023) – lien de téléchargement

Bulletin 20 (2022) – lien de téléchargement

Bulletin numéro 20 – 2022

Bulletin 19 (2021) – lien de téléchargement

BULLETIN-SEMENL-19-2021

Bulletin 18 (2020) – lien de téléchargement

Bulletin_n_18_2020

*

Bulletin 17 – lien de téléchargement

Bulletin_n_17_2019

*

Bulletin 16 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-16

*
Bulletin 15 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-15

*

Bulletin 14 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-14

*

Bulletin 13 – lien de téléchargement

bulletin13

*

Bulletin 12 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-12

*

Bulletin 11 – lien de téléchargement

Bulletin SEMENL 11

*

Bulletin 10 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-10

*

Bulletin 9 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-9

*

Bulletin 8 – lien de téléchargement

bulletin-semen8-huit

*
Bulletin 7 – lien de téléchargement

bulletin semenl sept

*

Bulletin 6 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-6

*

Bulletin 5 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-5

*

Bulletin 4 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-4

*

Bulletin 3 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-3

*

Bulletin 2 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-2

*

Bulletin 1 – lien de téléchargement

bulletin-semenl-1

Agrippa d’Aubigné, Œuvre. Tome VIII – Poésies politiques, satiriques, Poemata, Poésies de Constant d’Aubigné

Agrippa d’Aubigné, Œuvres sous la direction de Jean-Raymond Fanlo, Marie-Madeleine Fragonard et Gilbert Schrenck. Tome VIII – Poésies politiques, satiriques, Poemata, Poésies de Constant d’Aubigné, Édition de Jean-Louis Charlet, Béatrice Charlet-Mesdjian et Jean-Raymond Fanlo, Paris, Classiques Garnier, coll. « Textes de la Renaissance », paru le 19 janvier 2022.

Lien vers le site de l’éditeur

  • Résumé: Ce tome contient la première édition critique de la poésie politique, satirique et ludique d’Agrippa d’Aubigné, ainsi que de la poésie latine, avec traduction. Des inédits sont publiés, de fausses attributions sont réfutées. Des pans méconnus ou ignorés d’une œuvre poétique majeure se révèlent.
  • This volume contains the first critical edition of Agrippa d’Aubigné’s political, satirical, and ludic poetry, as well as his Latin poetry with translations. Unpublished works are included; false attributions are refuted. Unknown or ignored quarters of a major poetic oeuvre are revealed.

Autres informations ⮟

  • ISBN: 978-2-406-12147-3
  • ISSN: 1262-2842
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12149-7
  • Éditeur: Classiques Garnier
  • Mise en ligne: 19/01/2022
  • Langue: Français
  • Mots-clés: Poésie de la Renaissance, épigrammes latines, littérature polémique, littérature facétieuse, satire, latin macaronique

Parutions récentes (bulletin de décembre 2021)

I - Textes

Artus de Bretagne, éd. C. Ferlampin-Acher, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 105, Paris, Champion, 2021, 662 p.
– BARBARO Francesco, De re uxoria, éd. C. Griggio, C. Kravina, coll. « Istituto nazionale di studi sul Rinascimento. Studi e testi » 53, Firenze, Olschki, 2021, XIV-390 p.

– BAUMGARTEN Alexander Gottlieb, « Initia philosophiæ practicæ primæ acroamatice »/ Elements of first practical philosophy, a critical translation with Kant’s « Reflections on moral philosophy », éd., trad. C.D. Fugate, J. Hymers, London, Bloomsbury academic, 2020, XII-374 p. – BIONDO Flavio, Roma instaurata 1, éd. F. della Schiava, coll. « Edizione nazionale delle opere di Biondo Flavio » 7, Roma, Istituto Storico Italiano per il Medio Evo, 2020, 164 p.
– BUCHANAN George, Tragédies sacrées humanistes, vol I. Baptistes siue Calumnia et Iephthes siue Votum, éd. C. Ferradou, coll. « Bibliothèque du théâtre français » 78, Paris, Classiques Garnier, 2021, 422 p.
– CALVIN Jean, « Articuli a Facultate sacræ theologiæ Parisiensi determinati super materiis fidei nostræ hodie controversis ». Les Articles de la sacree faculté de theologie de Paris concernans nostre foy et religion chrestienne, et forme de prescher, éd. O. Labarthe, sér. « Scriptia didactica et polemica » VII, Genève, Droz, 2021, 352 p.
– CARDAN Jérôme, Traité des Songes. « De Somniis », éd. J.-Y. Boriaud, coll. « Les Classiques de l’Humanisme » 57, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 955 p.
– CARDANO Girolamo, Sulla consolazione, trad. M. Baldi, coll. « Hyperchen » 7, Firenze, Olschki, 2021, XVI-194 p. (voir : De Consolatione, éd. M. Baldi, rev. E. Tonello, coll. « Hyperchen » 6, Firenze, Olschki, 2019, vi-284 p.).
– [La] Chanson de saint Alexis (Essai d’édition critique de la version primitive avec apparat synoptique de tous les témoins), éd. F. Zufferey, coll. « Société des Anciens Textes Français » 116, Paris, Paillart, 2020, 654 p.
– BARTHOLOMÆUS ANGLICUS (Barthélemy l’Anglais), Le XVIe livre des pierres, des couleurs et des métaux. Traduction du livre XVI du « De proprietatibus rerum » de Bartholomæus Anglicus, trad. J. Corbechon, éd.
F. Fery-Hue, préf. J. Ducos, F. Fery-Hue, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 195, Paris, Champion, 2021, 358 p.
– COURCY Jean de, La Bouquechardière, Tome VI. Philippe II et Alexandre le Grand, éd. C. Gaullier-Bougassas, coll. « Recherches sur les Réceptions de l’Antiquité » 1.6, Turnhout, Brepols, 2021, 438 p.
– DAMIEN Pierre, Le livre de Gomorrhe, éd. J.-F. Cottier, Paris, Le Cerf, 2021, 264 p.
– [La] Deuxième continuation du conte du Graal, éds. F. Gingras, M.-L. Ollier, coll. « Classiques Moyen Âge », Paris, Champion, 2021, 960 p.
Epigrammata Bobiensia-Épigrammes de Bobbio, éd. É. Wolff, coll. « Archives », Dijon, Université de Dijon, 2020, 174 p.
– FERNEL Jean, Des Causes cachées des choses. « De abditis rerum causis », éd. J. Céard, coll. « Les Classiques de l’Humanisme » 56, Paris, Les Belles Lettres, 2021, L-680 p.
– GARIN DE MONGLANE, Chanson de geste du XIIIe siècle, éd. crit. B. Guidot, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 194, Paris, Champion, 2021, 1218 p.
– GATTUS (Gatti) Ioannes, Notata, seu Tractatus qui erat fons Libri III Operis Bessarionis « In Calumniatorem Platonis adversus Georgium Trapezuntium », éd. J. Monfasani, coll. « Corpus Christianorum Series Græca » 94, Turnhout, Brepols, 2021, LXIV-185 p.
– GIACOMO DA VITERBO, Sermones. I cinque sermoni su san Luigi re, « quasi ymago Dei in terris », éd. G.P. Tavolaro, coll. « Per Verba. Testi mediolatini con traduzione » 36, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, XCIV-104 p.
– [Le] Gracial d’Adgar. Miracles de la Vierge. « Dulce chose est de Deu cunter », éds. J.-L. Benoît, J. Root, coll. « Textes vernaculaires du Moyen Age » 27, Turnhout, Brepols, 2021, 424 p.
– GUILLELMI DE MORBECA (Moerbecke), Geomantia I-IV, 4, éd. E. RUBINO, coll. « Corpus Philosophorum Medii Ævi. Testi e Studi » 26, Firenze, Sismel-IL Galluzzo, 2021, CX-154 p.
– L’HOSPITAL Michel de, Carmina, Livre V, dir. P. Galand-Willemen, L. Petris, C. Guerra, éd. trad. D. Amherdt, L. Chappuis Sandoz, P. Galand-Willemen, L. Petris, R. Stawarz-Luginbühl, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXX, Genève, Droz, 2021, 376 p.
– « Lucca » Summa on Rhetoric. The Earliest Italian Ciceronian Treatise in the Middle Ages, éd. K.M. Fredborg, coll. « Edizione Nazionale dei Testi Mediolatini d’Italia » 58, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, 130 p.
– MARGUERITE DE NAVARRE, OEuvres complètes, Tome XIII. Les Tombeaux, éd. R. Cooper, coll. « Textes littéraires de la Renaissance » 25, Paris, Champion, 2021, 864 p.
– MORE Henry, « Enchiridion Metaphysicum ». Manuel de métaphysique ou une dissertation courte et claire sur les substances incorporelles, éd., trad. F. Monnoyeur, Paris, Les Belles Lettres, 2020, XLIV-340 p.
– [La] Mort le roi Artu, Roman du XIIIe siècle, éds. J. Frappier, P. Moran, coll. « Texte courant » 14, Genève, Droz, 2021, 712 p.
– Opera omnia, V, 2. Versiones latinæ mysticorum (Gerardus Magnus, Henricus Viersen Anthonius, Ioannis Rusbrochius, Godefridus Wevel), éds. R. Hofman, M. Van Den Berg, G. De Baere, coll. « Corpus Christianorum. Continuatio Mediævalis » 172A, Turnhout, Brepols, 2021, 400 p.
– [La] Queste 12599. Quête tristanienne insérée dans le ms. BnF fr. 12599, éd. D. de Carné, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 193, Paris, Champion, 2021, 598 p.
– RADULPHUS BRITO (Raoul le Breton), Questiones super Librum Ethicorum Aristotelis, éd. I. Costa, coll. « Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis » 294, Turnhout, Brepols, 2021, 900 p.
– RICHARD OF SAINT-VICTOR, « On the Trinity ». Prologue and six Books, éd. A. Rydstrøm-Poulsen, coll. « Brepols Library of Christian Sources » 4, Turnhout, Brepols, 2021, 304 p.
– SAINTE-MARTHE Scévole de, OEuvres complètes, VII. Correspondance, éd. J. Brunel, coll. « Textes Littéraires Français » DCLVII, Genève, Droz, 2021, 960 p.
– SCHOTT Gaspar, La physique curieuse. Livre X « Merveilles des animaux aquatiques »-Dissertation physiologique sur l’Échénéis ou Rémora, éds. I. Jouteur, trad. M. Gazeau, coll. « Chartæ neolatinæ », Neuville-sur-Saône, Chemins de Traverse, 2020, 136 p.
– THABIT IBN QURRA, « On Talismans ». Ps.-Ptolemy « On Images » 1-9. « Liber prestigiorum Thebidis » of Adelard of Bath, éds. G. Bohak, C. Burnett, coll. « Micrologus Library », Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, XII-298 p. – VIVES, Joan Lluís, The « Satellitium siue Symbola », éd. crit. J. Tello Brugal, Humanistica Lovaniensia, 69 1-2 (2020), p. 35-114.

À paraître
– ALIGHIERI Dante, Correspondance, Tome I. Lettres I-IV, éd. B. Grévin, « Les Classiques de l’Humanisme » 58, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 650 p., à paraître nov. 2021.

II - Études

– AMMANN A., Josephus Frobenianus. Editions- und Rezeptionsgeschichte des Flavius Iosephus im Basler Humanismus, coll. « Schweizerische Beiträge zur Altertumswissenschaft » 51, Basel, Schwabe, 2020, 282 p.
– Antichità in giardino, giardini nell’antichità. Studi sulla collezione Giusti a Verona e sulla tradizione delle raccolte di antichità in giardino, dir. A. Buonopane, M. Pilutti Namer, L. Sperti, Roma, Giorgio Bretschneider, 2020, 184 p.
– ARNOULD J., Giordano Bruno, Paris, Albin Michel, 2021, 176 p.
– Ars Antiqua, Music and Culture in Europe c. 1150-1330, dir. G. Bevilacqua, T.B. Payne, coll. « Speculum musicæ » 40, Turnhout, Brepols, 2021, XVIII-318 p.
– Ascèse et ascétisme de l’Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en causes, dir. L. Boulègue, C. Veyrard-Cosme, M.J.L. Perrin, coll. « Rencontres. Lectures de la Renaissance latine » 14, Paris, Classiques Garnier, 2021, 412 p.
– Aspetti della fortuna dell’antico nella cultura europea. Atti della sedicezima giornata di studi (Sestri Levante, 15 marzo 2019), dir. S. Audano, G. Cipriani, coll. « Echo » 31, Foggia-Campobasso, Il Castello, 2020, 172 p.
– BIERITZ C.-F., Die lateinische Poesie des Louis Petremol. Manierismus und Diodor-Rezeption im französischen Humanismus, coll. « Quellen und Untersuchungen zur lateinischen Philologie des Mittelalters » 25, Stuttgart, Anton Hiersemann, 2021, VIII-697 p.
– Bodies and Maps. Early Modern Personifications of the Continents, dir. M. Cline Horowitz, L. Arizzoli, coll. « Intersections » 73, Leiden, Brill, 2020, 401 p.
– Books of Knowledge in Late Medieval Europe. Circulation and Reception of Popular Texts, dir. P. Cermanova, V. Zurek, coll. « Utrecht Studies in Medieval Literacy » 52, Turnhout, Brepols, 2021, XIV-376 p.
– BOYER A., Les d’Houry. Une dynastie de libraires-imprimeurs parisiens, éditeurs de l’Almanach royal et d’ouvrages médicaux (1649-1790), coll. « Histoire et civilisation du livre » 40, Genève, Droz, 2021, 552 p.
– CAPIROSSI A., La ricezione di Seneca tragico tra Quattrocento e Cinquecento, coll. « Premio Ricerca Città di Firenze », Firenze, Firenze University Press, 2020, 534 p.
– CARDINALI G., Gabriele Faerno filologo gourmand. Con un’appendice delle sue lettere a Piero Vettori, nove suoi nuovi postillati e un inedito a stampa, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » 172, Genève, Droz, 2021, 200 p.
– CAROTTI L., Astri, fortuna, libero arbitrio. Discussioni tra ‘400 e ‘600, coll. « Quaderni di Rinascimento » 54, Firenze, Olschki, 2021, XIV-114 p.
– CASALINI C., PAVUR C., Joseph de Jouvancy, S.J. The way to learn and the way to teach, Boston, Institute for Advanced Jesuit Studies, 2020, IV-270 p.
– CÉARD J., L’Univers obscur du corps. Représentation et gouvernement des corps à la Renaissance, coll. « Essais » 30, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 128 p.
– Centres and Peripheries in the History of Philosophical Thought. Essays in Honour of Loris Sturlese, dir. N. Bray, D. di Segni, F. Retucci, E. Rubino, coll. « Rencontres de Philosophie Médiévale » 24, Turnhout, Brepols, 2021, XLII-319 p.
– CHARTIER R., Éditer et traduire. Mobilité et matérialité des textes (XVIe-XVIIIe siècles), coll. « Hautes Études », Paris, EHESS-Gallimard-Seuil, 2021, 300 p.
– COSTE F., Gouverner par les livres. Les Légendes dorées et la formation de la société chrétienne (XIIIe-XVe siècles), coll. « Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge » 20, Turnhout, Brepols, 2021, 335 p.
– CULLIÈRE A., Aspects de la comédie sacrée à la Renaissance. Les traductions d’Antoine Tiron (1564), coll. « Textes de la Renaissance » 230, Classiques Garnier, 2020, 235 p. ( = Macropedius, Iosephus, 1544, et Gnapheus, Acolastus, 1529).
– D’IMPERIO F.S., Bibliotheca Gregorii Magni Manuscripta. Censimento dei manoscritti di Gregorio Magno e della sua fortuna, 4. Milano-Paris, coll. « Biblioteche e archivi » 40, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, XX-180 p.
– DAUVOIS N., Pour une autre poétique. Horace renaissant, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXVI, Genève, Droz, 2021, 248 p.
– De la treille au poème. Culture(s) et usages de la vigne et du vin à la Renaissance, dir. V. Giacomotto-Charra et J. Vons, Pessac, Presses de la MSHA, 2020, 288 p.
– DENOËL C., SIRI F., France et Angleterre : manuscrits médiévaux entre 700 et 1200, coll. « Bibliologia » 57, Turnhout, Brepols, 2020, 448 p.
– Dictionnaire des imprimeurs, libraires et gens du livre en Basse-Normandie, 1701-1789, dir. A.-R. Girard, I. Maxted, J.-D. Mellot, coll. « Histoire et civilisation du livre » 37, Genève, Droz, 2020, 800 p.
– [The] Dionysian Traditions. 24th Annual Colloquium of the S.I.E.P.M., Sept. 9-11, 2019, Varna, Bulgaria, dir. G. Kapriev, coll. « Rencontres de Philosophie Médiévale » 23, Turnhout, Brepols, 2021, XX-392 p.
– [Le] Discours mystique entre Moyen Âge et première modernité, Tome 3. L’institution à l’épreuve, dir. V. Ferrer, M.-C. Gomez-Géraud, J.-R. Valette, coll. « Mystica » 16, Paris, Champion, 2021, 698 p.
– Disease and Disability in Medieval and Early Modern Art and Literature, dir. R.F. Canalis, M. Ciavolella, coll. « Cursor Mundi » 38, Turnhout, Brepols, 2021, 379 p.
– DOLBEAU F., Rathier de Vérone. Lecteur, remanieur et centonisateur, coll. « MEDIevi » 29, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, VIII-510 p.
– DRECHSLER S., Illuminated Manuscript Productionin Medieval Iceland. Literary and Artistic Activities of the Monastery at Helgafell in the Fourteenth Century, coll. « Manuscripta Publications in Manuscript Research », Turnhout, Brepols, 2021, 275 p.
– DUFOSSÉ C., Les Théories de la vision dans les mondes grec et latin du IV au XIIe siècle. Entre permanence et renouveau, coll. « Sciences technique » 22, Paris, Champion, 2021, 606 p.
– Early Modern Disputations and Dissertations in an Interdisciplinary and European Context, dir. M. Friedenthal, H. Marti, R. Seidel, coll. « Intersections » 71, Leiden, Brill, 2020, 892 p.
– Emerging Naturalism. Contexts and Narratives in European Sculpture 1140-1220, dir. G. Boto Varela, J. McNeill, M. Serrano, Turnhout, Brepols, 2020, 436 p.
– [L’]Épaisseur du temps. Mélanges offerts à Jacques Dalarun, dir. S. Field, M. Guida, D. Poirel, Turnhout, Brepols, 2021, 725 p.
– Existe-t-il une mystique au Moyen Âge ? Actes du colloque international, organisé par l’Institut d’Études Médiévales et tenu à l’Institut Catholique de Paris les 30 nov. et 1er déc. 2017, dir. D. Poirel, Turnhout, Brepols, 2021, 206 p.
– FASSEUR V., Paradoxes du lettré. Le clerc-poète et son lecteur laïc à l’épreuve des polémiques intellectuelles (XIIIe siècle), coll. « Publications Romanes et Françaises » CCLXXVII, Genève, Droz, 2021, 767 p.
– FONTAINE M., Vincentius Opsopäus. How to drink : a classical guide to the art of imbibing, coll. « Ancient wisdom for modern readers », Princeton, Princeton University Press, 2020, XXX-285 p.
– Fontevraud et ses prieurés. Études d’histoire, histoire de l’art et archéologie, dir. C. Andrault-Schmitt, P. Bouvard, C. Treffort, coll. « Histoire », Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2021, 302 p.
– FORGÁCS R., Latin and Music in the early modern era : education, theory, composition, performance and reception, coll. « Brill research perspectives », Leiden-Boston, Brill, 2021, 102 p.
– FOURCADE S., La Noblesse à la conquête du livre. France, v. 1300-v. 1530, coll. « Études d’Histoire médiévale » 17, Paris, Champion, 2021, 718 p.
– Framing classical reception studies : different perspectives on a developing field, dir. M. Pourcq, N. Haan, D. Rijser, coll. « Metaforms. Studies in the reception of classical antiquity » 19, Leiden-Boston, Brill, 2020, IX-298 p.
– FREUND S., MINDT N., Übersetzen aus dem Lateinischen als Forschungsfeld. Aufgaben, Fragen, Konzepte, Tübingen, Narr Francke Attempto, 2020, 320 p.
– GALDERISI C., La Rumeur des distances traversées. Transferts culturels, traductions et translations entre Moyen Âge et Modernité, coll. « Bibliothèque de Transmédie » 9, Turnhout, Brepols, 2021, 603 p.
– GALONNIER A., avec le concours d’A. Lamy, La tradition du néoplatonisme latin au Moyen Age et à la Renaissance, coll. « Philosophes Médiévaux », Leuven, Peeters, 2020, 378 p.
– GAMBERINI R., Bibliotheca Scriptorum Latinorum Medii Recentiorisque Ævi (BISLAM), II. Nuove Acquisizioni 2, coll. « Bibliotheca Scriptorum Latinorum Medii Recentiorisque Ævi » 2. 2, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, LXXX-122 p.
– Games and Visual Culture in the Middle Ages and the Renaissance, dir. V. Kopp, E. Lapina, coll. « Studies in the History of Daily Life (800-1600) » 8, Turnhout, Brepols, 2020, 356 p.
– Gateways to the Book. Frontispieces and Title Pages in Early Modern Europe, dir. G. Bertram, N. Büttner, C. Zittel, coll. « Intersections » 76, Leiden, Brill, 2021, 589 p.
– GIACOMOTTO-CHARRA V., La philosophie naturelle en langue française. des premiers textes à l’oeuvre de Scipion Dupleix, coll. « Travaux d’humanisme et Renaissance », Droz, 2020, 599 p.
– GIACOMOTTO-CHARRA V., NONY S., La Terre plate. Généalogie d’une idée fausse, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 280 p.
– GIOANNI S., Gouverner le monde par l’écrit : l’autorité pontificale en Dalmatie de l’Antiquité tardive à la réforme « grégorienne », coll. « Bibliothèque des Écoles Françaises d’Athènes et de Rome » 386, Roma, École française de Rome, 2020, 395 p.
– Giordano Bruno, Law, Philosophy, and Theology in the Early Modern Era, dir. M. Traversino di Cristo, coll. « Travaux du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance » 7, Paris, Classiques Garnier, 2021, 478 p.
– GRAFTON A., Commerce with the classics : ancient books and Renaissance readers, coll. « Jerome lectures » 20, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 2020, IX-237 p.
– [Les] « Hieroglyphica » d’Horapollon. De l’Égypte antique à l’Europe moderne. Histoire, fiction et réappropriation, dir. J.-L. Fournet, coll. « Studia papyrologica et ægyptiaca Parisina », 2, Paris, Association des Amis du Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance (ACHCByz), 2021, 276 p.
– « Hieroglyphica ». Cléopâtre et l’Égypte : entre France et Italie à la Renaissance, dir. R. Gorris Camos, coll. « Renaissance. Emblématique », Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2021, 454 p.
– HOLTZ G., Paganisme et Humanisme. La Renaissance française au miroir de la «Vie d’Apollonius de Tyane », coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXIV, Genève, Droz, 2021, 376 p.
– HORSTER C., PADE M, Cultural encounter and identity in the Neo-Latin world, coll. « Analecta romana instituti danici. Supplementa » 54, Roma, Quasar, 2020, 262 p.
– HUCHON M., Nostradamus, coll. « NRF Biographies », Paris, Gallimard, 2021, 368 p.
– KECSKEMÉTI J., La « Paideia » grecque. Son parcours jusqu’à la Renaissance par l’entremise de juifs héllénisés et des Pères grecs de l’Église, Paris, Honoré Champion, 2020, 256 p.
– L’oeuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats, dir. L. Ciccolini, O. Vassilieva-Codognet, V. Zarini, coll. « Recherches augustiniennes et patristiques » 39, Turnhout, Brepols, 2021, 176 p.
– LABÈRE N., Gastrono(r)mie, Naissance de la littérature gastronomique, coll. « Bibliothèque du XVe siècle, 88 », Paris, Champion, 2021, 392 p.
– La Science prise aux mots. Enquête sur le lexique scientifique de la Renaissance, dir. V. Giacomotto-Charra et M. Marrache-Gouraud, « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne » 115, Paris, Classiques Garnier, 2021, 460 p.
– Landscape and the Visual Hermeneutics of Place, 1500-1700, dir. K.A.E. Enenkel, W. Melion, coll. « Intersections » 75, Leiden, Brill, 2020, 571 p.
– LAURENS P., Le Sentiment de la langue. Voyage à travers le pays latin, coll. « Essais » 33, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 356 p.
– LE GUILLOU Y., Topographie d’une bibliothèque. Le portrait par ses livres d’un juriste dans la société parisienne du XVIIe siècle, préf. R. Descimon, coll. « Histoire et civilisation du livre » 39, Genève, Droz, 2020, 1160 p.
– Leon Battista Alberti-« Intercenales » : eine neulateinische Kurzprosasammlung zwischen Antike und Moderne, dir. H. Wulfram, M. Baltas, K. Gerhold, coll. « Studia Albertiana Vindobonensia » 1, Stuttgart, Franz Steiner, 2021, 350 p.
– [Les] Émotions au Moyen Âge : un objet littéraire, dir. M. Guéret-Laferté, D. Lechat, L. Mathey-Maille, V. Fasseur, coll. « Les colloques de la société de langues et littératures médiévales d’Oc et d’Oïl » 23, Genève, Droz, 2021, 273 p.
– LESTRINGANT F., Sous la leçon des vents. Le monde d’André Thevet, cosmographe de la Renaissance, coll. « Géographies du monde » 28, Paris, Classiques Garnier, 2021, 642 p.
– Life at Saint Victor : the « Liber Ordinis », the « Life of William of Æbelholt », and a selection of works of Hugh, Richard, and Odo of Saint Victor, and other authors, dir. F. Van Liere, J. Mousseau, coll. « Victorine Texts in Translation » 9, Turnhout, Brepols, 2021, 488 p.
– « Litteræ recentissimæ » : Formen und Funktionen neulateinischer Literatur vom 19. Jahrhundert bis zur Gegenwart. Beiträge vom internationalen Symposium am 9. und 10. November 2017 an der Bergischen Universität Wuppertal, dir. S. Weise, coll. « Comparanda » 18, Innsbruck, Innsbruck University Press, 2020, 325 p.
– « Lux Philologiae ». L’essor de la philologie au XVIIIe siècle, dir. J.-F. Courouau, E. Dieu, C. Bonnet, coll. « Bibliothèque des Lumières » 97, Genève, Droz, 2021, 336 p.
– LYSTOPAD I., Un platonisme original au XIIe siècle. Métaphysique pluraliste et théologie trinitaire dans le « De unitate et pluralitate creaturarum » d’Achard de Saint-Victor, coll. « Bibliotheca Victorina » 28, Turnhout, Brepols, 2021 442 p.
– [Le] Manuscrit franciscain retrouvé. Colloque international des 20-22 sept. 2017 à Paris, dir. N. Bériou, J. Dalarun, D. Poirel, Paris, Éditions du CNRS, 2021, 394 p.
– [Le] Manuscrit littéraire à la Renaissance, dir. F. Lestringant, O. Millet, coll. « Cahiers V.L. Saulnier » 37, Paris, Sorbonne Université Presses, 2021, 350 p.
– MATTEOLI M., Nel tempio di Mnemosine. L’arte della memoria di Giordano Bruno, coll. « Clavis » 9, Pisa, Edizioni della Normale, 2020, 286 p.
– MATTHIEU B., La Chine en partage. Les écrits sinophiles du Père Matteo Ricci, coll. « Les Seuils de la Modernité » 26, Genève, Droz, 2021, 472 p.
– Medieval Stories and Storytelling. Multimedia and Multi-Temporal perspectives, dir. S. Thomson, coll. « Medieval Narratives in Transmission » 2, Turnhout, Brepols, 2021, 319 p.
– [La] mémoire en pièces, dir. A. Raffarin, G. Marcellino, coll. « Rencontres. Série Lectures de la Renaissance latine, 12 », Paris, Classiques Garnier, 2020.
– MUND-DOPCHIE M., Les territoires de l’âge d’or. De l’Antiquité à l’ère du tourisme planétaire, coll. « Histoire des Idées et Critique Littéraire » 511, Genève, Droz, 2020, 400 p.
– MUNK OLSEN B., L’étude des auteurs classiques latins aux XIe et XIIe siècles, V. Études et découvertes de 1987 à 2017, coll « Documents, études et répertoires » 90, Paris, CNRS éditions, 2020, 592 p.
– Myths and Magic in the Medieval Far North. Realities and Representations of a Region on the Edge of Europe, dir. S. Figenshow, R. Holt, M. Tveit, coll. « Acta Scadinavica » 10, Turnhout, Brepols, 2020, 280 p.
– Narrating Power and Authority in Late Antique and Medieval Hagiography across East and West, dir. G. Dabiri, coll. « Fabulæ » 1, Turnhout, Brepols, 2021, 217 p.
– NÉMETH C., « Quasi aurora consurgens ». The Victorine theological anthropology and its decline, coll. « Bibliotheca Victorina » 27, Turnhout, Brepols, 2020, 582 p.
– [Les] Noces de Philologie et de Guillaume Budé. Un humaniste et son oeuvre à la Renaissance, dir. C. Bénévent, R. Memini, L.-A. Sanchi, coll. « Études et rencontres de l’École des Chartes » 62, Paris, École Nationale des Chartes, 2021, 592 p.
– « Omnium expetendorum prima est sapientia ». Studies on Victorine thought and influence, dir. W. Bajor, M. Buraczewski, M.J. Janecki, D. Poirel, coll. « Bibliotheca Victorina » 29, Turnhout, Brepols, 2021, 550 p.
– OROFINO G., MANIACI M., CASAVECCHIA R., La Bibbia a Montecassino/ The Bible at Montecassino, coll. « Bibliologia » 60, Turnhout Brepols, 2021, 483 p.
– PAVLICEK O., Studying the Arts in Late Medieval Bohemia Production, Reception and Transmission of Knowledge, coll. « Studia Artistarum » 48, Turnhout, Brepols, 2021 358 p.
– Penser et dire la ruse de guerre de l’Antiquité à la Renaissance, dir. M. Pretalli, coll. « Institut des Sciences et Techniques », Besançon, PU de Franche Comte PUFC, 2021, 225 p.
– Philosophie et fiction de l’Antiquité tardive à la Renaissance, dir. F. Pomel, S. Van der Meeren, coll. « Synthema » 12, Leuven, Paris, Peeters, 2021, 358 p.
– PICCIONE R.M., Greeks, books and libraries in Renaissance Venice, coll. « Transmissions » 1, Berlin-Boston, De Gruyter, 2021, X-401 p.
– Pierre Abélard, génie multiforme. Actes du colloque international de l’Institut d’Études Médiévales de l’Institut Catholique de Paris, organisé à Paris les 29 et 30 nov. 2018, dir. D. Poirel, Turnhout, Brepols, 2021, 224 p.
– PINDER J., The Abbaye du Saint Esprit. Spiritual Instruction for Laywomen, 1250-1500, coll. « Medieval Women : Texts and Contexts » 21, Turnhout, Brepols, 2020, XIII-219 p.
– PITTS B.A., The Anglo-Norman Bible’s Book of Joshua. A Critical Edition (BL Royal 1 C III), coll. « Textes vernaculaires du Moyen Âge » 26, Turnhout, Brepols, 2020, 208 p.
– Poésie et astronomie : de l’Antiquité au Romantisme, dir. F. Barrière, C. Bertonèche, coll. « Lire l’Antiquité », Grenoble, Université Grenoble-Alpes Éditions, 2020, 209 p.
– [Le] Poète aux mille tours. La traduction des épithètes homériques à la Renaissance, dir. A.-P. Pouey-Mounou, S. D’Amico, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » CLXVII, Genève, Droz, 2020, 600 p.
– PRAUTZSCH F., Heilige und Heiden im legendarischen Erzählen des 13. Jahrhunderts. Formen und Funktionen der Aushandlung des religiösen Gegensatzes zum Heidentum, coll. « Literatur-Theorie-Geschichte » 20, New York-Berlin, De Gruyter, 2021, 428 p.
– Premodern Translation. Comparative Approaches to Cross-Cultural Transformations, dir. S. Brentjes, A. Fidora, coll. « Contact and Transmission » 2, Turnhout, Brepols, 2021, 189 p.
– [Le] Profane et le Sacré dans l’Europe latine. Ve-XVIe siècles, dir. C. Heid, M. Deramaix, O. Pédeflous, coll. « Rencontres. Colloques sur la Renaissance européenne » 105, Paris, Classiques Garnier, 2020, 448 p.
– « Quid est sacramentum ? » Visual Representation of Sacred Mysteries in Early Modern Europe. 1400-1700, dir. W. Melion, E. Carson Pastan, L. Palmer Wandel, coll. « Intersections », 65-1, Leiden, Brill, 2020, 655 p.
– « Quid est secretum ? » Visual Representation of Secrets in Early Modern Europe. 1500-1700, dir. R. Dekoninck, A. Guiderdoni, W. Melion, coll. « Intersections », 65-2, Leiden, Brill, 2020, 727 p.
– RADOMME T., Le Privilège des livres. Bilinguisme et concurrence culturelle dans le Roman de Fauvel remanié et dans les gloses au premier livre de l’Ovide moralisé, coll. « Publications Romanes et Françaises » CCLXXIV, Genève, Droz, 2021, 904 p.
– Raison et quête de la sagesse. Hommage à Christian Jambet, dir. M.A. Amir-Moezzi, coll. « Bibliothèque de l’École des Hautes Études, Sciences Religieuses » 188, Turnhout, Brepols, 2021, 558 p.
– République des Lettres. Une Anthologie, avant-propos M. Fumaroli, éds. P. Laurens, C. Nativel, F. Vuilleumier Laurens, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 519 p.
– REVEST C., « Romam veni ». Humanisme et papauté à la fin du Grand Schisme, Paris, Champ Vallon, 2021, 424 p.
– RIDEL A., Kirchenbild und Kircheneinheit. Der dominikanische « Tractatus contra Græcos » (1252) in seinem theologischen und historischen Kontext, coll. « Veröffentlichungen des Grabmann-Institutes zur Erforschung der mittelalterlichen Theologie und Philosophie » 69, New York-Berlin, De Gruyter, 2020, 256 p.
– RIOUST L., Manuscrits enluminés d’origine germanique XVe siècle, coll. « Manuscrits enluminés d’origine germanique » 2, Turnhout, Brepols, 2020, 364 p.
– ROBERT A., Épicure aux enfers. Hérésie, athéisme et hédonisme au Moyen Âge, coll. « Histoire », Paris, Fayard, 2021, 368 p.
– ROLLINGER C., Classical antiquity in video games. Playing with the ancient world. Imagines-classical receptions in the visual and performing arts, London-New York, Bloomsbury Academic, 2020, XVI-294 p.
– [Le] Rondeau, entre XIIIe et XVIe siècle. Une forme lyrique en liberté surveillée, dir. J. Cerquiglini-Toulet, C. Dauphant, S. Lefèvre, coll. « Colloques, Congrès, conférences Moyen Âge » 29, Paris, Champion, 2021 224 p. – ROSNY A. de, Ainsi parlait (Così parlò) Pétrarque. Dits et maximes de vie, coll. « Ainsi parlait », Paris, Arfuyen, 2021, 176 p.
– ROTHSCHILD J.-P., HEID C., La Bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, II. Manuscrits conservés, 3e partie : Cotes O, P, Q, coll. « Documents, études et répertoires-IRHT » 91, Paris, CNRS Editions, 2021, 502 p. (145 manuscrits de sermons et instruments pour la prédication).
– ROUILLER D., Des airs, des lieux et des hommes. Les théories des climats à la Renaissance, coll. « Les Seuils de la Modernité » 25, Genève, Droz, 2021, 504 p.
– SCHMITZ-ESSER R., The Corpse in the Middle Ages, Embalming, Cremating, and the Cultural Construction of the Dead Body, coll. « Harvey Miller Studies in the History of Culture », Turnhout, Brepols, 2020, VI-780 p.
– SCHUMACHER L., Early Thirteenth-Century English Franciscan Thought, coll. « Veröffentlichungen des Grabmann-Institutes zur Erforschung der mittelalterlichen Theologie und Philosophie » 68, New York-Berlin, De Gruyter, 2021, 334 p.
– [Le] « Senili » di Francesco Petrarca. Testo, contesti, destinatari, dir. S. Stroppa, R. Brovia, N. Volta, Firenze, Le Lettere, 2021, 275 p.
– « Serio ludere ». Sagesse et dérision à l’âge de l’Humanisme, dir. H. Casanova-Robin, F. Furlan, H. Wulfram, coll. « Rencontres. Lectures de la Renaissance latine » 13, Paris, Classiques Garnier, 2020, 371 p. – SGARBI M., Francesco Robortello (1516–1567). Architectural Genius of the Humanities, New York, Routledge, 2020, X-183 p.
– SIGNORINI M., Sulle tracce di Petrarca. Storia e significato di una prassi scrittoria, coll. « Biblioteca dell’Archivum romanicum. I Storia, Letteratura, Paleografia » 500, Firenze, Olschki, 2020, XII-224 p.
– SOROKINA M., Les sphères, les astres et les théologiens. L’influence céleste entre science et foi dans les commentaires des « Sentences » (v. 1220-v. 1340), coll. « Studia Sententiarum » 5, Turnhout Brepols, 2021, 2 vol., XXVI+1306 p.
– SOUKUPOVA V., La construction de la réalité historique chez Jean Froissart. L’historien et sa matière, coll. « Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge » 129, Paris, Champion, 2021, 554 p. – STEIMANN I., Jewish Book-Christian Book. Hebrew Manuscripts in Transition between Jews and Christians in the Context of German Humanism, coll. « Bibliologia » 58, Turnhout Brepols, 2020, 263 p.
– Studies in the Latin literature and epigraphy of Italian fascism, dir. H. Lamers, B. Reitz-Joosse, V. Sanzotto, coll. « Supplementa humanistica Lovaniensia » 46, Leuven, Leuven University Press, 2020, 374 p.
– SUARD F., Raconter, célébrer au Moyen Âge. Le lai, la nouvelle, le roman et l’épopée, coll. « Essais sur le Moyen Âge » 77, Paris, Champion, 2021, 402 p.
– Succès des textes latins dans l’Occident médiéval. Approche méthodologique autour du projet FAMA [Fama Auctorum Medii Ævi], dir. P. Bourgain, F. Siri, coll. « Études et rencontres de l’École des chartes », Paris, École des chartes, 2020, 206 p.
– [Le] Théâtre néo-latin en France au XVIe siècle. Études et anthologie, dir. M. Ferrand, S. Laigneau-Fontaine, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » 170, Genève, Droz, 2020, 584 p.
– THOMSON S., Medieval Stories and Storytelling. Multimedia and Multi-Temporal perspectives, coll. « Medieval Narratives in Transmission (MNT 2) », Turnhout, Brepols, 2021.
– TONIUTTI G., Les derniers vers du roman arthurien : Trajectoire d’un genre, anachronisme d’une forme, coll. « Publications Romanes et Françaises » CCLXXIII, Genève, Droz, 2021, 656 p.
– Traduire le mot d’esprit. Pour une géographie du rire dans l’Europe de la Renaissance, dir. N. Viet, coll. « Rencontres. Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne » 114, Paris, Classiques Garnier, 2021, 418 p.
– Transferts culturels entre France et Orient latin (XIIe-XIIIe siècles), dir. M. Aurell, M. Galvez, E. Ingrand-Varenne, coll. « Rencontres. Série Histoire » 10, Paris, Classiques Garnier, 2021, 461 p.
– Una Lingua morta per letterature vive : il dibattito sul latino come lingua letteraria in età moderna e contemporanea. Atti del convegno internazionale, Roma, 10-12 dic. 2015, dir. V. Sanzotta, coll. « Supplementa Humanistica Lovaniensia » 44, Leuven, Leuven University Press, 2020, 530 p.
– Un Siècle d’excellence typographique : Christophe Plantin et son officine (1555-1655)/ A Century of Typographical Excellence : Christophe Plantin and the Officina Plantiniana (1555-1655), dir. G. Proot, Y. Sordet, C. Velle, Paris, Les Cendres-Cultura Fonds Library-Biliothèque Mazarine, 2021, 499 p.
– Victorine Restoration. Essays on Hugh of St Victor, Richard of St Victor, and Thomas Gallus, dir. R. Porwoll, D. Orsbon, coll. « Cursor Mundi » 39, Turnhout, Brepols, 2021, 376 p.
– WALSBY M., L’imprimé en Europe occidentale, 1470-1680, coll. « Didact Histoire », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2020, 280 p.
– WALSER-BÜRGLER I., Europe and Europeanness in Early Modern Latin Literature. « Fuitne Europa tunc unita ? », coll. « Brill Research Perspectives », Leiden-Boston, Brill, 2021, 144 p.

À paraître
– Adam of Bockenfield and his circle on Aristotle’s « De memoria et reminiscentia », dir. J. Brumberg-Chaumont, D. Poirel, coll. « Auctores Britannici Medii Ævi », Oxford, Oxford University Press, à paraître déc. 2021.
– Dignité des artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la Renaissance, dir. A. Lamy, A. Raffarin, É. Séris, Paris, Champion, à paraître 2021.
– Échanges épistolaires autour de Pétrarque et Boccace, dir. S. Ferrara, coll. « Savoir de Mantice », Paris, Honoré Champion, 456 p., à paraître 2021,
– [La] Lama del sapiente. Saggi sulla filosofia di Giovanni Pico della Mirandola, dir. P. Terracciano, G. Licata, Pisa, Edizioni della Normale, à paraître 2021.
– Politien, humaniste aux sources de la modernité, dir. É. Séris, P. Viti, coll. « Rencontres. Lectures de la Renaissance latine », Paris, Classiques Garnier, à paraître nov. 2021.

III - Revues

Camenae
La littérature latine des humanistes suisses au XVIe siècle, dir. D. Amherdt, Camenae, 26 (déécembre 2020).
C.A.L.M.A. (Compendium Auctorum Latinorum Medii Ævi), 7, 1 (2021) : « Iacobus Ledelh-Iacobus de Susato », dir. M. Lapidge, S. Nocentini, F. Santi, IV-124 p.
Le Verger : Revue en ligne (http://cornucopia16.com/revue-le-verger/) :
– Bouquet XXI-Le monde de l’imprimé v. 1470- v. 1680, dir. P.-V. Desarbres, I. Imbert, M. Goupil-Lucas-Fontaine, A. Lionetto, H. Simonneau : http://cornucopia16.com/blog/2021/02/02/bouquet-xxi-le-monde-de-limprime-v-1470-v-1680/ (consulté le 8/09/2021).
Littératures classiques, 101 (2020) : « Médiations et construction de l’Antiquité dans l’Europe moderne », dir. F. Champy, C. Labrune, 199 p.
Médiévales, 80 (2021) : « Animaux marins. Savoirs arabes et transmission dans le monde latin », dir. T. Buquet, B. Gauvin, C. Jacquemard, 208 p.
Medioevo latino XLII (2021), Bibliographie annuelle, dir. A. Paravicini Bagliani, L. Pinelli, XLVI-1434 p.
Nordic Journal of Renaissance Studies, 17 (2020) : « Meaningful Memories : A cultural memory perspective on humanist interaction with the past », dir. L.M. Andersen Funder, T.A. Hass, 151 p.
Novum Glossarium mediæ latinitatis, 27 (2021) : « Poly-Pontentificus », dir. A. Guerreau-Jalabert, A. Renaud, B. Bon, 144 p.
Revue d’histoire des textes, 16 (2021), dir. J. Delmulle, XIV+382 p. (varia).
Seizième siècle, 17 (2020) : « Inuidia litteratorum : la jalousie des lettrés et son expression néo-latine », dir. A. Rolet, 328 p.
XVIIe Siècle, 292 (2021) : « Les académies avant l’Académie. L’essor des sociétés savantes en France avant la fondation de l’Académie des sciences », intr. D. Collaciani, A. Frigo, 103 p.

Cours et séminaires 2021-2022

COURS ET SÉMINAIRES 2021-2022

École Nationale des Chartes François Ploton-Nicollet

« Latin médiéval, aspects linguistiques », lundi, 10.30-12.30, 8 nov.-17 déc.

« Latin de l’Antiquité tardive, du Moyen Âge et de la Renaissance, aspects littéraires, stylistiques et philologiques », lundi, 8.30-10.30, 27 sept.-5 nov.

« Histoire des textes : l’épopée de Virgile à l’Arioste », lundi, 15.00-17.00, 27 sept.-5 nov.

« Histoire des textes : les grands courants littéraires du 3e au 12e s. », mercredi, 13.30-15.30, 27 sept.-5 novembre.

« Codicologie théorique » : lundi 10.30-12.30, 27 sept.-5 nov.

« Latin médiéval : les textes documentaires » (avec O. Guyotjeannin), le lundi, 14h30-15h30, 17 janv.-15 avril.

« Histoire des textes : Bible et culture biblique », lundi, 10.30-11.30, 17 janv.- 15 avr.

65 rue de Richelieu (auditeurs libres sur inscription etudes@enc- sorbonne.fr)

École Normale Supérieure Lyon

Marie-Céline Isaïa, Caroline Chevalier-Royet et Frédéric Duplessis

« Atelier d’édition et de traduction des Miracula sancti Germani d’Heiric d’Auxerre « Le mercredi de 13h30 à 15h30, Séance inaugurale le 22 septembre 2021 puis sur un rythme bimensuel.

Sources chrétiennes, salle de séminaire (22 rue Sala, Lyon 69002 1er étage à droite) ; https://mastermondesmedievaux.univ-lyon2.fr/atelier- heiric-d-auxerre-682814.kjsp

 

Frédéric Duplessis

Cours de latin médiéval. Second semestre, les mardis, 16h-18h, à partir du 18 janvier 2022

Séminaire de littérature médiolatine : « Editer et traduire des Carmina de Paul Diacre ». Second semestre, les mardis, 14h-16h à partir du 18 janvier 2022

École Normale Supérieure Paris Cécile Lanéry (IRHT)

« Lecture et critique des manuscrits latins. Séminaire d’initiation ». Inscrit au programme du master de recherche « Études médiévales : littérature, textes, savoirs » (Paris-Sorbonne, Sorbonne Nouvelle, ENS, ENC), mais ouvert à tous sans inscription préalable. Outre la formation de base nécessaire à l’édition des textes anciens (paléographie, codicologie, ecdotique, histoire des textes), le séminaire inclura (si les conditions sanitaires le permettent) des visites de bibliothèques et des conférences faites par des intervenants extérieurs.

Les mardis de 17h30 à 19h30, du 28 septembre 2021 à juin 2022, salle de séminaire du Centre d’études anciennes (au rez-de-chaussée, entre les escaliers A et B), ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.

Contact : cecile.lanery@irht.cnrs.fr

 

 

École Pratique des Hautes Études (EPHE, PSL) Jean-Marc Mandosio

« Latin technique du XIIe au XVIIIe siècle » : Le De vita longa de Paracelse, en collaboration avec Didier Kahn ; Les dialogues philosophiques de Jacques Lefèvres d’Etaples ; Textes magiques et alchimiques. (jeudi de 14 h à 16 h, en Sorbonne, escalier E, salle d’égyptologie, à compter du 21 octobre.

Contact : jean-marc.mandosio@ephe.psl.eu

 

Anne-Marie Turcan-Verkerk

Atelier médio-latin. Trois samedis par an de 10h à 12h15 et de 14h à 16h00.

EPHE-PSL, salle d’Histoire (alias D 52), Sorbonne, escalier E, 1er étage (à confirmer)

Contact : anne-marie.turcan-verkerk@ephe.psl.eu

 

Anne-Marie Turcan-Verkerk (EPHE-PSL) et J. Delmulle, chargé des conférences (IRHT)

Langue et littérature latines du Moyen Âge : Létald de Micy, un auteur et une œuvre à reconstruire : définition, édition, traduction et commentaire des Opera omnia (suite).

Contact : anne-marie.turcan-verkerk@ephe.sorbonne.fr

J. Delmulle

« Bibliothèques augustiniennes : florilèges patristiques et collections de livres anciennes (III). Lectures du Liber epigrammatum de Prosper d’Aquitaine (VIe-XVe s.) »

Les mercredis de 10h00 à 12h00 ; date de reprise : le mercredi 03 novembre 2021. Campus Condorcet- Aubervilliers, salle 0.006

 

Virginie Leroux

« Langue et littérature néo-latines » : mythographie, poésie et questions de poétique. Le livre I de l’Histoire des dieux païens de Lilio Gregorio Giraldi (1548) ; Les poètes de François Ier (Théocrène et Contarini) ; Éditer et commenter les poètes Anciens à la Renaissance. Les vendredis de 16h00 à 18h00. Sorbonne, escalier E, 1er étage, salle d’égyptologie. Contact : virginie.leroux@ephe.sorbonne.fr

 

Institut de Recherche sur l’Histoire des Textes (IRHT) (sauf indication contraire : Campus Condorcet, 15 rue Waldeck Rochet ou 14 cours des humanités, Aubervilliers, métro Front Populaire)

-Stage d’initiation au manuscrit médiéval : dates 2022 à déterminer

 

Sébastien Barret

  • Approches professionnelles des archives, niveau 2 : les – les 3, 17 et 24 novembre, de 14h à 17h à l’université d’Orléans, Collegium LLSH
  • « Problèmes d’ecdotique des documents diplomatiques médiévaux du dictator à l’historien : la réception des documents diplomatiques médiévaux» (EPHE, Section des Sciences historiques et philologiques), 2e et 4e jeudi à partir du 14 octobre, 10h-12h. Bâtiment de recherche Nord, salle 0.009.

Contact : sebastien.barret@irht.cnrs.fr

 

Section de codicologie, histoire des bibliothèques et héraldique

« Histoires des bibliothèques anciennes. Fragments et bibliothèques ». Vendredi à partir du 19 novembre, 10h-13h.

Contact : jeremy.delmulle@cnrs.fr

 

Isabelle Draelants

Atelier de traduction de textes scientifiques latin médiévaux : Minuta, vermes, annulosa, reptilia : insectes et vermine dans les textes médiévaux sur la nature ». 2e et 4e jeudi du mois à partir du 21 octobre de 9h à 11h,

bâtiment recherche Nord, 2e étage. Programme des séances et informations sur :

https://ateliervdb.hypotheses.org/693 Contact : isabelle.draelants@irht.cnrs.fr

 

Claudia Rabel

« Les Ymagiers. Conférences sur l’iconographie médiévale ». École du Louvre, lundi à partir du 18 octobre, 17 h 30-19h30.

Contact : claudia.rabel@irht.cnrs.fr

 

Université Aix Marseille (AMU) Béatrice Charlet et Carine Ferradou

-Cours de « Culture/Littérature humaniste » (L1-L3, non spécialistes) Thèmes traités : semestres 1, 3, 5 : « À l’école des Humanistes » ; « Les genres prosaïques populaires en latin » ; « La réception et l’évolution des genres poétiques antiques à partir de la Renaissance » ; semestres 2, 4, 6 : « Les Humanistes à la découverte du monde » ; « L’émergence de l’individu dans la littérature humaniste » ; « Perspective romane et réflexion sur la langue et les langues de Dante à la période moderne ».

-Cours sur textes traduits (L1-L3, non spécialistes, semestres 2, 4, 6) :

« La révolution humaniste: interactions et transferts culturels ».

 

Université de Bordeaux, Centre Montaigne, Anne Bouscharain

Atelier de traduction : traduction et commentaire du traité de Gabriel de Lurbe, De Illustribus Aquitaniae viris, a Constantino magno usque ad nostra tempora, libellus (Bordeaux, Millanges, 1591), en collaboration avec la Bibliothèque Municipale de Bordeaux, l’université Bordeaux Montaigne et la Société d’Études Médio- et Néo-Latines. Tous les vendredis, à la BM, 13h-15h. Descriptif disponible sur le site du Centre Montaigne.

 

Violaine Giacomotto-Charra

-Programme HumanA, Humanismes Aquitains / Humanisme Aujourd’hui en Nouvelle Aquitaine. (https://centre-montaigne.huma-num.fr/)

-Séminaire de master Lettres et philosophie (Epistémologie et Histoire des sciences) : « Livres et lieux de savoir à la Renaissance »

Danièle James-Raoul

Séminaire de M2 Littérature et arts du monde, semestre 1 : « Questions de style dans la littérature du Moyen Âge (XIIe-XIIIe siècles) », mercredi 13h30-15h30.

 

Université de Bourgogne Sylvie Laigneau-Fontaine

Séminaire de Master : « L’épigramme latine et néo-latine », mardi 15-17 h (S 1).

 

Université de Caen

  • Séance de séminaire du 15 octobre 2021 : Niek Thate et Catherine Jacquemard, « Numérique et opinion publique au Moyen Âge. Le Mariale de Jumièges ».
  • Séance de séminaire du 12 novembre 2021 : Céline Bonhert, « L’édition des Mythologiae libri decem de Natale Conti sur la plate-forme EMAN. Approche numérique d’une compilation érudite ».
  • Séance de séminaire du 11 mars 2022 : François Ploton-Nicollet,

« Classicisme et communication politique dans l’épopée de Paderborn (Karolus Magnus et Leo Papa) » ; Delphine Meunier, « Claudien, L’épopée comme choix politique ».

 

Université de Genève Cédric Giraud

-Semestre d’automne : « Les genres de la littérature latine médiévale ».

-Semestre de printemps : « L’Aurora de Pierre Riga ». mercredi, 16h-18h, contact cedricgiraud@gmail.com

 

Université de Louvain-la-Neuve Agnès Guiderdoni et Aline Smeesters

« Histoire de l’Humanisme » (2e semestre).

 

Aline Smeesters

« Auteurs latins du Moyen Age et de la Renaissance » (2e semestre).

Université d’Orléans / IRHT

J.-P. Boudet, A. Caiozzo, J. Véronèse (univ. Orléans), J.-Ch. Coulon (IRHT)

« Recherches en histoire des textes scientifiques et magiques au Moyen Âge ». Ce séminaire a pour but de présenter des recherches sur l’histoire des sciences médiévales au sens large.

Programme de l’année : https://www.irht.cnrs.fr/fr/agenda/seminaire/sciences-et-magie-entre- orient-et-occident-au-moyen-age

IRHT, Centre Augustin-Thierry (Orléans). Un vendredi par mois à partir du 15 octobre de, 10 h-12 h. Entrée libre, contacts : aacaiozzo@gmail.com

/ julien.veronese45@orange.fr

 

Université Paris I / LAMOP-Ecole Normale Supérieure de Paris

Benoît Grévin (CNRS-CRH), et Clémence Revest (CNRS-Centre Roland Mousnier)

« Latin médiéval et renaissant pour les historiens ».

Sous-cycle 1 (automne 2021) : L’humanisme comme langage de gouvernement : les préambules de statuts dans l’Italie du Quattrocento (coord. C. Revest : première séance 24 septembre 2021)

Sous-cycle 2 (hiver-début printemps 2022) : Autour des lettres de Dante (III). Pour ou contre l’Empire au début du XIVe siècle (coord.

  1. Grévin, première séance 28 janvier 2022).

Les vendredis de 14h à 16h, salle d’histoire, École normale supérieure d’Ulm- Sèvres, 45 rue d’Ulm. Ouvert à tous, mais préinscriptions obligatoires sur le lien suivant :

https://framaforms.org/seminaire-latin-medieval-et-renaissant-pour-les- historiens-benoit-grevin-clemence-revest-1629967127

Contact benoit.grevin@orange.fr, et cl.revest@gmail.com

 

Université Paris II, Panthéon-Assas (Institut d’histoire du droit Jean Gaudemet)

Luigi-Alberto Sanchi (CNRS-IHD) et Xavier Prévost (U. Bordeaux) Séminaire international pluridisciplinaire du réseau Humanisme juridique (collège          Sainte-Barbe,                 salle   Collinet, vendredi 14h30-16h30 : https://hid.hypotheses.org/4757)

Université Paris Est Créteil (UPEC) Anne Raffarin

Séminaire de Master (S2) : « Littérature latine à l’âge de l’Humanisme : formes de la circulation des savoirs » (circulation des savoirs dans des genres ouverts, dialogues, miscellanées, centuries, adages… existence d’une littérature ayant pour objectif la diffusion du savoir sans toutefois se contraindre à des règles formelles strictement prédéfinies. A ce sujet se tiendra un colloque Des Nuits attiques aux Jours de fête : circulation des savoirs aux marges de l’encyclopédie. Colloque international UPEC- 17, 18 et 19 mars 2022.

 

 

Université Paris Sorbonne Hélène Casanova-Robin

Séminaire : Littérature latine de la Renaissance (jeudi 15h-17h Maison de la recherche, salle D 421)

-Semestre 1 : Mythe et poésie : le ciel, les hommes et les dieux, dans la poésie latine de la Renaissance

-Semestre 2 : Théories de l’amour et représentations poétiques dans la littérature latine de l’Humanisme et de la Renaissance

 

Lucas Fonseca

TD sur la renaissance de Catulle au XVe siècle.

 

A.P. Pouey-Mounou

Atelier XVIe siècle (http://officinedemercure.org/)

 

Émilie Séris

-CM/TD de L1 et L2, option « Littérature et culture latines de la Renaissance » (S1 et S2) : « Le nu dans la littérature et les arts de la Renaissance ».

-CM/TD de L2, bi-cursus Lettres (Sorbonne) /Sciences sociales (Sciences Po), S2 : « Prolongements de l’Antiquité à l’âge de l’humanisme ».

-CM de L3, option « Littérature et culture latines de la Renaissance », S1 :

« La poésie néo-latine : une revanche des « petits » genres ? » ; S2 : « Les humanistes et l’histoire: renaissance de la biographie ».

-Agrégation d’italien, épreuve orale de latin sur auteur : « Pétrarque, Affrica, V ».

Université de Picardie Jules Verne

Laurence Boulègue (laurence.boulegue@u-picardie.fr)

-CM L3, S2 : « Poésie et philosophie de l’Antiquité à la Renaissance »

-Séminaire de Master, S1 : « La question féminine en débat dans la pensée humaniste (XIVe -XVIe siècles) mercredi, 14-16h, UFR Lettres.

-Séminaire de recherche, UR UPJV 4284 TrAme : « Autour du De mulieribus de Mario Equicola – La question féminine à l’Âge humaniste » (à partir de février 2022).

 

Université de Strasbourg James Hirstein

Séminaire : « L’édition, la traduction et le commentaire des Épigrammes (1520) de Johann Sapidus de Sélestat (1490-1561) ».

 

Université de Toulouse-Le Mirail Anne-Hélène Klinger-Dollé

-Séminaire de Master Lettres (M1/M2) : « Humanisme et Antiquité »

-Initiation à la littérature néo-latine (L3 Lettres classiques).