Émilie SÉRIS, Solus homo nudus, solum animal sapiens. Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles), Turnhout, Brepols, 2021 (Florence Vuilleumier Laurens)

Émilie SÉRIS, Solus homo nudus, solum animal sapiens. Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles), coll. « HΦR. Philosophie hellénistique et romaine », Turnhout, Brepols, 2021, 499 p. + 31 planches couleur.

Pendant du colloque organisé et publié par la même autrice — dont nous ne parlerons pas : Le Nu dans la littérature de la Renaissance, coll. « Renaissance » 36, Tours, P.U. François-Rabelais, 2022, 288 p. : autour de quatre aspects principaux illustrant la question (Modèles figurés, Modèles littéraires, Misères et dignité de l’homme, Éros Pan et Hyménée et la Fabrique du nu), le riche et savant ouvrage présenté ici a l’ambition d’en dégager la complexité des fondements théoriques.
L’Avant-propos rend hommage au De Corporis humani harmonia (1555) de Jean Lyège — adaptation versifiée du traité de physiologie de Galien (De usu partium) —, sorte de pierre milliaire qui marque l’hermeneutical turn du Concile de Trente (e.g. les traités de Jan van der Meulen) mettant globalement terme à l’Humanisme militant de la dignitas hominis. L’introduction (64 p.), atteste, en particulier, que l’adjectif substantivé absent du latin classique émerge de façon technique au livre II du De Pictura (1435) de Leon Battista Alberti, lorsqu’il s’agit de peindre un nu (in nudo pingendo) en recouvrant de peau et de chair les os et les muscles — inversant paradoxalement la dénudation du corps par un « vêtement » le rendant propre à être représenté et pensé dans son existence terrestre. Les trattatisti postérieurs reprendront le schéma d’habillage du nu. Celui-ci est analysé sous les trois corps d’une ambitieuse architecture dont les sources anciennes constituent les fondements :

D’abord la Symétrie (microcosme), source de l’harmonie du corps selon les Anciens (Vitruve), se prolonge à la Renaissance avec Cennini, Ghiberti, Alberti etc. pour aboutir à Léonard ; le néoplatonisme ficinien propage l’influence du Timée, qui « harmonise » à son tour les traités postérieurs de Gauricus à Dürer (commensus, diuina proportio, concordia…) ; mais c’est sans compter l’influence de l’enseignement padovan d’Aristote, selon qui la beauté s’adoucit loin de la splendeur par l’union de la belle ordonnance des parties avec la couleur, sous la bannière d’un Nifo, puis Pino, Dolce et Vincenzo Danti (106 p.).
Ensuite l’Anatomie (organisme) : partant des théories médicales antiques d’Hippocrate à Galien, dont se séparera l’exercice du corps (hygieia), illustré en 1569 par le De arte gymnastica de Mercuriale ; cependant un tel détachement, propice à la représentation de l’extérieur du corps (fabrique), ne saura se faire sans retrouver, somme toute, ce que sera la compositio membrorum albertienne (De Pictura, II, 37-38), suivi par Ghiberti, Léonard, Vasari : belle machine ! (Cellini, Danti). L’agencement des membres et les exercices autorisent le mouvement du corps, local par la sensation et le désir propre à l’animal (plus la faculté de représentation humaine), réalisation de la puissance dans la chose, dont on appréciera la variété (Alberti, Léonard, Gauricus, Vasari), la disposition (contraposto, moderatio, ponderazione), le status obliquus pour aboutir à la serpentine. Le corps nu (en mouvement ou non) ne saurait être privé de la grâce, qu’il soit jeune ou âgé, fin ou musclé, agréable ou effrayant (terrible) en raccourci ou plongé dans le chiaroscuro : ce que les toujours mêmes traités rêveront être accompli au sein d’une aurea mediocritas (118 p.).
Enfin, la Physiognomonie (signe de l’âme) poursuit le même cheminement depuis l’Antiquité, puisque l’expression (tirée du De morbis d’Hippocrate) retenue ici est celle des Physiognomonica du Ps.-Aristote, adaptées en latin (après Polémon-Adamantius) au XIIIe siècle ; la Renaissance en dégagera la peinture des caractères dans la mesure où l’état de l’âme modifie l’état du corps et d’abord en suivant une méthode zoologique fixant des types permanents (Léonard : uomo bestiale ; La Porta : timidus/fortis uir) ; une seconde méthode dite « ethnologique » use des caractéristiques somatiques des races humaines et des peuples (Gauricus, Dürer), anticipant l’Examen de Ingenios de Huarte (1603) ; troisième : la comparaison des sexes (Gauricus, Pino) ; quatrième : éthologique (πάϑημα) introduisant (e.g. Gauricus, De sculptura) à l’expression des passions depuis les pertubationes animi d’Alberti et les accidenti mentali de Léonard jusqu’aux passions portées par la force émotionnelle suscitée par la couleur ; ainsi pour le coloris de la chair : teint chez les Anciens, mais chez les Italiens la vaghezza, la morbidezza ordonnées par la regola del colore chez un Lomazzo (119 p.).
En conclusion, les traités humanistes sur l’art élaborent un concept du nu tripartite (corps/esprit/âme) mais unifié par le mouvement au sein de la figure humaine selon les catégories (statuts) de forma, figura et species. Suivent une bibliographie sélective et de belles illustrations en couleur. Le lecteur diligent pourra regretter l’absence d’un Index nominum — mais le volume de l’ouvrage explique cela.

Florence Vuilleumier Laurens

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 45-46).

Pomel Fabienne et Van de Meeren Sophie (dir.), Philosophie et fiction de l’Antiquité tardive à la Renaissance, Leuven, Peeters publishers, Collection Synthema, n°12, 2021

Pomel Fabienne et Van de Meeren Sophie (dir.), Philosophie et fiction de l’Antiquité tardive à la Renaissance, Leuven, Peeters publishers, Collection Synthema, n°12, 2021, 358p.

Quels étaient les représentations et enjeux de la philosophie et de la fiction, leurs échanges, interactions et zones frontières de l’Antiquité tardive jusqu’à la Renaissance ? La fiction peut apparaître comme l’envers de la vérité. Elle n’en est pas moins une forme de recherche de vérité, savoir ou sagesse : Augustin, Macrobe, Martianus Capella ou Boèce, puis les poèmes allégoriques latins du XIIe siècle, les encyclopédies du XIIIe siècle, suivies par des œuvres allégoriques écrites dans le milieu de la cour de Charles V et Charles VI ou encore par Ficin problématisent le statut de la fiction : quelle est sa légitimation philosophique ? Quels sont les rapports entre philosophie et arts libéraux, philosophie et poétique, philosophie et théologie ? Les contributions interrogent le lexique et l’arrière-plan philosophique. Elles examinent aussi les moyens de la fiction pour mettre en œuvre un projet herméneutique et heuristique fécond : la personnification, la prosopopée, les modèles narratifs (banquet ou voie) ou le cadre dialogique.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°19 (2021) de la SEMEN-L (p. 74-75).

Ange Politien, humaniste aux sources de la modernité

Les actes du colloque sur Ange Politien, humaniste aux sources de la modernité, qui avait été organisé en 2015 par Sorbonne Université et l’Università del Salento et auquel plusieurs membres de la Semen-L avaient participé, sont parus aux éditions Classiques Garnier le 03/11/2021.

Le recueil a été dirigé par Émilie Séris et Paolo Viti.

Lien vers le site des Classiques Garnier pour plus d’informations.

Résumé

Résumé: Ange Politien a laissé une poésie raffinée, des travaux philologiques érudits, des commentaires philosophiques subtils et une riche correspondance. Des chercheurs italiens et français contribuent à mettre en lumière l’originalité d’une œuvre qui portait bien des germes de l’humanisme européen.
Nombre de pages: 337
Parution: 03/11/2021
Collection: Rencontres, n° 519
Série: Lectures de la Renaissance latine, n° 15
ISBN: 978-2-406-11986-9

Table des matières

Sommaire :

Paolo Viti : Préface 7

Émilie Séris : Introduction 17

PREMIÈRE PARTIE – POÉSIE

Pierre Laurens : Sur les épigrammes grecques de Politien 35

Donatella Coppini : L’edizione aldina nella tradizione degli Epigrammata del Poliziano 47

Thomas Baier : Quintilien, Stace et les Silves de Politien 63

Émilie Séris : L’aurore dans la poésie d’Ange Politien 77

DEUXIÈME PARTIE – PHILOLOGIE

† Roberto Ricciardi : Les Curae virgilianae d’Ange Politien 103

Luca Ruggio : Poliziano e la collazione degli Scriptores rei rusticae. Le note all’incunabolo parigino Rés. s. 439 141

David Speranzi : Due Luciani fiorentini e un antiquior postillato da Poliziano 155

Christian Förstel : Ange Politien et la grammaire dans le Parisinus gr. 3069 161

TROISIÈME PARTIE – PHILOSOPHIE

Laurence Boulègue : Orphée dans la Fabula de Politien. L’autre visage du Narcisse de Ficin ? 175

Giorgia Zollino : Aristotele nel primo decennio di magistero di Angelo Poliziano. 1480-1490 187

Florence Vuilleumier Laurens : La philologie ostiaria de la philosophie 209

Fosca Mariani Zini : La réflexion de Politien sur l’enthymème 221

QUATRIÈME PARTIE – ÉPISTOLAIRE ET FORTUNE

Paolo Viti : Il carteggio Poliziano-Pico e alcune varianti d’autore 241

Raffaella Maria Zaccaria : Le lettere di Poliziano all’Archivio di Stato di Firenze 251

Sondra Dall’Oco : Aspetti della fortuna di Poliziano in Francia 267

Antonio Lucio Giannone : La fortuna di Poliziano nella poesia italiana dell’Otto-Novecento 275

Bibliographie 293

Index nominum 323

Résumés 329

Publications récentes (octobre 2018)

Pour accéder à une bibliographie indicative des ouvrages parus au cours de l’année universitaire 2017-2018 dans les domaines médio- et néo-latins, veuillez cliquer sur le lien suivant : Publications récentes (octobre 2018).

Publications récentes (octobre 2018)

Publications, Bulletin automne 2013

Publications, Bulletin automne 2013

 

I.Textes

– Erasme, The correspondance of Erasmus : Letters 2082 to 2203, 1529, éd. J. Estes, trad. A. Dalzell, Toronto, University of Toronto Press, 2012.

– Erasme, Controversies : Clarifications Concerning the Censures Published at Paris in the Name of the Theology Faculty There, éd. C. H. Miller, Toronto, University of Toronto Press, 2012.

– Ficin, Marsile, Commentaries on Plato, vol. 2 : Parmenides, part I, ed. and trans. M. Vanhaelen, Cambridge MA, Harvard University Press (The I Tatti Renaissance Library), 2012.

– Ficin, Marsile, Commentaries on Plato, vol. 2 : Parmenides, part II, ed. and trans. M. Vanhaelen, Cambridge MA, Harvard University Press (The I Tatti Renaissance Library), 2012.

– Nicolas de Cues, De la docte ignorance, trad., notes, chronologie et bibliographie P. Magnard, P. Caye, D. Larre et F. Vengeon, Paris, GF-Flammarion, 2013.

– Pétrarque, Les triomphes, éd. G. Parussa et E. Suomela-Härmä, trad. S. Bourgoin, Genève, Droz, 2012.

– Pic de la Mirandole, Jean, Oration on the Dignity of Man, a new translation and commentary, éds. F. Borghesi, M. Papio, M. Riva, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

-Vives, Juan Luis, Declamationes Sullanae II : Introductory Material, Declamations III, IV and V, éd. et trad. E. V. George, Leiden, Brill, 2012.

 

A paraître

 – Bérauld, Nicolas, Praelectio et commentaire à la Silve Rusticus d’Ange Politien [1513], éd., trad. et comm. P. Galand, Genève, Droz (« Travaux d’Humanisme et Renaissance »).

– Boccace, Des dames de renom / De claris mulieribus, éd. et trad. J.-Y.  Boriaud, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »), oct.-nov. 2013.

– Nifo, Agostino, De solitudine/La solitude, éd., trad., notes et étude intr. L. Boulègue, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »).

Vives, Juan Luis, De tradendis disciplinis, éd., trad. et comm. T. Vigliano, Paris, Les Belles Lettres (« Le miroir des humanistes »).

 

II. Etudes

– Andreoni A., La via della dottrina : Le lezioni accademiche di Benedetto Varchi, Pisa, Edizioni ETS, 2012.

– Bearden E. B., The Emblematics of the Self : Ekphrasis and Identity in Renaissance Imitations of Greek Romance, Toronto, Toronto University Press, 2012.

Boulègue L., Casanova-Robin H. et Lévy C. (éds.), Le tyran et sa postérité de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, 2013.

– Brooke C., Philosophic Pride : Stoicism and Political Thought from Lipsius to Rousseau, Princeton, Princeton University Press, 2012.

– Flood J., Ginther J. R., Goering J. W. (éds.), Robert Grosseteste and his Intellectual Milieu, Turnhout, Brepols, 2013.

– Fournel J.-L., La cité du soleil et les territoires des hommes : Le savoir du monde chez Campanella, Paris, Albin Michel, 2012.

– Furno M. et Mouren R. (dir.), Auteur, traducteur, collaborateur, imprimeur… Qui écrit ?, Paris, Classiques Garnier, 2013.

– Hobbes L., Des Apophtegmes à la Polyanthée : Erasme et le genre des dits mémorables, Paris, Champion, 2013.

– Lamy A., La pensée de Pierre d’Ailly, philosophe engagé du Moyen Âge, Paris, Champion, 2013.

– Lecercle F. et Navaud G. (dir.), Anecdotes philosophiques et théologiques de l’Antiquité aux Lumières, Paris, Classiques Garnier, 2013.

– Lee A., Petrarch and st. Augustine : Classical Scholarship, Christian Theology, and the origins of the Renaissance in Italy, Leiden, Brill, 2012.

– Mason R. A. et Erskine C. (éds.), George Buchanan : Political Thought in Early Modern Britain and Europe, Farnham, Ashgate Publishing Limited, 2012.

– Petrina A. (éd.), The Medieval Translator. Traduire au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 2013.

– Rolet A. (éd.), Allégorie et symbole : voie de dissidence ? De l’Antiquité à la Renaissance, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012.

– Rollo A., Gli Erotemata tra Crisolorae e Guarino, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2012.

J. F. Ruys J. F.,  Ward J. O., Heyworth M. (éds.), The Classics in the Medieval and the Renaissance classroom, Turnhout, Brepols, 2013.

– Megna P., Poliziano e la storiografia bizantina : il cap. LVIII dei primi Miscellanea, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2012.

– Pagliaroli S., Iacopo Cassiano e l’arenario di Archimede, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2012.

– Witt R. G., The Two Latin Cultures and the Foundation of Renaissance Humanism in Medieval Italy, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

– Yocum D. S., Petrach’s Humanist Writing and Cathusian Monasticism. The secret Language of the Self, Turnhout, Brepols, 2013.

 

A paraître

  – Boulègue L. (dir.), Commenter et philosopher à la Renaissance, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2014.

– Galand P. et Laigneau S. (éds.), La « silve ». Histoire d’une écriture libérée en Europe de l’Antiquité au XVIIIe siècle, Turnhout, Brepols.

-Leroux V. et Séris É. (dir.), Anthologie des poétiques latines de la Renaissance, Genève, Droz.

III. Revues

          Renaissance Quarterly, 66, 1 (spring 2013).

          Renaissance Quarterly, 66, 2 (summer 2013).

          BHR, LXXV, 1.

Séminaire sur le Néoplatonisme

THETA (CNRS – Centre Jean Pépin) – « Rome et ses renaissances » (Université Paris IV – EA 4081)

Séminaire 2013

(responsables : Hélène Casanova-Robin et Alain Galonnier)

« La tradition du néoplatonisme latin au Moyen Âge et à la Renaissance »

La réalité d’une école néoplatonicienne latine fait débat depuis de nombreuses années. Les interrogations se bousculent donc à son sujet : a-t-elle vraiment existé, structurée par une tendance doctrinale et des représentants conscients d’y appartenir, ou n’y eut-il que des auteurs d’expression latine dispersés, qui se sont référés, chacun à sa manière, avec des objectifs et des résultats différents, aux penseurs néoplatoniciens grecs ? dans quelle mesure les multiples emprunts faits à ces derniers que l’on peut y repérer trahissent-ils une adhésion plus ou moins profonde au système qui les sous-tend, ou une réception superficielle et une pure instrumentalisation ? peut-on concevoir un tel mouvement en dehors du commentarisme strict ? le néoplatonisme chrétien serait-il le seul à avoir constitué une tradition, renvoyant le courant païen à la nébuleuse évoquée ? C’est à ce genre de questions, et à certaines autres, que nous nous efforcerons de répondre, en parcourant, sous divers éclairages, plus de mille ans d’histoire de la pensée occidentale.

Programme

26 janvier 2013 14h Introduction (Alain GALONNIER et Hélène CASANOVA-ROBIN) 14h 30 Alice LAMY (Paris) : « La réception des théories de l’âme et du corps selon Plotin, Jamblique et Damascius dans la mystique rhénane (XIIIème-XIVème siècles) » 15h 30 Jean-Baptiste GUILLAUMIN (Paris) : « La fonction de l’hymne à Jupiter-Démiurge chez plusieurs auteurs néoplatoniciens latins »

23 février 2013 13h30 Stephen GERSH (Notre Dame – USA) : « « Proclus’ text as matrix for Latin Neoplatonism. The case of Berthold of Moosburg » 14h30 Luc BRISSON (Paris) : « La lecture faite par Macrobe de la Sentence 32 de Porphyre sur les vertus dans son commentaire sur le Songe de Scipion de Cicéron, et son influence au Moyen Âge » 15h30 Min-Jun HUH (Paris) : « La division de la substance dans le premier commentaire de Boèce à l’Isagogè : un élément d’harmonisation entre les philosophies de Platon et d’Aristote »

30 mars 2013 14h Stéphane TOULOUSE (Paris) : « Indices de lectures néoplatoniciennes dans le Liber XXI Sententiarum attribué à saint Augustin » 15h Emmanuel BERMON (Bordeaux) : « Comment faire voir des images en rêve : les Lettres 8 et 9 de la correspondance entre saint Augustin et Nebridius »

20 avril 2013 14h Anca VASILIU (Paris) : «Marius Victorinus. Éléments de noétique néoplatonicienne » 15h Anne-Isabelle BOUTON-TOUBOULIC (Bordeaux) : « Scepticisme et néoplatonisme dans le Contra Academicos d’Augustin »

25 mai 2013 14h Laurence BOULEGUE (Amiens), « Néoplatonisme et scepticisme chez Jean-François Pic de la Mirandole » 15h Claudio MORESCHINI (Pise) : « La funzione del neoplatonismo nei Problemata di Francesco Zorzi »

22 juin 2013 13h30 Brigitte TAMBRUN (Paris) : « Ficin et le platonicien Pléthon : récupération et trahison » 14h30 Jean-Michel COUNET (Louvain) : « La Lecture des Noms divins par Robert Grosseteste : ses spécificités » 15h30 Axel TISSERAND (Paris) : « Beatitudo et “esprit de géométrie” au livre III de la Consolation de Philosophie de Boèce : entre héritage et approche théologique »

Toutes les séances auront lieu à la Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris (salle D 035, le 26 janvier, puis D 421).