Publications récentes (septembre 2015)

Pour accéder à une bibliographie indicative des ouvrages parus au cours de l’année universitaire 2014-2015 dans les domaines médio- et néo-latins, veuillez cliquer sur le lien suivant : Publications récentes (septembre 2015).

Colloques 2006

Liste des colloques organisés en 2006 à propos du latin médiéval et du néo-latin.

– 3 mars 2006, Bordeaux : Journée Lire Aristote au Moyen Âge et à la Renaissance : réception du Traité sur la génération et la corruption, Université de Bordeaux III, organisée par J. Ducos et V. Giacomotto-Charra.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Colloque La traduction des Anciens en Europe du Quattrocento à la Révolution, Université de Limoges, organisé par C. Lechevalier et L. Pradelle.

– Mai 2006, Verona : Colloque “Il segretario è come un angelo”: trattati, raccolte, epistolari, vite paradigmatiche o come essere un buon segretario nel Rinascimento, organisé par le Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Traduire les Anciens (Grecs et Latins) en Europe du Quattrocento à la fin du 18e siècle :d’une renaissance à une révolution ?, Université de Limoges, org. C. Lechevalier (Université de Caen) et L. Pradelle (Université de Limoges).

– 6-13 août 2006, Budapest : Congrès International de l’IANLS : Varietas gentium- Communis Latinitas, org. Dr. Gyula Mayer et Prof. Dr. L. Szörényi.

– 4-8 septembre 2006, Oxford (Corpus Christi College): Colloque Erasmus and the Republic of Letters. Rens.: Stephen Ryle. Conference Announcement and Call for Papers: The conference will cover all aspects of Erasmus’ achievement and influence in the fields of education, literature, biblical studies, and theology. Keynote speakers include Lisa Jardine, J.K. McConica, Hilmar M. Pabel, Jane E. Phillips, Erika Rummel, and Mark Vessey. Proposals for papers of 20 or 30 minutes’ duration are invited. Abstracts of c.150 words should be sent by 31 December 2005.

– 22-23 sept. 2006, Paris (Paris IV-Sorbonne) : Colloque Le tyran et sa postérité. Rééflexions sur les figures du pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, organisé par C. Lévy (U. de Paris IV, Equipe « Traditions romaines ») et L. Boulègue (U. de Lille 3, UMR « Savoirs, Textes, Langages »).
Présentation (résumé) : On aurait pu penser que les spécificités propres à la figure grecque du tyran la rendaient inexportable en milieu romain, la res publica ayant déjà son propre repoussoir, le rex. L’installation de la philosophie à Rome, la présence de penseurs comme Polybe ou Panétius allait, dès le second siècle av. J.C., avoir pour conséquence une osmose des catégories grecques et romaines du politique et une intellectualisation plus grande du mos maiorum. Cependant, c’est au Ier siècle av. J.C., et tout particulièrement avec Cicéron, que le tyran fait irruption dans la pensée politique romaine, comme moyen de penser une réalité dont le caractère chaotique apparaissait chaque jour avec plus d’évidence. Si César apparut à Cicéron comme l’incarnation romaine du tyran platonicien, l’habileté d’Auguste aboutit à l’apparition d’un Ianus bifrons, à la fois princeps héritier de l’idéal cicéronien, et tyran pour tous ceux qui vivaient dans la nostalgie de la res publica. La philosophie politique romaine à l’époque impériale se construira donc en fonction des multiples manières de penser la triade: république/prince/tyran. L’analyse diachronique des concepts de principat et de tyrannie, fondée sur l’étude de textes d’inspirations très diverses, devrait permettre une perception plus juste de la dette de Rome à l’égard de la pensée politique grecque et de l’apport spécifiquement romain à la pensée politique occidentale. Le débat sur les figures du prince et du tyran se poursuit dans les traités politiques des humanistes avec, souvent, un souci éthique très fort, du moins jusqu’au début du XVIe siècle. Ces écrits adoptent plusieurs formes et aussi se jouer des limites de tel ou tel genre, et les nombreux traités de cour, qui fleurissent au cours du XVIe siècle, peuvent être considérés comme de nouveaux types de traités politiques. Comment pose-t-on encore la question des trois grands types de régimes politiques et que devient la figure du tyran dans un contexte historique, politique et religieux radicalement différent de celui des sources antiques ?

– 22-23 septembre 2006, Perth : Colloque Humanism and Medicine in the Early Modern Era, Institute of Advanced Studies, University of Western Australia, Perth, oraganisé par Professor Yasmin Haskell and Dr Susan Broomhall.
Présentation : The symposium will explore the complex, and sometimes troubled, relationship between humanism and medicine from the fourteenth through eighteenth centuries. The father of humanism, Francesco Petrarca, famously attacked the medical profession in Against the Doctors (1352). Humanism spoke a new language theoretically a natural, classical Latin, as opposed to the ‘barbaric’ scholastic idiom of the philosophers and the Galenist gobbledygook of the doctors. But the cultures of humanism and medicine inevitably enriched one another: doctors and humanists shared a professional interest in the ancient texts (from Dioscorides to Lucretius), and a vested interest in preserving Latin as a professional argot. Humanism had its own healing pretensions through poetry and moral philosophy. In the sixteenth and seventeenth centuries, doctor and humanist sometimes co-existed in the same person such as Girolamo Fracastoro, Girolamo Cardano, Julius Caesar Scaliger, François Rabelais, and Pierre Petit.
Appel à communication: Papers (30 minutes) should consider various aspects of this road theme, including but not limited to the interface between learned and non-learned medicine, vernacular humanism and medicine, the evolution of the identity of the humanist physician over the early modern era, and the extent to which a consciousness of ‘two cultures’ prevailed in different local and institutional contexts. Please send a 300-word abstract before 1 December 2005 to the conference organisers.

– Sept.-oct. 2006 (proposition de date provisoire), Lyon : Colloque international Commencer et finir, La notion de début et de fin dans les littératures grecque, latine, byzantine et néolatine, organisé par le Centre d’Études et de Recherches sur l’Occident Romain (CEROR, EA 466) et le département de Lettres Classiques de l’Université Jean-Moulin-Lyon III. Organisateurs scientifiques : Christian Nicolas et Bruno Bureau.
Présentation : Prendre en compte la problématique du début et de la fin est une constante de la topique rhétorique : les noms pour désigner ces notions sont multiples, témoignant de la complexité du phénomène d’ouverture et de fermeture d’une oeuvre ou de ses parties. Commencer et finir peut en effet s’appliquer à une oeuvre, voire un ensemble d’oeuvres (recueil), une partie topique d’oeuvre (récit enchâssé, discours, digression, ekphrasis), voire une structure narratologique ou dramatique (notions d’exposition, de dénouement, d’exorde et péroraison etc.), impliquant parfois un débordement de la structure par la matière même de ce qui est dit (analepse, prolepse, dans le cas de prophéties, retours en arrière etc.). Où finit le début, où commence la fin devient alors une question pertinente. Se pose aussi la question de l’autonomie du texte par rapport à des éléments qui l’entourent : insertion de textes dans des recueils et notion même de début et fin de recueil, paratexte (préfaces et postfaces, dédicaces et texte d’envoi, prologues et épilogues) qui compliquent la perception des « vrais » débuts et fins du texte lui-même, quand ils ne l’occultent pas (présence d’un paratexte rapporté, par un éditeur ou un scribe par exemple).
Peut-on enfin retracer une histoire du début et de la fin en littérature de la Grèce archaïque à la Renaissance, quels sont le sens et la portée des évolutions en particulier sur la notion même de texte ou d’oeuvre (pensée du recueil, etc.…) ? La mise en perspective diachronique, comme le changement d’ère culturelle, peuvent conduire à retracer finalement quelques aspects d’une histoire du Texte.

– 23-25 nov. 2006, Clermont-Ferrand : Colloque international Présence du roman grec et latin, organisé par le Centre de recherches André Piganiol et le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II. Rens.: Rémy Poignault.
Présentation : Les axes principaux proposés pour ce colloque sont les suivants, sans être exclusifs:
* les formes du genre : rapports avec la satire, l’épopée, le mime, la comédie, la tragédie, les récits de voyage, la fable milésienne, l’élégie érotique alexandrine, l’histoire, la rhétorique, la littérature orales.
* le monde du roman et sa topique
* la réception du roman grec et latin : sa transmission, sa redécouverte, traductions et éditions, son influence sur le roman byzantin, dans la littérature du Moyen Âge jusqu’à nos jours, mais aussi dans la musique, les arts figurés, le cinéma. Dans la tradition de pluridisciplinarité des travaux du Centre de recherches André Piganiol, on attend des contributions de spécialistes venant de différents horizons universitaires.

– 15-16 décembre 2006, Bruxelles (B) : Journées d’études sur les instruments de travail des humanistes Langue, livres, Livre, Musée de la Maison d’Erasme.

Colloques 2005

Liste des colloques organisés à propos du latin médiéval et du néo-latin en 2005.

– 19 Février 2005, Paris : La lettre comme miroir de l’amitié dans l’Antiquité, au Moyen-Âge et à la Renaissance, Journée d’études n°1 organisée par l’Equipe « Traditions romaines », resp. P. Galandhallyn et C. Lévy.

– 12 mars 2005, Paris : Le fondement de la « société des amis » dans l’Antiquité et à la Renaissance : savoir et plaisir, Journée d’études n°2 organisée par l’Equipe « Traditions romaines », resp. P. Galand-hallyn et C. Lévy.

– 25-26 mars 2005, Paris : Certitude et incertitude à la Renaissance, Sorbonne, org. Marie-Thérèse Jones-Davies, appel à communication / rens. : M.-Th. Jones-Davies.

– 6-7 avril 2005, Florence : I conti con Petrarca, voir le site: http://www.unifi.it/eventi/franciscus/index.htm .

– 12-14 avril 2005, Clermont-Ferrand : Les mythes classiques dans la littérature néo-latine, colloque de la S.F.E.N.L., en hommage à M. et Mme Guy et Geneviève Demerson. Il reste possible de proposer un sujet touchant au thème de ses propres recherches. Titres des communications à envoyer avant le 1er décembre 2004.

– 15 avril 2005 (9h-17h30), Paris : Journée d’études Éléments naturels, paysage et subjectivité dans le monde hispanique de la première modernité, École Nationale des Chartes (Grande Salle), org. Dominique de Courcelles, Centre National de la Recherche Scientifique (UMR 5037- CERPHI)- Collège International de Philosophie.

– 14 mai 2005, Paris : L’amicitia dans l’Antiquité et à la Renaissance: codes sociaux et politiques, Journée d’études n°3 organisée par l’Equipe « Traditions romaines », resp. P. Galand-hallyn et C. Lévy.

– 20-21 mai 2005, Tours : Humanisme et évangélisme entre Réforme et Contre- Réforme: Antonio Brucioli, CESR, org. E. Boillet, Rens. : http://www.cesr.univ-tours.fr .

– 26-28 mai 2005, Tours : Vie philosophique et Vies de philosophes, CESR, org. B. Clément et C. Trottmann, Rens. : http://www.cesr.univ-tours.fr .

– 10-11 juin 2005, Saluzzo (I) : Griselda : un mito per l’Europa, Castello della Manta.

– 11 juin 2005, Paris : Théories humanistes sur le lyrisme : lectures françaises et latines d’Horace à la Renaissance, Journée d’études n°4, organisée par le Centre Politien, l’équipe « Traditions romaines » de Paris IV et l’équipe « Traditions Antiques et Modernités » (TAM) de Paris VII.

– 18 juin 2005, Paris : Autour du De amicitia de Cicéron, journée d’études n°5, organisée par le Centre Pierre Boyancé (Equipe « Traditions romaines » de Paris IV).

– 24-25 juin 2005, Lyon : La dénomination des savoirs en français préclassique (1500-1650), CELL ISH, U. de Lyon II, resp. Marthe Paquant, Volker Mecking, Philippe Selosse.

– 26-29 juin 2005, Genga (I) : XVIe Seminario di alta cultura La Georgica dall’antichità all’umanesimo.

– 27 juin-1er juillet 2005, Tours : XLVIIIe Colloque International d’Etudes Humanistes Les machines à la Renaissance, CESR, org. P. Brioist.

– 29 juin-2 juillet 2005, Fabriano-Sassoferrato (I), XXVIe Congresso internazionale di studi umanistici (con la celebrazione del centenario di Gentile da Fabriano), rens. : J.-L. Charlet.

– 18-21 juillet 2005, Chianciano-Pienza : colloque sur Enea Silvio Piccolomini, Pio II umanista europeo, Istituto di Studi Umanistici Francesco Petrarca. Org. Luisa Secchi Tarugi.
– 31 août – 4 septembre 2005, Debrecen (Hongrie) : Hercules neolatinus : compita culturarum humanitatumque in mundo neolatino.

– 8, 9 et 10 Septembre 2005 (dates prévues), Lyon : L’énigmatique à la Renaissance: formes, significations, esthétique, colloque organisé par l’Association Renaissance, Humanisme, Réforme (RHR). Esquisse de la problématique : Il paraît souhaitable d’ouvrir un champ d’investigations très large, et surtout étranger aux démarcations traditionnelles entre disciplines (car la question a trait à la philosophie et à l’exégèse aussi bien qu’à la littérature et aux arts, aux savoirs et langages ésotériques aussi bien qu’aux jeux de société) mais selon une visée assez précise pour que l’objet ne devienne pas protéiforme et finalement trop flou pour donner lieu à une véritable recherche.
A cette fin, il est proposé que, par convention, le colloque ait trait non pas à ce qui est énigmatique (car tout, ou presque, peut être considéré comme tel), mais à ce qui est donné pour énigmatique dans les oeuvres littéraires, picturales, plastiques, philosophiques, théologiques ou scientifiques de la Renaissance, et dans les pratiques culturelles qui s’y rapportent. A quoi pourrait être ajouté ce qui a été notoirement tenu pour tel par le public de la même époque (du milieu du XVe au début du XVIIe siècle) dans les oeuvres qui lui étaient alors présentées.

– 9-11 septembre 2005, Cambridge : Annual Symposium of the Cambridge Society for Neo-Latin Studies: Pastoral in the novel, theatre, commentary, pedagogy, poetry, translation, court entertainments, Clare College, org. The Cambridge Society for Neo-Latin Studies.

– 23 septembre 2005, Tours : Voir et expliquer les machines à la Renaissance, CESR, org. J. Vons, Rens.: http://www.cesr.univ-tours.fr .

– 21-23 septembre 2005, Metz : Le registre sapiential, colloque international, Université de Metz., org. Jean-François P. Bonnot, Sylvie Freyermuth.

– 18 oct. 2005, Verona (Palazzo Giuliari) : Journée François Secret – Les Muses secrètes: Kabbale, alchimie et littérature à la Renaissance, organisé par le Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese.

– 3-4 nov. 2005, Paris (Paris XII et ENS-Ulm) : deux journées d’études sur La figure de Médée de l’antiquité à l’époque moderne, organisées par C. Guérin, B. Cuny et A. Berra. La première journée aura lieu le 3 novembre à Paris XII, la seconde le 4 à l’ENS, rue d’Ulm. Rens.: http://www.eleves.ens.fr/home/chguerin/medee.html .

– 17-18 nov. 2005, Nantes (salle du Pôle étudiant de la Faculté des Lettres): Colloque La pensée scientifique de Gerolamo Cardano, Université de Nantes (Equipe « Modernité de l’Antique » ; UFR Lettres et langages ; Département de Lettres anciennes), organisé par Jean-Yves Boriaud.

– 30 novembre-3 décembre 2005, Gand : Quintilien, antique et moderne, Université de Gand, org. E. Bury, P. Galand-Hallyn, F. Goyet, F. Hallyn, C. Lévy.

– 24-26 novembre 2005, Nancy : Mémoire-Récit-Histoire dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, Université de Nancy 2 (Equipe Romania), org. M. Miranda et M. Sol Ortola.

– 2-3 décembre 2005, Paris : Colloque Entre Moyen Âge et Renaissance, Regards croisés sur Jules César, Université de Paris VII (Equipe Traditions Antiques et Modernités), org. B. Méniel et B. Ribémont.